"Nous espérons pouvoir non seulement commencer bientôt les négociations sur un nouvel accord de partenariat, mais avoir dans un avenir proche un projet d'accord", a déclaré le président russe Vladimir Poutine devant le Premier ministre portugais José Socrates, hôte de ce sommet UE-Russie, et les responsables de la Commission européenne.
M. Poutine n'a pas dit quel rôle pourrait jouer le nouveau gouvernement polonais du libéral pro-UE Donald Tusk, qui a dit qu'il espérait améliorer les relations avec Moscou.
Le gouvernement sortant des frères Kaczynski bloque depuis un an l'ouverture de ces négociations en raison d'un embargo russe sur la viande polonaise, que Moscou refuse de lever malgré les efforts de conciliation de Bruxelles.
La commissaire européenne aux Affaires extérieures, Benita Ferrero-Waldner, qui participait au sommet, a espéré elle aussi que les pourparlers pourraient démarrer au prochain sommet UE-Russie, attendu en mai 2008.
"J'espère que peut-être au prochain sommet on pourra commencer les négociations sur cet accord", a-t-elle indiqué à l'AFP, soulignant que les chances de déblocage seraient d'autant plus grandes au printemps que les élections législatives et présidentielle russes seront passées.
Le nouvel accord de partenariat doit renfermer un volet clé sur les questions énergétiques, dont les Européens espèrent qu'il apportera plus de transparence, réciprocité et ouverture dans leurs échanges énergétiques avec Moscou.
25% de la consommation européenne d'hydrocarbures vient de Russie, une dépendance inquiétante pour les Européens qui voudraient pouvoir investir plus librement dans la production en Russie.
Les Russes, eux, demandent à pouvoir investir dans les réseaux européens de distribution, mais beaucoup d'Européens redoutent les appétits du géant gazier Gazprom, dont les dirigeants sont proches du Kremlin. La Commission européenne a récemment proposé une clause déjà surnommée "anti-Gazprom" car elle limiterait l'accès des fournisseurs des pays tiers aux réseaux européens.
"L'idée que les Russes arrivent avec leur argent terrifiant, leurs horribles investissements, qu'ils vont tout acheter, au mieux c'est comique!", a rétorqué lors du sommet M. Poutine, selon le texte de son discours.
Un accord sur l'instauration d'un système d'alerte précoce en cas de risque d'interruption des livraisons russes d'hydrocabures devait être entériné. Un accord a été signé augmentant les quotas d'importation d'acier russe vers l'Europe pour 2007 et 2008.
M. Poutine devait aussi annoncer des cofinancements russes pour améliorer la coopération transfrontalière. Les camions venant de l'UE sont souvent confrontés à jusqu'à 50 km de file d'attente pour entrer en Russie.
Malgré ces petites avancées, et alors que les investissements entre UE et Russie sont en plein boom, les Européens redoutaient que l'ambiance ne soit gâchée - comme ce fut le cas au dernier sommet de Samara (Russie) en mai - par des déclarations du président russe sur les sujets qui fâchent, comme il en a fait dès son arrivée jeudi sur l'Iran et sur le Kosovo.
"Rien ne contribuera plus à la paix dans le monde qu'une bonne relation, stable et durable, entre l'Union européenne et la Russie", assurait M. Socrates à son arrivée au sommet.
Mais beaucoup de diplomates européens considèrent que le fossé entre Russes et Européens persistera pendant encore au moins un an, en attendant de connaître en mars le nom du successeur de M. Poutine au Kremlin et de pouvoir renforcer la politique étrangère européenne avec l'entrée en vigueur en 2009 du nouveau traité européen.
M. Poutine n'a pas dit quel rôle pourrait jouer le nouveau gouvernement polonais du libéral pro-UE Donald Tusk, qui a dit qu'il espérait améliorer les relations avec Moscou.
Le gouvernement sortant des frères Kaczynski bloque depuis un an l'ouverture de ces négociations en raison d'un embargo russe sur la viande polonaise, que Moscou refuse de lever malgré les efforts de conciliation de Bruxelles.
La commissaire européenne aux Affaires extérieures, Benita Ferrero-Waldner, qui participait au sommet, a espéré elle aussi que les pourparlers pourraient démarrer au prochain sommet UE-Russie, attendu en mai 2008.
"J'espère que peut-être au prochain sommet on pourra commencer les négociations sur cet accord", a-t-elle indiqué à l'AFP, soulignant que les chances de déblocage seraient d'autant plus grandes au printemps que les élections législatives et présidentielle russes seront passées.
Le nouvel accord de partenariat doit renfermer un volet clé sur les questions énergétiques, dont les Européens espèrent qu'il apportera plus de transparence, réciprocité et ouverture dans leurs échanges énergétiques avec Moscou.
25% de la consommation européenne d'hydrocarbures vient de Russie, une dépendance inquiétante pour les Européens qui voudraient pouvoir investir plus librement dans la production en Russie.
Les Russes, eux, demandent à pouvoir investir dans les réseaux européens de distribution, mais beaucoup d'Européens redoutent les appétits du géant gazier Gazprom, dont les dirigeants sont proches du Kremlin. La Commission européenne a récemment proposé une clause déjà surnommée "anti-Gazprom" car elle limiterait l'accès des fournisseurs des pays tiers aux réseaux européens.
"L'idée que les Russes arrivent avec leur argent terrifiant, leurs horribles investissements, qu'ils vont tout acheter, au mieux c'est comique!", a rétorqué lors du sommet M. Poutine, selon le texte de son discours.
Un accord sur l'instauration d'un système d'alerte précoce en cas de risque d'interruption des livraisons russes d'hydrocabures devait être entériné. Un accord a été signé augmentant les quotas d'importation d'acier russe vers l'Europe pour 2007 et 2008.
M. Poutine devait aussi annoncer des cofinancements russes pour améliorer la coopération transfrontalière. Les camions venant de l'UE sont souvent confrontés à jusqu'à 50 km de file d'attente pour entrer en Russie.
Malgré ces petites avancées, et alors que les investissements entre UE et Russie sont en plein boom, les Européens redoutaient que l'ambiance ne soit gâchée - comme ce fut le cas au dernier sommet de Samara (Russie) en mai - par des déclarations du président russe sur les sujets qui fâchent, comme il en a fait dès son arrivée jeudi sur l'Iran et sur le Kosovo.
"Rien ne contribuera plus à la paix dans le monde qu'une bonne relation, stable et durable, entre l'Union européenne et la Russie", assurait M. Socrates à son arrivée au sommet.
Mais beaucoup de diplomates européens considèrent que le fossé entre Russes et Européens persistera pendant encore au moins un an, en attendant de connaître en mars le nom du successeur de M. Poutine au Kremlin et de pouvoir renforcer la politique étrangère européenne avec l'entrée en vigueur en 2009 du nouveau traité européen.
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