Comme lors de précédents défilés, les protestataires, tous vêtus de rouge, se sont rassemblés dans un parc avant de prendre la direction du complexe abritant les bureaux du Premier ministre Abhisit Vejjajiva, qu'ils ont rapidement assiégé en dépit des mesures de sécurité.
Scandant "va-t'en", "va-t'en", des manifestants ont utilisé deux grues pour dégager des conteneurs mis en place par la police pour bloquer des avenues menant à "Government House".
Les partisans de M. Thaksin, renversé en 2006 par des généraux royalistes, ont déjà encerclé à plusieurs reprises le siège du gouvernement depuis l'arrivée au pouvoir en décembre de M. Abhisit, qui a systématiquement rejeté leurs demandes en vue d'élections anticipées.
"Aujourd'hui, nous n'avons qu'un objectif qui est de renverser ce gouvernement", a déclaré Jatuporn Prompan, un des leaders du mouvement des "chemises rouges". Il a affirmé que les autorités, notamment des militaires, avaient empêché certains manifestants en province de venir à Bangkok.
M. Jatuporn a précisé que M. Thaksin, homme d'affaires de 59 ans qui s'est enfui à l'étranger pour échapper à une condamnation à deux ans de prison pour corruption dans son pays, chercherait à s'adresser à ses partisans, grâce à une liaison vidéo, soit jeudi, soit vendredi.
Environ 6.000 soldats et plus de 2.000 policiers ont été déployés pour garder le siège du gouvernement, autour duquel des barbelés ont été déroulés.
"Je suis sûr que le gouvernement n'aura pas à décréter l'état d'urgence mais, quoi qu'il arrive, nous sommes prêts à faire face" à la situation, a dit le Premier ministre après être allé distribuer des "chèque-cadeaux" gouvernementaux à des Thaïlandais à faibles revenus pour les aider à faire face à la crise économique.
Des opposants ont affirmé que les "chemises rouges" n'avaient aucunement l'intention de s'inspirer des actions des "chemises jaunes", mouvement royaliste rival qui avait pris d'assaut et occupé pendant trois mois en 2008 le siège du gouvernement, alors que des lieutenants de M. Thaksin étaient revenus au pouvoir, à la faveur d'élections.
Les "chemises jaunes" avaient également forcé la fermeture en novembre dernier des deux aéroports de Bangkok, et leur action n'avait pris fin qu'après une décision de la Cour constitutionnelle, qui avait abouti à l'éviction du gouvernement pro-Thaksin, en décembre.
M. Abhisit, 44 ans, a ensuite été élu Premier ministre par le Parlement à la faveur d'un renversement d'alliance politique, mais les "chemises rouges" affirment que son arrivée au pouvoir n'a pas été démocratique et qu'il est la "marionnette" de la puissante armée thaïlandaise.
Samedi dernier, M. Abhisit et cinq de ses ministres ont surmonté sans difficulté l'épreuve d'une motion de censure déposée par l'opposition au Parlement après deux jours de débats autour d'accusations de corruption.
Source: Yahoo News
Scandant "va-t'en", "va-t'en", des manifestants ont utilisé deux grues pour dégager des conteneurs mis en place par la police pour bloquer des avenues menant à "Government House".
Les partisans de M. Thaksin, renversé en 2006 par des généraux royalistes, ont déjà encerclé à plusieurs reprises le siège du gouvernement depuis l'arrivée au pouvoir en décembre de M. Abhisit, qui a systématiquement rejeté leurs demandes en vue d'élections anticipées.
"Aujourd'hui, nous n'avons qu'un objectif qui est de renverser ce gouvernement", a déclaré Jatuporn Prompan, un des leaders du mouvement des "chemises rouges". Il a affirmé que les autorités, notamment des militaires, avaient empêché certains manifestants en province de venir à Bangkok.
M. Jatuporn a précisé que M. Thaksin, homme d'affaires de 59 ans qui s'est enfui à l'étranger pour échapper à une condamnation à deux ans de prison pour corruption dans son pays, chercherait à s'adresser à ses partisans, grâce à une liaison vidéo, soit jeudi, soit vendredi.
Environ 6.000 soldats et plus de 2.000 policiers ont été déployés pour garder le siège du gouvernement, autour duquel des barbelés ont été déroulés.
"Je suis sûr que le gouvernement n'aura pas à décréter l'état d'urgence mais, quoi qu'il arrive, nous sommes prêts à faire face" à la situation, a dit le Premier ministre après être allé distribuer des "chèque-cadeaux" gouvernementaux à des Thaïlandais à faibles revenus pour les aider à faire face à la crise économique.
Des opposants ont affirmé que les "chemises rouges" n'avaient aucunement l'intention de s'inspirer des actions des "chemises jaunes", mouvement royaliste rival qui avait pris d'assaut et occupé pendant trois mois en 2008 le siège du gouvernement, alors que des lieutenants de M. Thaksin étaient revenus au pouvoir, à la faveur d'élections.
Les "chemises jaunes" avaient également forcé la fermeture en novembre dernier des deux aéroports de Bangkok, et leur action n'avait pris fin qu'après une décision de la Cour constitutionnelle, qui avait abouti à l'éviction du gouvernement pro-Thaksin, en décembre.
M. Abhisit, 44 ans, a ensuite été élu Premier ministre par le Parlement à la faveur d'un renversement d'alliance politique, mais les "chemises rouges" affirment que son arrivée au pouvoir n'a pas été démocratique et qu'il est la "marionnette" de la puissante armée thaïlandaise.
Samedi dernier, M. Abhisit et cinq de ses ministres ont surmonté sans difficulté l'épreuve d'une motion de censure déposée par l'opposition au Parlement après deux jours de débats autour d'accusations de corruption.
Source: Yahoo News
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