Si le reste de la France connaissait la journée la plus glaciale de ce début d'hiver - les températures sont descendues jusqu'à -16 degrés au nord de la Seine - la région marseillaise a surtout souffert d'une neige abondante.
Conséquence de ce spectacle insolite dans la deuxième ville de France, un millier d'automobilistes étaient bloqués en début d'après-midi sur les axes autoroutiers de la région.
Le préfet des Bouches-du-Rhône a interdit l'accès à toutes les autoroutes du département tandis que consigne était donnée aux automobilistes de rester à bord des voitures. "Les secours procéderont ensuite au ravitaillement des personnes bloquées", a expliqué un porte-parole de la préfecture.
Près de la moitié des 'naufragés' se trouvaient sur l'A7 entre Marseille et Aix-en-Provence et environ 300 autres sur l'A55, entre Martigues et Marseille, selon les marins-pompiers de Marseille.
Le ramassage scolaire a été annulé dans l'ensemble du département et les transports en commun de la ville de Marseille ont été suspendus.
Dès le début de la matinée, décision avait été prise de fermer l'aéroport Marseille-Provence, une situation qui pourrait durer jusqu'à jeudi matin, selon la direction.
De même, le gel des aiguillages a paralysé la gare de Marseille Saint-Charles, où aucun train n'a pu entrer après 08h00 du matin.
La SNCF a activé son plan de crise et annoncé l'interruption de la circulation de tous les trains TER, Corail et TGV pour l'ensemble de la journée en provenance et à destination de Marseille.
Soulignant que ces perturbations avaient été annoncées par Météo France, la CGT des cheminots estime dans un communiqué que les mesures prises par la SNCF "se sont révélées inefficaces et surtout insuffisantes."
Le syndicat y voit une conséquence de la "casse des services publics engagée par le gouvernement." "Il fut un temps où la SNCF était en capacité, dans des conditions analogues, d'assurer une meilleure continuité du service public", écrit-il.
Concernant le transport aérien, le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a demandé à l'Aviation civile une enquête sur les "dysfonctionnements inacceptables" ayant affecté dans la nuit de lundi à mardi les passagers à l'aéroport de Roissy.
Air France a dû annuler cette nuit-là 150 de ses vols sur les 400 programmés et a hébergé 3.000 passagers dans des hôtels. Mais 2.000 passagers ont dû dormir dans les aérogares de Roissy.
Après les intempéries du début de semaine, le reste de la France subissait quant à lui des températures négatives qui jetaient un froid "glacial" sur le pays, selon Météo France.
Les températures sont descendues jusqu'à -16 degrés au nord de la Seine, -10° à Paris, -12° à -8° du Centre à la Bretagne, -7° à -4° en allant de Limoges à Toulouse et -11° à -7° dans le Massif central, a précisé Météo France dans un communiqué.
Les spécialistes prévoient encore huit à dix jours de temps vraiment hivernal.
Source: Yahoo News
Conséquence de ce spectacle insolite dans la deuxième ville de France, un millier d'automobilistes étaient bloqués en début d'après-midi sur les axes autoroutiers de la région.
Le préfet des Bouches-du-Rhône a interdit l'accès à toutes les autoroutes du département tandis que consigne était donnée aux automobilistes de rester à bord des voitures. "Les secours procéderont ensuite au ravitaillement des personnes bloquées", a expliqué un porte-parole de la préfecture.
Près de la moitié des 'naufragés' se trouvaient sur l'A7 entre Marseille et Aix-en-Provence et environ 300 autres sur l'A55, entre Martigues et Marseille, selon les marins-pompiers de Marseille.
Le ramassage scolaire a été annulé dans l'ensemble du département et les transports en commun de la ville de Marseille ont été suspendus.
Dès le début de la matinée, décision avait été prise de fermer l'aéroport Marseille-Provence, une situation qui pourrait durer jusqu'à jeudi matin, selon la direction.
De même, le gel des aiguillages a paralysé la gare de Marseille Saint-Charles, où aucun train n'a pu entrer après 08h00 du matin.
La SNCF a activé son plan de crise et annoncé l'interruption de la circulation de tous les trains TER, Corail et TGV pour l'ensemble de la journée en provenance et à destination de Marseille.
Soulignant que ces perturbations avaient été annoncées par Météo France, la CGT des cheminots estime dans un communiqué que les mesures prises par la SNCF "se sont révélées inefficaces et surtout insuffisantes."
Le syndicat y voit une conséquence de la "casse des services publics engagée par le gouvernement." "Il fut un temps où la SNCF était en capacité, dans des conditions analogues, d'assurer une meilleure continuité du service public", écrit-il.
Concernant le transport aérien, le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a demandé à l'Aviation civile une enquête sur les "dysfonctionnements inacceptables" ayant affecté dans la nuit de lundi à mardi les passagers à l'aéroport de Roissy.
Air France a dû annuler cette nuit-là 150 de ses vols sur les 400 programmés et a hébergé 3.000 passagers dans des hôtels. Mais 2.000 passagers ont dû dormir dans les aérogares de Roissy.
Après les intempéries du début de semaine, le reste de la France subissait quant à lui des températures négatives qui jetaient un froid "glacial" sur le pays, selon Météo France.
Les températures sont descendues jusqu'à -16 degrés au nord de la Seine, -10° à Paris, -12° à -8° du Centre à la Bretagne, -7° à -4° en allant de Limoges à Toulouse et -11° à -7° dans le Massif central, a précisé Météo France dans un communiqué.
Les spécialistes prévoient encore huit à dix jours de temps vraiment hivernal.
Source: Yahoo News
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