« En cohérence avec l’impératif d’endiguer la menace au sud, elle se traduira par une réduction de nos empreintes militaires les plus au nord. Ces fermetures s’étaleront sur le second semestre de l’année 2021 et seront achevées d’ici la fin de l’année 2022…Kidal et Sali Tombouctou seront ainsi progressivement dégrainées. Notre présence militaire au Sahel s’articulera autour de deux missions. La première consistera à poursuivre la neutralisation et la désorganisation du haut commandement des deux organisations ennemies. La deuxième mission se concentrera sur l’appui de la montée en puissance des armées de la région »
Nous retenons de ce discours du président Macron, la volonté de la France de garder une partie de ses soldats sur le sol malien. Cela laisse entendre l’échec de la France dans ses différentes opérations au Sahel, rappelons que plus de 5100 soldats français ont été déployés dans le cadre de l'opération Barkhane et qu’un groupe de colonels avait poussé à la démission en août 2020 le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. La France serait-elle en mauvaise posture ? Essaierait-elle de masquer son impuissance et de ce fait son incapacité à contrôler la situation au Sahel, notamment au Nord Mali ?
Car, rappelons-le, la France est apparue sur le sol Malien depuis 2012 dans le but d’éloigner un tant soit peu la menace Djihadiste grandissant dans la région mais aussi de garder un œil sur la frontière avec l’Europe afin de limiter le flux de migrants. C’est ainsi qu’elle a déployé 5100 soldats français dans le cadre de l’opération Barkhane et par la suite a menée plusieurs opérations dans le cadre du maintien de la paix dans la région. L’opération fut vraisemblablement un échec pour plusieurs raisons. La première étant le nombre de soldats français sur le sol Sahélien, 5100 soldats c’est quand même peu pour une région grande comme l’Europe de l’Est. La deuxième raison serait que les troupes françaises ne maitrisaient pas correctement le terrain sur lequel elles étaient déployés, les groupes armés djihadistes changeant constamment de stratégie, d’où le replie, qui disons-le est en soi un repli stratégique des troupes françaises du sol Sahélien.
Tous nos regards sont dès à présents tournés vers les autorités maliennes pour savoir comment elles gèreront cette situation seules; elles qui rappelons-le accusaient les français de trop s’ingérer dans les affaires internes du pays.
Car, rappelons-le, la France est apparue sur le sol Malien depuis 2012 dans le but d’éloigner un tant soit peu la menace Djihadiste grandissant dans la région mais aussi de garder un œil sur la frontière avec l’Europe afin de limiter le flux de migrants. C’est ainsi qu’elle a déployé 5100 soldats français dans le cadre de l’opération Barkhane et par la suite a menée plusieurs opérations dans le cadre du maintien de la paix dans la région. L’opération fut vraisemblablement un échec pour plusieurs raisons. La première étant le nombre de soldats français sur le sol Sahélien, 5100 soldats c’est quand même peu pour une région grande comme l’Europe de l’Est. La deuxième raison serait que les troupes françaises ne maitrisaient pas correctement le terrain sur lequel elles étaient déployés, les groupes armés djihadistes changeant constamment de stratégie, d’où le replie, qui disons-le est en soi un repli stratégique des troupes françaises du sol Sahélien.
Tous nos regards sont dès à présents tournés vers les autorités maliennes pour savoir comment elles gèreront cette situation seules; elles qui rappelons-le accusaient les français de trop s’ingérer dans les affaires internes du pays.
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