"D'après mes informations, une rançon de trois millions de dollars a été versée pour la libération des six otages", a déclaré par téléphone Farah Hussein, un notable de Gourael, dans le centre de la Somalie.
Le ministère français des Affaires étrangères et Action Contre la Faim (ACF), ONG pour laquelle travaillaient les quatre otages européens, ont démenti qu'une rançon ait été versée.
Le père de l'un des pilotes kényans s'est fait l'écho de ce démenti. "Aucune rançon n'a été payée par le gouvernement kényan ni par le gouvernement français, il n'y a eu que des négociations. Ils ont vu qu'ils ne pourraient pas en tirer d'argent et ils les ont relâchés", a expliqué à Reuters James Kamore.
Les quatre employés d'ACF et les deux Kényans avaient été enlevés début novembre par un groupe d'hommes armés qui les attendaient à bord de six véhicules à l'arrivée de leur avion, affrété par la Commission européenne, sur une piste proche de la ville de Doussamareb.
A Paris, le président français Nicolas Sarkozy a exprimé son "vif soulagement" après l'annonce de la libération des employés humanitaire et a adressé ses félicitations "à tous ceux dont l'implication a permis le dénouement de cette prise d'otages".
Il a réaffirmé "sa détermination à lutter contre ces actes criminels" en liaison avec les partenaires de la France au sein de la communauté internationale.
Les employés humanitaires travaillant en Somalie sont de plus en plus fréquemment la cible d'assassinats ou d'enlèvement dans ce pays en proie à l'anarchie, quasiment privé d'autorité centrale depuis près d'une vingtaine d'années.
Le gouvernement fédéral transitoire soutenu par la communauté internationale fait face à une insurrection islamiste de grande ampleur et ne contrôle pratiquement plus qu'une partie de la capitale.
C'est là que deux agents français en mission officielle d'assistance à la sécurité du gouvernement ont été capturés à la mi-juillet par des hommes armés et se trouvent désormais entre les mains de miliciens islamistes qui menacent de les juger.
Les autorités françaises ont déclaré il y a trois semaines donner la priorité à la négociation pour obtenir leur libération et, depuis, on est sans nouvelles des tractations en cours.
Plus d'un million de Somaliens ont été chassés de chez eux par les combats et un tiers de la population dépend de l'aide alimentaire.
Source: Reuters via Yahoo News
Le ministère français des Affaires étrangères et Action Contre la Faim (ACF), ONG pour laquelle travaillaient les quatre otages européens, ont démenti qu'une rançon ait été versée.
Le père de l'un des pilotes kényans s'est fait l'écho de ce démenti. "Aucune rançon n'a été payée par le gouvernement kényan ni par le gouvernement français, il n'y a eu que des négociations. Ils ont vu qu'ils ne pourraient pas en tirer d'argent et ils les ont relâchés", a expliqué à Reuters James Kamore.
Les quatre employés d'ACF et les deux Kényans avaient été enlevés début novembre par un groupe d'hommes armés qui les attendaient à bord de six véhicules à l'arrivée de leur avion, affrété par la Commission européenne, sur une piste proche de la ville de Doussamareb.
A Paris, le président français Nicolas Sarkozy a exprimé son "vif soulagement" après l'annonce de la libération des employés humanitaire et a adressé ses félicitations "à tous ceux dont l'implication a permis le dénouement de cette prise d'otages".
Il a réaffirmé "sa détermination à lutter contre ces actes criminels" en liaison avec les partenaires de la France au sein de la communauté internationale.
Les employés humanitaires travaillant en Somalie sont de plus en plus fréquemment la cible d'assassinats ou d'enlèvement dans ce pays en proie à l'anarchie, quasiment privé d'autorité centrale depuis près d'une vingtaine d'années.
Le gouvernement fédéral transitoire soutenu par la communauté internationale fait face à une insurrection islamiste de grande ampleur et ne contrôle pratiquement plus qu'une partie de la capitale.
C'est là que deux agents français en mission officielle d'assistance à la sécurité du gouvernement ont été capturés à la mi-juillet par des hommes armés et se trouvent désormais entre les mains de miliciens islamistes qui menacent de les juger.
Les autorités françaises ont déclaré il y a trois semaines donner la priorité à la négociation pour obtenir leur libération et, depuis, on est sans nouvelles des tractations en cours.
Plus d'un million de Somaliens ont été chassés de chez eux par les combats et un tiers de la population dépend de l'aide alimentaire.
Source: Reuters via Yahoo News
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