Les mots employés sont sans ambiguïté : «Si vous souhaitez vraiment vous lancer dans un boycott économique, je serais heureux d'encourager les services d'approvisionement en électricité d'Arizona à renégocier vos contrats électriques de façon à ce que Los Angeles ne reçoive plus d'électricité produite en Arizona», écrit-il dans cette missive adressée au premier magistrat de LA, Antonio Villaraigosa. «Je suis sûr que les services d'approvisionement en électricité d'Arizona seraient heureux de ne plus vous envoyer le moindre watt», ajoute-t-il. Selon lui, l'Arizona fournit 25% de l'électricité de la ville californienne.Une manière forte, pour l'Arizona, de poursuivre la partie de ping-pong qui l'oppose à la Californie depuis trois semaines. L'agression a toutefois été balayée d'un revers de main par le département en charge de la gestion de l'eau et de l'électricité de Los Angeles. Celui-ci a en effet déclaré mercredi que le boycott de l'Arizona n'affecterait en rien l'usage du réseau électrique de Los Angeles, qui possède une partie du capital des deux centrales électriques situées dans l'Arizona.A l'origine des dissensions, la fameuse loi SB 1070 qui confie aux policiers de larges pouvoirs leur permettant d'arrêter les immigrés sur la base du «soupçon raisonnable d'illégalité».
Source: lefigaro.fr via Yahoo
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