Dans les deux camps rivaux, on affirmait s’attendre à un ajournement, qui doit surtout donner une chance à la diplomatie occidentale, notamment française, de poursuivre ses efforts afin de défaire le nœud de la présidentielle.
En visite officielle à Washington, le président français Nicolas Sarkozy doit s’efforcer de rallier son homologue américain, George Bush, à l’idée d’un président consensuel au Liban et d’une élection conforme aux dispositions de la Constitution. En d’autres termes, Paris souhaite que les États-Unis cessent de plaider pour une élection à la majorité absolue, du moment que la Constitution prévoit un quorum des deux tiers au premier tour.
Après avoir dépêché deux de ses conseillers dimanche à Damas, l’Élysée enverra demain son secrétaire général, Claude Guéant, à Beyrouth – où un émissaire du ministre italien des Affaires étrangères et un autre de la Ligue arabe se trouvent déjà – pour des concertations avec les dirigeants libanais dont les divergences au sujet de la présidentielle restent profondes.
Dans certains milieux politiques, on faisait cependant état d’une éventuelle rencontre entre les chefs du CPL, Michel Aoun, et du PSP, Walid Joumblatt, qui pourrait faciliter un consensus, pour lequel Bkerké plaidera de nouveau aujourd’hui, à la faveur de la réunion mensuelle de l’Assemblée générale des évêques maronites.
Dans un autre contexte, la Finul a demandé à Israël d’arrêter les survols de l’espace aérien libanais.
Mahmoud HARB / Élie MASBOUNGI /www.lorientlejour.com/
En visite officielle à Washington, le président français Nicolas Sarkozy doit s’efforcer de rallier son homologue américain, George Bush, à l’idée d’un président consensuel au Liban et d’une élection conforme aux dispositions de la Constitution. En d’autres termes, Paris souhaite que les États-Unis cessent de plaider pour une élection à la majorité absolue, du moment que la Constitution prévoit un quorum des deux tiers au premier tour.
Après avoir dépêché deux de ses conseillers dimanche à Damas, l’Élysée enverra demain son secrétaire général, Claude Guéant, à Beyrouth – où un émissaire du ministre italien des Affaires étrangères et un autre de la Ligue arabe se trouvent déjà – pour des concertations avec les dirigeants libanais dont les divergences au sujet de la présidentielle restent profondes.
Dans certains milieux politiques, on faisait cependant état d’une éventuelle rencontre entre les chefs du CPL, Michel Aoun, et du PSP, Walid Joumblatt, qui pourrait faciliter un consensus, pour lequel Bkerké plaidera de nouveau aujourd’hui, à la faveur de la réunion mensuelle de l’Assemblée générale des évêques maronites.
Dans un autre contexte, la Finul a demandé à Israël d’arrêter les survols de l’espace aérien libanais.
Mahmoud HARB / Élie MASBOUNGI /www.lorientlejour.com/
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