Le président pakistanais défend son action face aux inondations
Le président pakistanais Asif Ali Zardari a défendu mercredi sa décision de se rendre à l'étranger alors que son pays était confronté à des inondations dévastatrices, affirmant qu'il avait ainsi contribué à attirer l'attention internationale sur le sort des victimes. Alors qu'Islamabad s'efforce de venir en aide aux 14 millions de personnes touchées par la catastrophe, Zardari essuie les critiques de l'opinion pour son déplacement en France et au Royaume-Uni. Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, il affirme avoir mis ce voyage à profit pour mobiliser une aide internationale financière, technique et alimentaire. "Certains ont critiqué ma décision, me jugeant distant, mais je pense avoir fait le choix d'être concret plutôt que symbolique", écrit-il. Le gouvernement britannique a promis 24 millions de dollars d'aide après la rencontre entre Zardari et le Premier ministre David Cameron, a-t-il indiqué. Des contacts avec les autorités américaines ont également débouché sur une promesse de 35 millions de dollars. Les inondations déclenchées par une forte mousson ont ravagé plus de 1.000 km le long du fleuve Indus, du nord du Pakistan à la province du Sindh. On compte plus de 1.600 morts. Selon les Nations unies, ce désastre est le pire jamais subi par le pays et coûtera plusieurs milliards de dollars pour aider les victimes et reconstruire les infrastructures détruites. "Je rentre au Pakistan avec des résultats tangibles qui aideront les victimes à court terme et poseront les bases de la reprise nationale à long terme. J'aurai pu bénéficier personnellement de la symbolique politique en restant dans le pays pendant la catastrophe, mais les affamés ne se nourrissent pas de symboles", se défend Zardari. Le taux d'approbation du président pakistanais était déjà très bas avant les inondations. Selon une enquête conduite le mois dernier par l'institut américain Pew Research Center, seul un Pakistanais sur cinq jugeait son action positivement.(reuters)
L'armée afghane, en avance sur ses objectifs, compte 134.000 hommes
L'armée afghane compte 134.000 hommes, un objectif de recrutement atteint deux mois avant le délai prévu, et ce malgré le redoublement d'intensité de l'insurrection menée par les talibans, a annoncé mercredi le ministère de la Défense. L'armée nationale afghane (ANA), financée en grande partie par les Etats-Unis, doit en principe atteindre 171.000 hommes à l'automne 2011, a indiqué le porte-parole du ministère, le général Mohammad Zahir Azimi. "Nous sommes en avance de deux mois" par rapport à l'objectif de 134.000 hommes initialement prévu en octobre, a-t-il ajouté. La police nationale compte de son côté 100.000 hommes avec un objectif final de 134.000. Les forces de sécurité afghanes, rebâties depuis la fin 2001 avec le soutien des Occidentaux, doivent en principe prendre la responsabilité de la sécurité du pays en lieu et place des forces américaines et de l'Otan d'ici 2014. Les talibans, chassés du pouvoir par les Occidentaux à la fin 2001 mais qui ont reconstitué leurs forces ces dernières années, contrôlent toujours une large part du sud de l'Afghanistan et leurs actions se sont étendues à d'autres régions, opposant une forte résistance aux quelque 150.000 membres des forces étrangères.(lepoint)
Liban: le TSL réclame toute "preuve pertinente" sur l'assassinat de Hariri
Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri, a réclamé mercredi toutes les "preuves pertinentes", peu après que le Hezbollah chiite eut affirmé disposer d'éléments susceptibles d'impliquer Israël. "Le bureau du procureur a toujours invité et continue d'inviter quiconque ayant des preuves pertinentes sur l'attentat commis contre l'ancien Premier ministre (libanais) Rafic Hariri à les porter à son attention", a déclaré à l'AFP la porte-parole du TSL Fatima Issawi. Le procureur du tribunal "a également déclaré que toute allégation qui est basée sur des éléments crédibles (...) sera soigneusement examinée", a-t-elle ajouté. A l'occasion d'un discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah lundi, le mouvement chiite a diffusé ce qu'il a présenté comme des images de reconnaissance israéliennes du site de l'assassinat de Hariri, prises avant le drame. M. Nasrallah a précisé que les images avaient été "interceptées" par son mouvement. "Quand on prend ce genre d'images, c'est généralement une introduction pour l'exécution d'une opération", a-t-il estimé. Il a cependant reconnu qu'il ne s'agissait pas de preuves "concluantes" sur une implication d'Israël dans le meurtre, mais que ces "données" pouvaient servir à parvenir à la vérité sur ce meurtre. Le 3 août, M. Nasrallah avait accusé Israël explicitement pour la première fois de l'assassinat de Hariri, commis en février 2005. Le 22 juillet, il avait annoncé s'attendre à ce que le tribunal, auquel il ne fait pas confiance, accuse des membres de son parti d'implication dans ce meurtre.(lepoint)
Source: Yahoo Actualités
