Le Mali reste dans la bouilloire. La nébuleuse islamiste reste incapable de débouter les forces gouvernementales et françaises. L’annonce du retrait de soldats de l'opération serval incommode les Touaregs que l'on désignera comme contorsionnistes du pays. A raison car personne n'en veut alors qu'ils sont à bonne adresse. La politique actuel d'IBK est donc nul et non avenue. Il n'a pas, comme son nouveau président l'avait promis, parachevé le processus de réconciliation nationale avec les rebelles touaregs alors que, dans le même temps, la France, n'a pas «fini le travail» sur le terrain mouvant de la lutte antiterroriste contre al-Qaida et ses alliés. Bamako accepte de reprendre les négociations avec les groupes armés touaregs après son échec militaire à Kidal. Le Mali n'est pas tiré d'affaire. Neuf mois après l'élection à la tête de l'État d'Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, la paix avec les «hommes bleus» reste un mirage. Les accords de cessez-le-feu de juin 2013, entre Bamako et les groupes armés touaregs, pour permettre la tenue du scrutin présidentiel durant l'été dernier sont restés lettre morte. Et dix-sept mois après le déclenchement de l'opération «Serval», la sécurité n'est pas revenue dans le nord du pays.
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