Et si, pour les prochaines vacances, on se faisait le Hezbollah-tour ?
Il y a dix ans, Israël se retirait du Sud-Liban. Pour commémorer cet anniversaire, le Hezbollah propose une excursion d’un nouveau genre. Au programme : des missiles antichar, des discours d’Hassan Nasrallah et un "maquis" truffé de combattants. Le site de Mleeta, à 65 km au sud de Beyrouth, ouvre ses portes au public ce 25 mai. Mais le 16 mai dernier, il a déjà accueilli, en avant-première, 500 étudiants issus des différentes communautés libanaises. Objectif affiché : faire connaître aux jeunes "les exploits de la Résistance islamique" depuis sa création, en 1982, jusqu’au départ des Israéliens, en 2000. Transporté en bus depuis Beyrouth, les touristes ont pu visiter, pour 40 000 livres libanaises (20 euros), ce musée de 60 000 m2 érigé en "hommage à la Résistance". Ils ont aussi assisté à une simulation de bataille et ont déambulé dans un bois où des combattants en treillis, visage peint en noir et arme automatique en bandoulière, jouaient les hôtes. C’est la troisième année que le "Parti de dieu" organise ce type de sortie. En 2008 et 2009, des visites avaient été organisées à la prison de Khiam, où des Libanais avaient été détenus et torturés durant l’occupation israélienne, et au château de Beaufort, situé à la frontière avec l’Etat hébreu, occupé autrefois par Tsahal.(obervers)
Les Libanais choisissent leurs couleurs pour la Coupe du Monde
Il y a plus d’un mois, une déferlante de drapeaux a envahi le pays. Il y en a partout : dans les rues, sur les toits des voitures, aux balcons des immeubles... Les gens portent le maillot de leur équipe favorite en s’assurant au passage qu’elle a toutes les chances de gagner. On trouve ainsi, en tête des équipes populaires cette année, celles d'Allemagne, du Brésil, d’Italie et de Grande Bretagne. Les Libanais choisissent soigneusement l’équipe qu’ils désirent soutenir avant chaque Mondial. Généralement, ce choix se fait à la lumière de la performance récente de l’équipe. Mais parfois d’autres critères entrent en jeu. Chez les filles, par exemple, la beauté des joueurs est souvent un facteur déterminant. La majorité de mes amies soutiennent d’ailleurs l’Italie pour ce Mondial. Ce phénomène, né durant la guerre du Liban (1975-1990), fait désormais partie des traditions locales. Une tradition qui a engendré un vrai business. Tous les quatre ans, les vendeurs de drapeaux pullulent dans les rues. On peut également en acheter dans les magasins de jouets, d’électroménagers et dans les librairies. J’ai même reçu au bureau, ce mois-ci, plusieurs demandes pour importer des drapeaux multinationaux de Chine. Accrocher le drapeau d’une équipe étrangère n’a rien de mauvais mais j’ai demandé à mes amis et connaissances d’y joindre aussi le drapeau libanais. Le Liban ne participe pas, il est vrai, à la Coupe du monde mais il participe au Championnat du monde de Basketball qui se déroulera du 28 août et 12 septembre en Turquie".(observers)
Il y a dix ans, Israël se retirait du Sud-Liban. Pour commémorer cet anniversaire, le Hezbollah propose une excursion d’un nouveau genre. Au programme : des missiles antichar, des discours d’Hassan Nasrallah et un "maquis" truffé de combattants. Le site de Mleeta, à 65 km au sud de Beyrouth, ouvre ses portes au public ce 25 mai. Mais le 16 mai dernier, il a déjà accueilli, en avant-première, 500 étudiants issus des différentes communautés libanaises. Objectif affiché : faire connaître aux jeunes "les exploits de la Résistance islamique" depuis sa création, en 1982, jusqu’au départ des Israéliens, en 2000. Transporté en bus depuis Beyrouth, les touristes ont pu visiter, pour 40 000 livres libanaises (20 euros), ce musée de 60 000 m2 érigé en "hommage à la Résistance". Ils ont aussi assisté à une simulation de bataille et ont déambulé dans un bois où des combattants en treillis, visage peint en noir et arme automatique en bandoulière, jouaient les hôtes. C’est la troisième année que le "Parti de dieu" organise ce type de sortie. En 2008 et 2009, des visites avaient été organisées à la prison de Khiam, où des Libanais avaient été détenus et torturés durant l’occupation israélienne, et au château de Beaufort, situé à la frontière avec l’Etat hébreu, occupé autrefois par Tsahal.(obervers)
Les Libanais choisissent leurs couleurs pour la Coupe du Monde
Il y a plus d’un mois, une déferlante de drapeaux a envahi le pays. Il y en a partout : dans les rues, sur les toits des voitures, aux balcons des immeubles... Les gens portent le maillot de leur équipe favorite en s’assurant au passage qu’elle a toutes les chances de gagner. On trouve ainsi, en tête des équipes populaires cette année, celles d'Allemagne, du Brésil, d’Italie et de Grande Bretagne. Les Libanais choisissent soigneusement l’équipe qu’ils désirent soutenir avant chaque Mondial. Généralement, ce choix se fait à la lumière de la performance récente de l’équipe. Mais parfois d’autres critères entrent en jeu. Chez les filles, par exemple, la beauté des joueurs est souvent un facteur déterminant. La majorité de mes amies soutiennent d’ailleurs l’Italie pour ce Mondial. Ce phénomène, né durant la guerre du Liban (1975-1990), fait désormais partie des traditions locales. Une tradition qui a engendré un vrai business. Tous les quatre ans, les vendeurs de drapeaux pullulent dans les rues. On peut également en acheter dans les magasins de jouets, d’électroménagers et dans les librairies. J’ai même reçu au bureau, ce mois-ci, plusieurs demandes pour importer des drapeaux multinationaux de Chine. Accrocher le drapeau d’une équipe étrangère n’a rien de mauvais mais j’ai demandé à mes amis et connaissances d’y joindre aussi le drapeau libanais. Le Liban ne participe pas, il est vrai, à la Coupe du monde mais il participe au Championnat du monde de Basketball qui se déroulera du 28 août et 12 septembre en Turquie".(observers)
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