Le président pakistanais Asif Ali Zardari a défendu mercredi sa décision de se rendre à l'étranger alors que son pays était confronté à des inondations dévastatrices, affirmant qu'il avait ainsi contribué à attirer l'attention internationale sur le sort des victimes. Alors qu'Islamabad s'efforce de venir en aide aux 14 millions de personnes touchées par la catastrophe, Zardari essuie les critiques de l'opinion pour son déplacement en France et au Royaume-Uni. Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, il affirme avoir mis ce voyage à profit pour mobiliser une aide internationale financière, technique et alimentaire. "Certains ont critiqué ma décision, me jugeant distant, mais je pense avoir fait le choix d'être concret plutôt que symbolique", écrit-il. Le gouvernement britannique a promis 24 millions de dollars d'aide après la rencontre entre Zardari et le Premier ministre David Cameron, a-t-il indiqué. Des contacts avec les autorités américaines ont également débouché sur une promesse de 35 millions de dollars. Les inondations déclenchées par une forte mousson ont ravagé plus de 1.000 km le long du fleuve Indus, du nord du Pakistan à la province du Sindh. On compte plus de 1.600 morts. Selon les Nations unies, ce désastre est le pire jamais subi par le pays et coûtera plusieurs milliards de dollars pour aider les victimes et reconstruire les infrastructures détruites. "Je rentre au Pakistan avec des résultats tangibles qui aideront les victimes à court terme et poseront les bases de la reprise nationale à long terme. J'aurai pu bénéficier personnellement de la symbolique politique en restant dans le pays pendant la catastrophe, mais les affamés ne se nourrissent pas de symboles", se défend Zardari. Le taux d'approbation du président pakistanais était déjà très bas avant les inondations. Selon une enquête conduite le mois dernier par l'institut américain Pew Research Center, seul un Pakistanais sur cinq jugeait son action positivement.(reuters)
L'armée afghane, en avance sur ses objectifs, compte 134.000 hommes
L'armée afghane compte 134.000 hommes, un objectif de recrutement atteint deux mois avant le délai prévu, et ce malgré le redoublement d'intensité de l'insurrection menée par les talibans, a annoncé mercredi le ministère de la Défense. L'armée nationale afghane (ANA), financée en grande partie par les Etats-Unis, doit en principe atteindre 171.000 hommes à l'automne 2011, a indiqué le porte-parole du ministère, le général Mohammad Zahir Azimi. "Nous sommes en avance de deux mois" par rapport à l'objectif de 134.000 hommes initialement prévu en octobre, a-t-il ajouté. La police nationale compte de son côté 100.000 hommes avec un objectif final de 134.000. Les forces de sécurité afghanes, rebâties depuis la fin 2001 avec le soutien des Occidentaux, doivent en principe prendre la responsabilité de la sécurité du pays en lieu et place des forces américaines et de l'Otan d'ici 2014. Les talibans, chassés du pouvoir par les Occidentaux à la fin 2001 mais qui ont reconstitué leurs forces ces dernières années, contrôlent toujours une large part du sud de l'Afghanistan et leurs actions se sont étendues à d'autres régions, opposant une forte résistance aux quelque 150.000 membres des forces étrangères.(lepoint)
Liban: le TSL réclame toute "preuve pertinente" sur l'assassinat de Hariri
Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri, a réclamé mercredi toutes les "preuves pertinentes", peu après que le Hezbollah chiite eut affirmé disposer d'éléments susceptibles d'impliquer Israël. "Le bureau du procureur a toujours invité et continue d'inviter quiconque ayant des preuves pertinentes sur l'attentat commis contre l'ancien Premier ministre (libanais) Rafic Hariri à les porter à son attention", a déclaré à l'AFP la porte-parole du TSL Fatima Issawi. Le procureur du tribunal "a également déclaré que toute allégation qui est basée sur des éléments crédibles (...) sera soigneusement examinée", a-t-elle ajouté. A l'occasion d'un discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah lundi, le mouvement chiite a diffusé ce qu'il a présenté comme des images de reconnaissance israéliennes du site de l'assassinat de Hariri, prises avant le drame. M. Nasrallah a précisé que les images avaient été "interceptées" par son mouvement. "Quand on prend ce genre d'images, c'est généralement une introduction pour l'exécution d'une opération", a-t-il estimé. Il a cependant reconnu qu'il ne s'agissait pas de preuves "concluantes" sur une implication d'Israël dans le meurtre, mais que ces "données" pouvaient servir à parvenir à la vérité sur ce meurtre. Le 3 août, M. Nasrallah avait accusé Israël explicitement pour la première fois de l'assassinat de Hariri, commis en février 2005. Le 22 juillet, il avait annoncé s'attendre à ce que le tribunal, auquel il ne fait pas confiance, accuse des membres de son parti d'implication dans ce meurtre.(lepoint)
Source: Yahoo Actualités
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