Photo Gerald Herbert/AP
British Petroleum use de tous les moyens techniques possibles et explore toutes les pistes permettant de boucher le puits d'où s'échappe le pétrole à l'origine de la gigantesque marée noire dans le golfe du Mexique, a déclaré lundi le commandant des garde-côtes Thad Allen. Si les équipes de BP étaient écartées, une telle décision susciterait la question suivante: "les remplacer par quoi?", a souligné Thad Allen lors d'un point de presse à la Maison Blanche. Aucune des tentatives de British Petroleum visant à stopper la fuite n'a jusqu'à présent été couronnée de succès, provoquant un sentiment de frustration croissant parmi les responsables locaux, la population et les scientifiques, mais aussi un profond scepticisme devant les efforts déployés. Les autorités fédérales sont également accusées de trop s'en remettre au géant pétrolier, auquel incombe le coût des opérations de nettoyage et de dépollution.(AP)
Les dispersants seraient efficaces et auraient peu d'impact environnemental
L'usage des dispersants par BP pour dissoudre le pétrole à la source de la fuite dans le golfe du Mexique a été efficace avec, pour l'instant, peu d'impact sur l'environnement, a estimé lundi Lisa Jackson, directrice de l'Agence américaine de l'Environnement (EPA).
"Etant donné les circonstances, les résultats d'ensemble sont jusqu'à présent positifs, nos systèmes de surveillance indiquent que les dispersants dissolvent le pétrole et accélèrent sa biodégradation avec des effets environnementaux, pour le moment, limités", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
Mais la responsable de l'EPA a aussi insisté à nouveau pour que BP évalue d'autres dispersants potentiellement moins toxiques pour l'écosystème et exprimé à cet égard son "mécontentement" quant à la réponse de la compagnie pétrolière. (AFP)
Selon le Figaro, l'administration Obama pourrait "s'engluer" dans la marée noire
Et si l'Administration Obama allait s'engluer dans la marée noire du golfe du Mexique au point d'y laisser des plumes politiques? La question est posée, au moment où ses partisans se mettent en ordre de bataille pour les élections de novembre.
Malgré la différence évidente de contexte, les nappes de brut rougeâtre qui arrivent sur les plages de Louisiane, menaçant le delta du Mississippi d'une catastrophe écologique , pourraient devenir le boulet de Barack Obama, comme Katrina avait été celui de George W. Bush. Les critiques ont d'ailleurs commencé à fuser côté républicain. «Il est manifeste que les ressources nécessaires pour protéger nos côtes ne sont toujours pas là: barrages, écumeuses, aspirateurs... Nous manquons de tout», s'indigne Bobby Jindal, le gouverneur républicain de la Louisiane. (Le Figaro)
Les dispersants seraient efficaces et auraient peu d'impact environnemental
L'usage des dispersants par BP pour dissoudre le pétrole à la source de la fuite dans le golfe du Mexique a été efficace avec, pour l'instant, peu d'impact sur l'environnement, a estimé lundi Lisa Jackson, directrice de l'Agence américaine de l'Environnement (EPA).
"Etant donné les circonstances, les résultats d'ensemble sont jusqu'à présent positifs, nos systèmes de surveillance indiquent que les dispersants dissolvent le pétrole et accélèrent sa biodégradation avec des effets environnementaux, pour le moment, limités", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
Mais la responsable de l'EPA a aussi insisté à nouveau pour que BP évalue d'autres dispersants potentiellement moins toxiques pour l'écosystème et exprimé à cet égard son "mécontentement" quant à la réponse de la compagnie pétrolière. (AFP)
Selon le Figaro, l'administration Obama pourrait "s'engluer" dans la marée noire
Et si l'Administration Obama allait s'engluer dans la marée noire du golfe du Mexique au point d'y laisser des plumes politiques? La question est posée, au moment où ses partisans se mettent en ordre de bataille pour les élections de novembre.
Malgré la différence évidente de contexte, les nappes de brut rougeâtre qui arrivent sur les plages de Louisiane, menaçant le delta du Mississippi d'une catastrophe écologique , pourraient devenir le boulet de Barack Obama, comme Katrina avait été celui de George W. Bush. Les critiques ont d'ailleurs commencé à fuser côté républicain. «Il est manifeste que les ressources nécessaires pour protéger nos côtes ne sont toujours pas là: barrages, écumeuses, aspirateurs... Nous manquons de tout», s'indigne Bobby Jindal, le gouverneur républicain de la Louisiane. (Le Figaro)
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