"A l'heure où je vous parle, j'ai une petite idée du nombre de grévistes d'aujourd'hui, qui devrait être aux alentours de 20%", a-t-il dit, disant se fonder sur les déclarations préalables des grévistes, désormais obligatoires.
Dans les écoles maternelles et primaires, le SNUipp-FSU tablait sur 31% d'enseignants en grève avec de grandes disparités - entre 9% et 55% - selon les départements. Aucun chiffre n'est disponible pour le secondaire, où les enseignants ne sont pas tenus de se déclarer grévistes en avance.
Les enseignants sont appelés à la grève par la fédération FSU, majoritaire, la Ferc-CGT et Sud-Education. Les organisations lycéennes Fidl et UNL et l'Union des étudiants de France (Unef) s'y sont jointes.
L'appel à la grève a été lancé il y a un mois contre les suppressions de postes, pour une révision de la réforme de la formation des enseignants et pour une revalorisation des salaires.
Le projet de budget 2010 prévoit la suppression de 16.000 postes supplémentaires l'année prochaine, ce qui porte le chiffre à 50.000 suppressions en trois ans dans l'Education.
Luc Chatel a déclaré qu'il n'était pas question de revenir sur cette orientation. "Cette politique nous permet de mettre en place la revalorisation financière des enseignants, qui est très attendue", a-t-il dit.
Il y aura encore des suppressions de postes en 2011, a laissé entendre le ministre. "Le président de la République n'a m'a pas demandé et n'a pas annoncé qu'il allait revenir sur sa politique du non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux."
Il a précisé par ailleurs que, dans le cadre d'une négociation en cours, serait envisagée la création d'une médecine du travail pour les enseignants.
Des manifestations sont prévues sur tout le territoire, dont certaines communes avec La Poste. A Paris, le défilé partira de Port-Royal à 14h30.
Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), s'est déclaré favorable à une "convergence" des mouvements de contestation.
"Il y a quelque chose qui est en train de se passer dans le pays", a-t-il dit. Il souligne que les économies réalisées par les suppressions de postes de fonctionnaires sont annulées par les déductions fiscales du "bouclier fiscal" profitant selon lui aux plus favorisés.
Source: Reuters via Yahoo News
Dans les écoles maternelles et primaires, le SNUipp-FSU tablait sur 31% d'enseignants en grève avec de grandes disparités - entre 9% et 55% - selon les départements. Aucun chiffre n'est disponible pour le secondaire, où les enseignants ne sont pas tenus de se déclarer grévistes en avance.
Les enseignants sont appelés à la grève par la fédération FSU, majoritaire, la Ferc-CGT et Sud-Education. Les organisations lycéennes Fidl et UNL et l'Union des étudiants de France (Unef) s'y sont jointes.
L'appel à la grève a été lancé il y a un mois contre les suppressions de postes, pour une révision de la réforme de la formation des enseignants et pour une revalorisation des salaires.
Le projet de budget 2010 prévoit la suppression de 16.000 postes supplémentaires l'année prochaine, ce qui porte le chiffre à 50.000 suppressions en trois ans dans l'Education.
Luc Chatel a déclaré qu'il n'était pas question de revenir sur cette orientation. "Cette politique nous permet de mettre en place la revalorisation financière des enseignants, qui est très attendue", a-t-il dit.
Il y aura encore des suppressions de postes en 2011, a laissé entendre le ministre. "Le président de la République n'a m'a pas demandé et n'a pas annoncé qu'il allait revenir sur sa politique du non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux."
Il a précisé par ailleurs que, dans le cadre d'une négociation en cours, serait envisagée la création d'une médecine du travail pour les enseignants.
Des manifestations sont prévues sur tout le territoire, dont certaines communes avec La Poste. A Paris, le défilé partira de Port-Royal à 14h30.
Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), s'est déclaré favorable à une "convergence" des mouvements de contestation.
"Il y a quelque chose qui est en train de se passer dans le pays", a-t-il dit. Il souligne que les économies réalisées par les suppressions de postes de fonctionnaires sont annulées par les déductions fiscales du "bouclier fiscal" profitant selon lui aux plus favorisés.
Source: Reuters via Yahoo News
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