Maroc: la révolution reste sous contrôle
Le vent de la réforme souffle au Maroc aussi. Le roi Mohammed VI plaide pour une monarchie parlementaire sur le modèle espagnol. Manifestement, Mohammed VI, le roi du Maroc, n'a pas perdu la main. Certains, dans le royaume chérifien, commençaient à s'inquiéter depuis que des jeunes et des associations de la société civile, après des appels lancés, comme partout ailleurs dans le monde arabe, via Facebook et Twitter, avaient commencé à manifester chaque dimanche dans toutes les villes du Maroc. Ils réclamaient des emplois, plus de justice sociale, moins de corruption et de népotisme. Quelques audacieux réclamaient même une monarchie parlementaire. Mais dans ce pays où la révolution n'est pas à l'ordre du jour, et la contestation encore très policée, les partis ne s'étaient pas encore jetés dans la mêlée. Tous, y compris le Parti de la justice et du développement et le Parti islamiste présent au Parlement, se contentaient d'observer et d'attendre ce qu'allait faire le Palais avant de jeter de l'huile sur le feu et de faire descendre leurs troupes dans la rue.
La France envisage des frappes aériennes "ciblées" en Libye
La France, qui est devenue jeudi le premier pays à reconnaître l'organe de l'opposition au régime de Mouammar Kadhafi, souhaite également le brouillage des systèmes de transmission du commandement de Kadhafi. En pointe, Paris tente d'entraîner l'Union européenne
Tandis que les combats font toujours rage entre les insurgés et les forces pro-Kadhafi, Nicolas Sarkozy compte, selon une source proche du dossier, proposer à ses partenaires européens des «frappes aériennes ciblées» et «extrêmement limitées», ainsi que le brouillage des systèmes de transmission du commandement de Kadhafi. Il le ferait vendredi, à l'occasion d'un sommet spécial sur la Libye réunissant les 27 chefs d'État et de gouvernement. Interrogé à ce sujet, l'Élysée n'a pas confirmé. «On n'en est pas là. On va déjà demander les autorisations juridiques pour empêcher l'usage de la force par Kadhafi», a-t-on indiqué.
Mexique: La Cour suprême serait prête à examiner le dossier Cassez
Selon le site 20 Minutes.fr, la Cour suprême du Mexique aurait accepté d'examiner le recours en révision déposé par Florence Cassez. Le président de la Cour, Juan Silva, chargé d'examiner la constitutionnalité de sa sentence, aurait jugé la demande de la Française de 36 ans recevable. Cette information n'a pas été confirmée par d'autres sources.
Florence Cassez, dont la peine a été confirmée en appel puis en cassation, avait déposé, lundi, un recours en révision de son procès devant la Cour suprême mexicaine. Selon l'arrêt, dont Reuters a obtenu copie, Juan Silva a transmis le dossier à la première salle de cette instance, qui devra dire s'il y a effectivement matière à révision. 'La révision peut prendre selon les cas quelques semaines ou être très longue', a-t-on précisé de source diplomatique mexicaine. La Cour suprême représente le dernier recours possible au Mexique pour Florence Cassez. En cas d'échec, la défense de la jeune femme se tournera vers des institutions internationales.
La guerre des nerfs s'envenime en Côte d'Ivoire
Craignant un «guet-apens», Laurent Gbagbo, à la différence d'Alassane Ouattara, sera absent à cette réunion de l'Union africaine pour tenter de sortir de la crise ivoirienne.
La guerre des nerfs à laquelle se livrent Alassane Ouattara, président reconnu par les Nations unies, et son prédécesseur Laurent Gbagbo, qui se cramponne au pouvoir, est entrée dans une phase explosive. Avant la réunion d'Addis-Abeba, lors de laquelle un panel de cinq chefs d'État mandatés par l'Union africaine (UA) doit présenter jeudi sa stratégie de sortie de crise, les deux camps donnent libre cours à une propagande débridée. Par journaux interposés, ils s'accusent mutuellement de pratiquer la «terreur», la «barbarie» ou l'«épuration ethnique». À l'exception du quartier d'affaires du Plateau, auquel les embouteillages de sortie de bureau confèrent encore un air de vague normalité, une atmosphère de veillée d'armes flotte désormais sur Abidjan.
Libye: Trois soldats néerlendais seraient prochainement libérés
Les trois soldats néerlandais capturés lors d'une mission d'évacuation en Libye le mois dernier devaient être remis jeudi à une délégation européenne, a annoncé la télévision d'État libyenne. De son côté, un responsable grec a déclaré dans la soirée que les trois militaires rejoindraient prochainement la Grèce par avion.
La chaîne libyenne a précisé que les soldats étaient entrés illégalement dans le pays et qu'ils devaient être remis à une délégation en provenance de Malte et de Grèce. Elle n'a pas fourni d'autres précisions.
Mais selon un diplomate néerlandais proche du dossier, cité par la chaîne publique néerlandaise NOS, la libération n'est pas encore effective. "Nous espérons vraiment que cela se passera ce soir", a-t-il déclaré jeudi. "Mais nous n'en sommes pas sûrs."
