6% de hausse de salaire et 1000 euros contre 12% de hausse du temps de travail et 5 ans sans suppression d'emploi. C'est ainsi que les heures supplémentaires (comment les nommer autrement puisqu'elles s'ajoutent aux 35 heures hebdomadaires légales?) seront payées à 50% du taux horaire.
Si l'on divise 1000 euros par le montant de la moitié du salaire horaire (les 50% non payés sur les heures supplémentaires) et qu'on compare le résultat obtenu au total des heures qui seront effectuées en supplément pendant 5 ans, on constate que la prime ne peut pas compenser les 50% non payés.
Il semble donc que les employés de Smart sont disposés à payer pour la sécurité de leur emploi.
Ils sont probablement disposés à le faire parce que la sécurité de l'emploi n'a plus de sens ou est devenue irrationnelle.
Nous voici bien loin du slogan travaillez plus pour gagner plus. Et l'on se demande s'il est bien raisonnable pour Smart ou pour n'importe quelle autre entreprise d'allonger le temps de travail sur 5 ans alors même que le travail est en train de disparaître.
Si les employés acceptent de s'engager dans ce genre de plan, c'est uniquement parce qu'ils n'ont aucune confiance en l'avenir de leur travail. Cela ressemble au bouquet final, au repas du condamné. Et c'est, en tout cas, l'acceptation d'une fin dont personne ou presque ne dit à voix haute quel commencement elle préfigure.
Ce n'est pourtant pas bien difficile d'imaginer que les États devront un jour ou l'autre déléguer l'action sociale à d'autres, les entreprises ayant toujours besoin du pouvoir d'achat de leurs clients pour vendre et créer des richesses.
Mais pour en revenir aux employés de Smart, leur consultation ne vaut pas accord et il faudra d'abord rendre l'accord conforme à la réglementation : un salaire horaire minimum, un même taux horaire pour un même travail ou encore la baisse du salaire horaire au sein d'un même contrat.
Si l'on divise 1000 euros par le montant de la moitié du salaire horaire (les 50% non payés sur les heures supplémentaires) et qu'on compare le résultat obtenu au total des heures qui seront effectuées en supplément pendant 5 ans, on constate que la prime ne peut pas compenser les 50% non payés.
Il semble donc que les employés de Smart sont disposés à payer pour la sécurité de leur emploi.
Ils sont probablement disposés à le faire parce que la sécurité de l'emploi n'a plus de sens ou est devenue irrationnelle.
Nous voici bien loin du slogan travaillez plus pour gagner plus. Et l'on se demande s'il est bien raisonnable pour Smart ou pour n'importe quelle autre entreprise d'allonger le temps de travail sur 5 ans alors même que le travail est en train de disparaître.
Si les employés acceptent de s'engager dans ce genre de plan, c'est uniquement parce qu'ils n'ont aucune confiance en l'avenir de leur travail. Cela ressemble au bouquet final, au repas du condamné. Et c'est, en tout cas, l'acceptation d'une fin dont personne ou presque ne dit à voix haute quel commencement elle préfigure.
Ce n'est pourtant pas bien difficile d'imaginer que les États devront un jour ou l'autre déléguer l'action sociale à d'autres, les entreprises ayant toujours besoin du pouvoir d'achat de leurs clients pour vendre et créer des richesses.
Mais pour en revenir aux employés de Smart, leur consultation ne vaut pas accord et il faudra d'abord rendre l'accord conforme à la réglementation : un salaire horaire minimum, un même taux horaire pour un même travail ou encore la baisse du salaire horaire au sein d'un même contrat.
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