Lula a été très applaudi à l'issue d'un discours au sommet de l'OIT dans lequel il a reproché aux pays riches d'avoir plongé le monde dans la récession. "Rien que cette année, 50 millions de travailleurs pourraient perdre leur emploi", a-t-il déclaré, accusant certains pays de "chercher à transférer le poids" de la crise sur les plus vulnérables dans leur société, comme les immigrants clandestins. "C'est là où la face cachée de la mondialisation apparaît", a-t-il affirmé. "La xénophobie est en augmentation."
Mais Lula a reçu un accueil bien différent à l'autre bout du complexe des Nations unies à Genève, dans les locaux du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. L'ONG américaine Human Rights Watch a dénoncé l'attitude de son pays à l'égard de gouvernements qui ne respectent pas les droits de l'homme.
"Le soutien du Brésil à des gouvernements" bafouant les droits de l'Homme "nuit au travail du Conseil des droits de l'Homme", a affirmé Julie de Rivero, la directrice de HRW à Genève, citant l'abstention du Brésil sur des résolutions critiquant les camps de travail et la torture en Corée du Nord, les viols en République démocratique du Congo (RDC) et de possibles crimes de guerre au Sri Lanka.
"Le Brésil semble plus soucieux de ne pas froisser les auteurs de violations que de mettre en oeuvre le mandat du Conseil pour répondre aux violations", a-t-elle poursuivi. "Le Brésil se met du côté des auteurs de violations des droits de l'Homme plutôt que de leurs victimes." Connectas, une organisation brésilienne, a également critiqué la position selon elle ambigu du gouvernement brésilien sur le Soudan, avec en toile de fond la question du Darfour.
Le président Lula a répondu qu'à son avis dénoncer des Etats ne permettait pas de faire avancer les choses. "Les gouvernements qui se sentent attaqués tendent à se radicaliser et à s'isoler", a-t-il affirmé. "Il n'est dans l'intérêt de personne d'avoir un environnement qui favorise le ressentiment et nourrit l'intolérance."
Lors de son discours de 20 minutes au Conseil, il n'a formulé aucune critique contre la Corée du Nord, la Birmanie ou encore le Soudan, préférant évoquer les conséquences à ses yeux de la crise mondiale sur les droits de l'Homme.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Mais Lula a reçu un accueil bien différent à l'autre bout du complexe des Nations unies à Genève, dans les locaux du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. L'ONG américaine Human Rights Watch a dénoncé l'attitude de son pays à l'égard de gouvernements qui ne respectent pas les droits de l'homme.
"Le soutien du Brésil à des gouvernements" bafouant les droits de l'Homme "nuit au travail du Conseil des droits de l'Homme", a affirmé Julie de Rivero, la directrice de HRW à Genève, citant l'abstention du Brésil sur des résolutions critiquant les camps de travail et la torture en Corée du Nord, les viols en République démocratique du Congo (RDC) et de possibles crimes de guerre au Sri Lanka.
"Le Brésil semble plus soucieux de ne pas froisser les auteurs de violations que de mettre en oeuvre le mandat du Conseil pour répondre aux violations", a-t-elle poursuivi. "Le Brésil se met du côté des auteurs de violations des droits de l'Homme plutôt que de leurs victimes." Connectas, une organisation brésilienne, a également critiqué la position selon elle ambigu du gouvernement brésilien sur le Soudan, avec en toile de fond la question du Darfour.
Le président Lula a répondu qu'à son avis dénoncer des Etats ne permettait pas de faire avancer les choses. "Les gouvernements qui se sentent attaqués tendent à se radicaliser et à s'isoler", a-t-il affirmé. "Il n'est dans l'intérêt de personne d'avoir un environnement qui favorise le ressentiment et nourrit l'intolérance."
Lors de son discours de 20 minutes au Conseil, il n'a formulé aucune critique contre la Corée du Nord, la Birmanie ou encore le Soudan, préférant évoquer les conséquences à ses yeux de la crise mondiale sur les droits de l'Homme.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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