"Les médiateurs de la crise malgache annoncent la suspension jusqu'à nouvel ordre des négociations en terre malgache", souligne un communiqué conjoint des envoyés spéciaux de l'UA, de l'ONU et de l'OIF.
Samedi, Andry Rajoelina, le chef de la transition à Madagascar, avait annoncé qu'il avait appelé ses représentants à ne plus participer aux négociations. Il avait entre autres refusé que les discussions portent sur un éventuel retour de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Ablassé Ouedraogo, l'envoyé de l'UA, a expliqué mardi la décision de suspendre les entretiens par l'existence d'un "blocage, causé par des raidissements et des préalables posés par les négociateurs". "On tournait en rond", a ajouté Edem Kodjo, envoyé spécial de l'OIF, qui a également parlé de "retours en arrière sur des principes qui semblaient acquis".
Aucun délai n'a été fixé concernant cette suspension, mais selon Tiébilé Dramé, envoyé spécial des Nations Unies, "cette pause devrait permettre aux protagonistes malgaches de réfléchir au risque que Madagascar court avec l'enlisement, et au risque que chacun fait prendre au pays".
Il a également précisé que "ce temps devrait également permettre à la médiation internationale de réfléchir à sa stratégie face au blocage".
Ablassé Ouedraogo a cependant refusé de parler d'échec. "La médiation n'est pas finie, mais à un moment donné, il faut savoir prendre une pause", a-t-il souligné.
Des représentants du dirigeant Andry Rajoelina, soutenu par l'armée, et de Marc Ravalomanana qui a lâché les rênes du pays en mars ont participé aux discussions, qui visent à rétablir l'ordre constitutionnel dans l'île. M. Rajoelina a pris la tête l'an dernier d'une campagne visant le président malgache, campagne qui avec l'aide de militaires s'est soldée par le départ de M. Ravalomanana.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Samedi, Andry Rajoelina, le chef de la transition à Madagascar, avait annoncé qu'il avait appelé ses représentants à ne plus participer aux négociations. Il avait entre autres refusé que les discussions portent sur un éventuel retour de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Ablassé Ouedraogo, l'envoyé de l'UA, a expliqué mardi la décision de suspendre les entretiens par l'existence d'un "blocage, causé par des raidissements et des préalables posés par les négociateurs". "On tournait en rond", a ajouté Edem Kodjo, envoyé spécial de l'OIF, qui a également parlé de "retours en arrière sur des principes qui semblaient acquis".
Aucun délai n'a été fixé concernant cette suspension, mais selon Tiébilé Dramé, envoyé spécial des Nations Unies, "cette pause devrait permettre aux protagonistes malgaches de réfléchir au risque que Madagascar court avec l'enlisement, et au risque que chacun fait prendre au pays".
Il a également précisé que "ce temps devrait également permettre à la médiation internationale de réfléchir à sa stratégie face au blocage".
Ablassé Ouedraogo a cependant refusé de parler d'échec. "La médiation n'est pas finie, mais à un moment donné, il faut savoir prendre une pause", a-t-il souligné.
Des représentants du dirigeant Andry Rajoelina, soutenu par l'armée, et de Marc Ravalomanana qui a lâché les rênes du pays en mars ont participé aux discussions, qui visent à rétablir l'ordre constitutionnel dans l'île. M. Rajoelina a pris la tête l'an dernier d'une campagne visant le président malgache, campagne qui avec l'aide de militaires s'est soldée par le départ de M. Ravalomanana.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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