Le président en exercice de Madagascar, Andry Rajoelina n'a plus que quelques heures devant lui. La semaine dernière, le commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA), Ramdane Lamamra lui a fixé un ultimatum qui expire ce mardi soir à minuit. En cause, le non-respect du chef de l'Etat des accords de Maputo, signés en août 2009 avec ses trois prédécesseurs Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana, chassé du pouvoir il y a un an par l'armée en mars 2009, alliée à Andry Rajoelina -, qui prévoit un partage du pouvoir entre les quatre mouvances politiques.
Le gouvernement d'union nationale n'a toujours pas vu le jour. D'où l'idée de sanctions ciblées. Ramtane Lamamra veut punir Andry Rajoelina, son Premier ministre, Camille Vital et d'autres membres du gouvernement en leur interdisant de voyager à l'étranger. Le commissaire évoque également des gels d'avoirs financiers et une éventuelle interdiction d'assister aux activités d'organisations internationales non africaines, comme les rendez-vous onusiens. Le Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) de l'UA se réunit ce merdredi 17 mars pour valider la liste des sanctionnés.
Les sanctions sont-elles suffisamment contraignantes? Elles ne visent que quelques personnes De même, l'Union africaine ne demande pas aux voisins africains de Madagascar de rompre leurs relations diplomatiques avec la Grande île. Et il n'est pas certain que l'ONU et l'Union européenne la Norvège et la France n'ont pas bloqué l'aide humanitaire qu'ils apportent à l'Etat malgache après le coup d'Etat, survenue en mars 2009.
Source: lexpresse.fr via Yahoo
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