Au Mali, soucieux d'"instaurer une relation de confiance et de partenariat" selon son entourage, M. Hortefeux entamera son séjour par une visite des collections du musée de l'histoire nationale du Mali et d'une exposition organisée dans le cadre de la biennale de Bamako. Est ce pour reconaitre enfin que "l'Homme africain" a son histoire? Hé bien oui!
Une façon de montrer que la France s'intéresse à l'histoire et à la culture de ce pays, un des plus pauvres du monde, et sans doute aussi d'adoucir l'image de la France, un peu écornée par le discours du président Nicolas Sarkozy fin juillet à Dakar et la politique de l'immigration "concertée" qui barre de fait l'entrée du territoire à une majorité d'Africains.
Deux immigrés sur trois en France sont actuellement originaires d'Afrique.
La visite, essentiellement "institutionnelle", fait suite à l'entretien entre les présidents Sarkozy et Toumani Touré fin octobre à Paris.
Des entretiens avec le président Touré et le ministre des Maliens de l'extérieur, Badra Alou Macalou, devraient aussi permettre à M. Hortefeux de développer le concept du codéveloppement dont il entend faire un des piliers de sa politique.
Cette volonté de développer l'économie des pays à forte immigration pour que leurs habitants choisissent de rester au pays avait déjà été affirmée en son temps par Lionel Jospin, alors Premier ministre.
A Cotonou, au Bénin, où il se rend pour la deuxième fois depuis sa prise de fonction --son précédent voyage ayant eu lieu en juin--, M. Hortefeux conservera sa casquette du codévelopement pour une réunion de travail avec le ministre de la Santé Kessilé-Saré Tchala et les équipes médicales bénéficiaires de l'aide médicale de la France.
Il remettra à cette occasion du matériel médical fourni gracieusement par la France, qui a décidé d'affecter de 2 à 2,5 millions d'euros au secteur de la santé béninois pour la lutte contre le paludisme, la protection sociale des médecins et la formation en France de spécialistes, selon le ministère.
Brice Hortefeux signera avec le ministre des Affaires étrangères Moussa Okanla un accord de gestion concertée des flux migratoires.
Depuis 2006, trois accords de ce type ont été signés avec le Sénégal, le Gabon et la République du Congo. Ils comprennent en général trois volets: organisation de la migration légale, lutte contre l'immigration irrégulière et codéveloppement et développement.
Ils appartiennent "à une nouvelle génération d'accords concernant les questions migratoires selon une conception très équilibrée qui tient compte à la fois des impératifs et des réalités des pays d'origine, ainsi que des impératifs et des réalités des pays de destination", avait fait valoir M. Hortefeux en octobre à Brazzaville, lors de la signature de l'accord avec le Congo.
Une façon de montrer que la France s'intéresse à l'histoire et à la culture de ce pays, un des plus pauvres du monde, et sans doute aussi d'adoucir l'image de la France, un peu écornée par le discours du président Nicolas Sarkozy fin juillet à Dakar et la politique de l'immigration "concertée" qui barre de fait l'entrée du territoire à une majorité d'Africains.
Deux immigrés sur trois en France sont actuellement originaires d'Afrique.
La visite, essentiellement "institutionnelle", fait suite à l'entretien entre les présidents Sarkozy et Toumani Touré fin octobre à Paris.
Des entretiens avec le président Touré et le ministre des Maliens de l'extérieur, Badra Alou Macalou, devraient aussi permettre à M. Hortefeux de développer le concept du codéveloppement dont il entend faire un des piliers de sa politique.
Cette volonté de développer l'économie des pays à forte immigration pour que leurs habitants choisissent de rester au pays avait déjà été affirmée en son temps par Lionel Jospin, alors Premier ministre.
A Cotonou, au Bénin, où il se rend pour la deuxième fois depuis sa prise de fonction --son précédent voyage ayant eu lieu en juin--, M. Hortefeux conservera sa casquette du codévelopement pour une réunion de travail avec le ministre de la Santé Kessilé-Saré Tchala et les équipes médicales bénéficiaires de l'aide médicale de la France.
Il remettra à cette occasion du matériel médical fourni gracieusement par la France, qui a décidé d'affecter de 2 à 2,5 millions d'euros au secteur de la santé béninois pour la lutte contre le paludisme, la protection sociale des médecins et la formation en France de spécialistes, selon le ministère.
Brice Hortefeux signera avec le ministre des Affaires étrangères Moussa Okanla un accord de gestion concertée des flux migratoires.
Depuis 2006, trois accords de ce type ont été signés avec le Sénégal, le Gabon et la République du Congo. Ils comprennent en général trois volets: organisation de la migration légale, lutte contre l'immigration irrégulière et codéveloppement et développement.
Ils appartiennent "à une nouvelle génération d'accords concernant les questions migratoires selon une conception très équilibrée qui tient compte à la fois des impératifs et des réalités des pays d'origine, ainsi que des impératifs et des réalités des pays de destination", avait fait valoir M. Hortefeux en octobre à Brazzaville, lors de la signature de l'accord avec le Congo.
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