"Cette réunion s'est achevée sans accord sur les questions qui sont essentielles pour moi", a déclaré Tzipi Livni à l'issue de cette rencontre à Tel Aviv. "Il pourrait y avoir un gouvernement qui ferait avancer ces questions. A l'heure actuelle, sur la base de la discussion que j'ai eue dans la pièce voisine, ce gouvernement ne sera pas celui de Nétanyahou".
La chef de Kadima (centre-droit) n'a toutefois pas définitivement fermé la porte à une coalition avec les conservateurs du Likoud, et Benyamin Nétanyahou a encore cinq semaines pour former son gouvernement.
Livni et Nétanyahou s'opposent principalement sur la création d'un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. La chef de Kadima y est favorable, au contraire du chef du Likoud.
"Deux Etats pour deux peuples, ce n'est pas un slogan vide. C'est le seul moyen pour Israël de maintenir son existence en tant qu'Etat juif et démocratique", a affirmé Tzipi Livni à la sortie de l'entretien.
De son côté, Benyamin Nétanyahou a affirmé avoir fait une offre généreuse de partenariat à sa rivale aux élections du 10 février, et a assuré qu'il entendait promouvoir le processus diplomatique avec les Palestiniens. Malgré cela, a-t-il déclaré, il a s'est vu opposer "un rejet total d'unité de la part de Mme Livni".
En cas de refus définitif de Livni, Benyamin Nétanyahou pourra former un gouvernement avec les nationalistes et les partis religieux, qui lui garantira une majorité de 65 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien. Mais cette faible marge de manœuvre rendra ce gouvernement vulnérable à toute défection, tandis qu'une coalition ouverte au centre, outre sa plus grande stabilité, permettrait de relâcher la pression internationale sur Israël et serait plus conforme aux attentes de la nouvelle administration Obama, qui a promis de s'engager de "manière plus agressive" dans le processus de paix au Proche-Orient.
Source: Yahoo News
La chef de Kadima (centre-droit) n'a toutefois pas définitivement fermé la porte à une coalition avec les conservateurs du Likoud, et Benyamin Nétanyahou a encore cinq semaines pour former son gouvernement.
Livni et Nétanyahou s'opposent principalement sur la création d'un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. La chef de Kadima y est favorable, au contraire du chef du Likoud.
"Deux Etats pour deux peuples, ce n'est pas un slogan vide. C'est le seul moyen pour Israël de maintenir son existence en tant qu'Etat juif et démocratique", a affirmé Tzipi Livni à la sortie de l'entretien.
De son côté, Benyamin Nétanyahou a affirmé avoir fait une offre généreuse de partenariat à sa rivale aux élections du 10 février, et a assuré qu'il entendait promouvoir le processus diplomatique avec les Palestiniens. Malgré cela, a-t-il déclaré, il a s'est vu opposer "un rejet total d'unité de la part de Mme Livni".
En cas de refus définitif de Livni, Benyamin Nétanyahou pourra former un gouvernement avec les nationalistes et les partis religieux, qui lui garantira une majorité de 65 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien. Mais cette faible marge de manœuvre rendra ce gouvernement vulnérable à toute défection, tandis qu'une coalition ouverte au centre, outre sa plus grande stabilité, permettrait de relâcher la pression internationale sur Israël et serait plus conforme aux attentes de la nouvelle administration Obama, qui a promis de s'engager de "manière plus agressive" dans le processus de paix au Proche-Orient.
Source: Yahoo News
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