"En cette période de crise politique, je compatis et je soutiens moralement toutes les familles qui ont eu des décès", écrit la ministre dans un texte daté d'hier, assurant: "en tant que mère je n'accepte pas cette violence".
"Selon ce qui avait été convenu au niveau du gouvernement, les forces de l'ordre étaient censées protéger la population et ses biens", a poursuivi Mme Manorohanta ajoutant: "alors, après tout ce qui s'est passé, je décide de ne plus faire partie de ce gouvernement à partir de ce moment.
Au moins 28 personnes ont été tuées et 212 blessées samedi à Antananarivo par la garde présidentielle lors de la dispersion d'une manifestation appelée par le maire de la capitale, Andry Rajoelina, engagé dans un bras de fer contre le régime du président Marc Ravalomanana.
La garde présidentielle a tiré sur des partisans de M. Rajoelina qui marchaient, à l'appel du maire, sur le palais abritant le bureau du président dans le centre d'Antananarivo.
En tout, une centaine de personnes ont été tuées dans les violences qui ont émaillé depuis le 26 janvier le bras de fer entre M. Rajoelina -destitué de ses fonctions de maire par le pouvoir central- et le président Ravalomanana dans la grande île de l'océan Indien.
M. Rajoelina, qui s'est autoproclamé en charge de la gestion des affaires du pays, s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population touchée par des difficultés économiques et attachée au respect des libertés publiques.
Hier, le calme est revenu dans la capitale, où M. Rajoelina a appelé lundi à une journée de "deuil national".
Les activités étaient normales ce lundi matin dans la ville, a constaté votre fidèle éditrice.'
Source: Yahoo News
"Selon ce qui avait été convenu au niveau du gouvernement, les forces de l'ordre étaient censées protéger la population et ses biens", a poursuivi Mme Manorohanta ajoutant: "alors, après tout ce qui s'est passé, je décide de ne plus faire partie de ce gouvernement à partir de ce moment.
Au moins 28 personnes ont été tuées et 212 blessées samedi à Antananarivo par la garde présidentielle lors de la dispersion d'une manifestation appelée par le maire de la capitale, Andry Rajoelina, engagé dans un bras de fer contre le régime du président Marc Ravalomanana.
La garde présidentielle a tiré sur des partisans de M. Rajoelina qui marchaient, à l'appel du maire, sur le palais abritant le bureau du président dans le centre d'Antananarivo.
En tout, une centaine de personnes ont été tuées dans les violences qui ont émaillé depuis le 26 janvier le bras de fer entre M. Rajoelina -destitué de ses fonctions de maire par le pouvoir central- et le président Ravalomanana dans la grande île de l'océan Indien.
M. Rajoelina, qui s'est autoproclamé en charge de la gestion des affaires du pays, s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population touchée par des difficultés économiques et attachée au respect des libertés publiques.
Hier, le calme est revenu dans la capitale, où M. Rajoelina a appelé lundi à une journée de "deuil national".
Les activités étaient normales ce lundi matin dans la ville, a constaté votre fidèle éditrice.'
Source: Yahoo News
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