"Le conseil décide que les sanctions, prévues au paragraphe 9 du communiqué de sa (...) réunion tenue le 22 décembre 2008, entrent en vigueur", a déclaré le président du CPS, Manuel Domingos Augusto, ambassadeur d'Angola auprès de l'UA.
Le Conseil "demande à la Commission de prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre de ces sanctions et de lui rendre compte régulièrement", et demande aussi "à tous les Etats membres de mettre en œuvre scrupuleusement la présente décision", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur la nature des sanctions, M. Augusto a indiqué qu'elles comprenaient "une prohibition des déplacements des membres civils et militaires de la junte, le refus systématique des visas, le contrôle des comptes bancaires".
Le 22 décembre, l'UA avait décidé "d'imposer des sanctions ciblées à l'encontre de toutes les personnes, aussi bien civiles que militaires, dont les activités ont pour objet de maintenir le statu quo anticonstitutionnel en Mauritanie si d'ici au 5 février 2009 l'ordre constitutionnel n'est pas rétabli et (...) de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il confère un caractère universel à ces mesures".
La décision prise jeudi par le CPS "sera communiquée au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'elle devienne universelle, pour que tous les pays membres de l'ONU l'appliquent", a poursuivi M. Agusto indiquant que la Commission devait "transmettre la décision au plus vite, dès demain" vendredi.
La réunion du CPS a duré plus de six heures "parce qu'il y avait des opinions différentes, pas de divisions, mais comme le CPS prend ses décisions par consensus, on a dû échanger jusqu'à obtenir ce consensus", a-t-il expliqué.
Toutefois, l'UA a décidé de ne pas fermer totalement la porte aux négociations avec la junte: "L'entrée en vigueur des sanctions doit s'accompagner de la poursuite des efforts de l'UA et de ses partenaires auprès de toutes les parties mauritaniennes en vue d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel en Mauritanie".
"Le Conseil exhorte les autorités issues du coup d'Etat à coopérer pleinement avec la commission de l'UA pour le retour immédiat à l'ordre constitutionnel et la résolution de la crise politique dans ce pays", conclu le communiqué.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu en 2007, a été renversé le 6 août 2008. Le coup d'Etat a été mené peu après que le chef de l'Etat eut annoncé le limogeage des chefs des quatre corps de l'armée, dont le commandant de la garde présidentielle, le général Mohamed Ould Abdel Aziz à la tête du pays depuis le putsch qui a été fermement condamné par la communauté internationale
Source: Yahoo News
Le Conseil "demande à la Commission de prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre de ces sanctions et de lui rendre compte régulièrement", et demande aussi "à tous les Etats membres de mettre en œuvre scrupuleusement la présente décision", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur la nature des sanctions, M. Augusto a indiqué qu'elles comprenaient "une prohibition des déplacements des membres civils et militaires de la junte, le refus systématique des visas, le contrôle des comptes bancaires".
Le 22 décembre, l'UA avait décidé "d'imposer des sanctions ciblées à l'encontre de toutes les personnes, aussi bien civiles que militaires, dont les activités ont pour objet de maintenir le statu quo anticonstitutionnel en Mauritanie si d'ici au 5 février 2009 l'ordre constitutionnel n'est pas rétabli et (...) de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il confère un caractère universel à ces mesures".
La décision prise jeudi par le CPS "sera communiquée au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'elle devienne universelle, pour que tous les pays membres de l'ONU l'appliquent", a poursuivi M. Agusto indiquant que la Commission devait "transmettre la décision au plus vite, dès demain" vendredi.
La réunion du CPS a duré plus de six heures "parce qu'il y avait des opinions différentes, pas de divisions, mais comme le CPS prend ses décisions par consensus, on a dû échanger jusqu'à obtenir ce consensus", a-t-il expliqué.
Toutefois, l'UA a décidé de ne pas fermer totalement la porte aux négociations avec la junte: "L'entrée en vigueur des sanctions doit s'accompagner de la poursuite des efforts de l'UA et de ses partenaires auprès de toutes les parties mauritaniennes en vue d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel en Mauritanie".
"Le Conseil exhorte les autorités issues du coup d'Etat à coopérer pleinement avec la commission de l'UA pour le retour immédiat à l'ordre constitutionnel et la résolution de la crise politique dans ce pays", conclu le communiqué.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu en 2007, a été renversé le 6 août 2008. Le coup d'Etat a été mené peu après que le chef de l'Etat eut annoncé le limogeage des chefs des quatre corps de l'armée, dont le commandant de la garde présidentielle, le général Mohamed Ould Abdel Aziz à la tête du pays depuis le putsch qui a été fermement condamné par la communauté internationale
Source: Yahoo News
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