A l'approche de ce sommet, le gouvernement et les syndicats ont affiché des priorités diamétralement opposées, même si Nicolas Sarkozy semble disposé à faire quelques gestes d'apaisement.
Dans son édition daté de jeudi, Le Monde croit ainsi savoir que le gouvernement va tenter de donner des gages et de calmer la contestation à travers des mesures sociales auxquelles seront consacrées 2,6 milliards d'euros, contre 1,4 milliard annoncé jusqu'à lors.
L'exécutif semble cependant inflexible sur la possibilité d'une relance d'ampleur par la consommation.
Interrogés mercredi sur les gestes que le chef de l'Etat est susceptible de faire, plusieurs dirigeants syndicaux ont estimé qu'ils ne seraient suffisants que si leurs demandes sur le pouvoir d'achat étaient entendues.
"On commence à faire en sorte que le gouvernement change sa politique. Cette inflexion commence à se faire. Il faut maintenir la pression pour qu'elle soit réelle et efficace", a observé le secrétaire général de la CFDT François Chérèque en référence à la journée d'action du 19 mars.
Son organisation propose notamment des mesures pour l'emploi, le pouvoir d'achat et la formation des chômeurs grâce à un fonds d'investissement social, que le gouvernement envisage de mettre en place, selon Le Monde.
"Tout le monde dit (que) si on n'aide pas les plus modestes, on aura des difficultés à relancer l'économie", prévient-il.
PRIME AUX FAMILLES
"Si sur la consommation ça ne bouge pas, ce ne sera pas satisfaisant. Mon pronostic, je le dis clairement, c'est que (la journée) du 19 mars aura lieu", a renchéri sur Europe 1 Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière.
Le premier secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry estime elle aussi qu'en l'absence de mesures sur la consommation, "on ne sortira pas de la crise".
"C'est idéologique. Le président ne veut pas reconnaître qu'il s'est trompé depuis deux ans où il a préféré baisser les impôts des plus riches que d'accompagner la consommation", a dit le premier secrétaire du PS sur France Inter.
Malgré la menace de cette journée de mobilisation, après celle qui a rassemblé entre un et 2,5 millions de personnes dans les rues de France le 29 janvier, le gouvernement n'entend pas transiger sur la question des salaires qui relève selon l'exécutif des partenaires sociaux.
Pour l'heure, Nicolas Sarkozy s'est engagé à financer des mesures sociales par les intérêts récoltés sur les aides de l'Etat aux banques, soit 1,4 milliard d'euros.
Mais cette enveloppe pourrait atteindre 2,6 milliards, croit savoir Le Monde dans son édition datée de jeudi.
Le quotidien du soir détaille plusieurs des mesures que le chef de l'Etat devrait annoncer mercredi soir lors d'une allocution télévisée.
Il s'agit notamment de la suppression provisoire du deuxième tiers provisionnel de l'impôt sur le revenu pour les ménages figurant dans la première tranche d'imposition, du versement d'une prime exceptionnelle de 100 à 200 euros aux familles à faibles revenus ou de l'allocation à des personnes âgées ou dépendantes modestes de 200 euros de chèque emploi-service.
Le gouvernement devrait également annoncer l'indemnisation des jeunes chômeurs à partir de deux mois d'activité sur les 28 derniers mois et la création d'un fonds d'investissement social, comme l'a demandé la CFDT, sans toutefois en lier le financement à une remise en cause du bouclier fiscal.
Source: Yahoo News
Dans son édition daté de jeudi, Le Monde croit ainsi savoir que le gouvernement va tenter de donner des gages et de calmer la contestation à travers des mesures sociales auxquelles seront consacrées 2,6 milliards d'euros, contre 1,4 milliard annoncé jusqu'à lors.
L'exécutif semble cependant inflexible sur la possibilité d'une relance d'ampleur par la consommation.
Interrogés mercredi sur les gestes que le chef de l'Etat est susceptible de faire, plusieurs dirigeants syndicaux ont estimé qu'ils ne seraient suffisants que si leurs demandes sur le pouvoir d'achat étaient entendues.
"On commence à faire en sorte que le gouvernement change sa politique. Cette inflexion commence à se faire. Il faut maintenir la pression pour qu'elle soit réelle et efficace", a observé le secrétaire général de la CFDT François Chérèque en référence à la journée d'action du 19 mars.
Son organisation propose notamment des mesures pour l'emploi, le pouvoir d'achat et la formation des chômeurs grâce à un fonds d'investissement social, que le gouvernement envisage de mettre en place, selon Le Monde.
"Tout le monde dit (que) si on n'aide pas les plus modestes, on aura des difficultés à relancer l'économie", prévient-il.
PRIME AUX FAMILLES
"Si sur la consommation ça ne bouge pas, ce ne sera pas satisfaisant. Mon pronostic, je le dis clairement, c'est que (la journée) du 19 mars aura lieu", a renchéri sur Europe 1 Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière.
Le premier secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry estime elle aussi qu'en l'absence de mesures sur la consommation, "on ne sortira pas de la crise".
"C'est idéologique. Le président ne veut pas reconnaître qu'il s'est trompé depuis deux ans où il a préféré baisser les impôts des plus riches que d'accompagner la consommation", a dit le premier secrétaire du PS sur France Inter.
Malgré la menace de cette journée de mobilisation, après celle qui a rassemblé entre un et 2,5 millions de personnes dans les rues de France le 29 janvier, le gouvernement n'entend pas transiger sur la question des salaires qui relève selon l'exécutif des partenaires sociaux.
Pour l'heure, Nicolas Sarkozy s'est engagé à financer des mesures sociales par les intérêts récoltés sur les aides de l'Etat aux banques, soit 1,4 milliard d'euros.
Mais cette enveloppe pourrait atteindre 2,6 milliards, croit savoir Le Monde dans son édition datée de jeudi.
Le quotidien du soir détaille plusieurs des mesures que le chef de l'Etat devrait annoncer mercredi soir lors d'une allocution télévisée.
Il s'agit notamment de la suppression provisoire du deuxième tiers provisionnel de l'impôt sur le revenu pour les ménages figurant dans la première tranche d'imposition, du versement d'une prime exceptionnelle de 100 à 200 euros aux familles à faibles revenus ou de l'allocation à des personnes âgées ou dépendantes modestes de 200 euros de chèque emploi-service.
Le gouvernement devrait également annoncer l'indemnisation des jeunes chômeurs à partir de deux mois d'activité sur les 28 derniers mois et la création d'un fonds d'investissement social, comme l'a demandé la CFDT, sans toutefois en lier le financement à une remise en cause du bouclier fiscal.
Source: Yahoo News