Sources: Yahoo news
Le vent de la réforme souffle au Maroc aussi. Le roi Mohammed VI plaide pour une monarchie parlementaire sur le modèle espagnol. Manifestement, Mohammed VI, le roi du Maroc, n'a pas perdu la main. Certains, dans le royaume chérifien, commençaient à s'inquiéter depuis que des jeunes et des associations de la société civile, après des appels lancés, comme partout ailleurs dans le monde arabe, via Facebook et Twitter, avaient commencé à manifester chaque dimanche dans toutes les villes du Maroc. Ils réclamaient des emplois, plus de justice sociale, moins de corruption et de népotisme. Quelques audacieux réclamaient même une monarchie parlementaire. Mais dans ce pays où la révolution n'est pas à l'ordre du jour, et la contestation encore très policée, les partis ne s'étaient pas encore jetés dans la mêlée. Tous, y compris le Parti de la justice et du développement et le Parti islamiste présent au Parlement, se contentaient d'observer et d'attendre ce qu'allait faire le Palais avant de jeter de l'huile sur le feu et de faire descendre leurs troupes dans la rue.
La France envisage des frappes aériennes "ciblées" en Libye
La France, qui est devenue jeudi le premier pays à reconnaître l'organe de l'opposition au régime de Mouammar Kadhafi, souhaite également le brouillage des systèmes de transmission du commandement de Kadhafi. En pointe, Paris tente d'entraîner l'Union européenne
Tandis que les combats font toujours rage entre les insurgés et les forces pro-Kadhafi, Nicolas Sarkozy compte, selon une source proche du dossier, proposer à ses partenaires européens des «frappes aériennes ciblées» et «extrêmement limitées», ainsi que le brouillage des systèmes de transmission du commandement de Kadhafi. Il le ferait vendredi, à l'occasion d'un sommet spécial sur la Libye réunissant les 27 chefs d'État et de gouvernement. Interrogé à ce sujet, l'Élysée n'a pas confirmé. «On n'en est pas là. On va déjà demander les autorisations juridiques pour empêcher l'usage de la force par Kadhafi», a-t-on indiqué.
Mexique: La Cour suprême serait prête à examiner le dossier Cassez
Selon le site 20 Minutes.fr, la Cour suprême du Mexique aurait accepté d'examiner le recours en révision déposé par Florence Cassez. Le président de la Cour, Juan Silva, chargé d'examiner la constitutionnalité de sa sentence, aurait jugé la demande de la Française de 36 ans recevable. Cette information n'a pas été confirmée par d'autres sources.
Florence Cassez, dont la peine a été confirmée en appel puis en cassation, avait déposé, lundi, un recours en révision de son procès devant la Cour suprême mexicaine. Selon l'arrêt, dont Reuters a obtenu copie, Juan Silva a transmis le dossier à la première salle de cette instance, qui devra dire s'il y a effectivement matière à révision. 'La révision peut prendre selon les cas quelques semaines ou être très longue', a-t-on précisé de source diplomatique mexicaine. La Cour suprême représente le dernier recours possible au Mexique pour Florence Cassez. En cas d'échec, la défense de la jeune femme se tournera vers des institutions internationales.
La guerre des nerfs s'envenime en Côte d'Ivoire
Craignant un «guet-apens», Laurent Gbagbo, à la différence d'Alassane Ouattara, sera absent à cette réunion de l'Union africaine pour tenter de sortir de la crise ivoirienne.
La guerre des nerfs à laquelle se livrent Alassane Ouattara, président reconnu par les Nations unies, et son prédécesseur Laurent Gbagbo, qui se cramponne au pouvoir, est entrée dans une phase explosive. Avant la réunion d'Addis-Abeba, lors de laquelle un panel de cinq chefs d'État mandatés par l'Union africaine (UA) doit présenter jeudi sa stratégie de sortie de crise, les deux camps donnent libre cours à une propagande débridée. Par journaux interposés, ils s'accusent mutuellement de pratiquer la «terreur», la «barbarie» ou l'«épuration ethnique». À l'exception du quartier d'affaires du Plateau, auquel les embouteillages de sortie de bureau confèrent encore un air de vague normalité, une atmosphère de veillée d'armes flotte désormais sur Abidjan.
Libye: Trois soldats néerlendais seraient prochainement libérés
Les trois soldats néerlandais capturés lors d'une mission d'évacuation en Libye le mois dernier devaient être remis jeudi à une délégation européenne, a annoncé la télévision d'État libyenne. De son côté, un responsable grec a déclaré dans la soirée que les trois militaires rejoindraient prochainement la Grèce par avion.
La chaîne libyenne a précisé que les soldats étaient entrés illégalement dans le pays et qu'ils devaient être remis à une délégation en provenance de Malte et de Grèce. Elle n'a pas fourni d'autres précisions.
Mais selon un diplomate néerlandais proche du dossier, cité par la chaîne publique néerlandaise NOS, la libération n'est pas encore effective. "Nous espérons vraiment que cela se passera ce soir", a-t-il déclaré jeudi. "Mais nous n'en sommes pas sûrs."
Sources: Yahoo news
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