Depuis que la bande de Gaza est passée sous le contrôle des islamistes du Hamas à la mi-juin, le poste de Rafah est la plupart du temps fermé.
"Nous répondons à ton appel, Dieu unique !", scandaient les manifestants en reprenant un chant entonné par les pèlerins en Arabie saoudite. "Nous partons prier Dieu et rien ne nous arrêtera!", a de son côté lancé Abou Ali, un pèlerin de 55 ans.
Selon les règles fixées par le royaume wahhabite, gardien des lieux saints de l'islam, la bande de Gaza a peut envoyer un contingent de 2.200 pèlerins.
Mais les candidats au "hadj" se sont inscrits tant auprès du Hamas que du Fatah rival du président Mahmoud Abbas, et l'on ignore à ce stade si les autorités égyptiennes ou israéliennes ouvriront les grilles de Rafah pour permettre le passage des pèlerins gazaouites.
Le "hadj", qui fait partie des cinq "piliers de l'islam", dure cinq jours et débutera cette année en décembre mais selon les enseignements de l'islam, les pèlerins venus du monde entier doivent arriver en avance sur le sol saoudien.
L'Etat hébreu, qui a décrété la bande de Gaza "entité ennemie", a renforcé son quasi-bouclage de l'étroite bande côtière depuis la prise de contrôle par la force du Hamas.
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