Seuls ont été dépouillés jusqu'ici les suffrages exprimés dans 17% environ des 27.000 bureaux de vote, aussi peut-on encore s'attendre à des changements de tendance notables. Des résultats préliminaires d'ensemble doivent être annoncés le 3 septembre, le décompte final étant attendu deux semaines après.
Les résultats partiels diffusés à ce jour créditent le président sortant Hamid Karzaï d'environ 43% des voix, contre 34% pour son principal adversaire, l'ex-ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah.
La Commission électorale indépendante (CEI) a fait savoir que l'on ne dépouillerait jeudi que les bulletins relevant des élections provinciales, qui étaient organisées en même temps que la présidentielle.
En outre, des pannes de logiciels informatiques ralentissent le dépouillement et l'on n'aura pas de vision nette de la situation avant au moins deux jours, a indiqué Zekria Barakzaï, vice-président de la CEI.
"Nous présenterons de nouveaux chiffres et de nouvelles informations samedi", a déclaré Barakzaï à Reuters. Aucun décompte n'aura lieu vendredi, jour de prières chez les musulmans.
Le scrutin présidentiel est un test de taille à la fois pour Hamid Karzaï, au pouvoir depuis huit ans, et pour le président américain Barack Obama, qui a déployé des milliers de soldats en renfort dans le cadre d'une nouvelle stratégie régionale destinée à vaincre les taliban et à stabiliser l'Afghanistan.
Pour éviter un second tour de scrutin en octobre, un candidat à la présidence doit obtenir plus de 50% des voix au premier. Les résultats partiels laissent toutefois prévoir un second tour, déclarent des observateurs électoraux.
La situation sur le plan de la sécurité s'est fortement dégradée cette année, attaques et attentats ayant atteint des niveaux sans précédent depuis l'éviction du régime des taliban de Kaboul fin 2001 par les forces américaines et alliées.
La violence a encore augmenté dans les semaines qui ont précédé les élections, que les taliban avaient juré de saboter. Mais la journée électorale a connu relativement peu d'incidents.
En revanche, 43 personnes au moins ont péri dans l'explosion d'un camion piégé mardi à Kandahar, dans le Sud, l'attentat le plus meurtrier depuis plus d'un an.
L'année 2009 est d'ores et déjà la plus sanglante de la guerre en ce qui concerne les troupes étrangères - dont 300 soldats ont été tués, contre 294 en 2008.
Cinq autres membres de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) sous commandement de l'Otan ont péri dans d'autres incidents ces trois derniers jours, ont rapporté l'Isaf et l'armée américaine.
Selon un communiqué de l'Isaf, douze insurgés ont été tués au cours d'un raid opéré avec un appui aérien mercredi sur une clinique de la province de Paktika, dans le Sud-Est, où un chef militaire taliban a été capturé.
Blessé dans un accrochage avec l'armée afghane pendant les élections du 20 août, le chef en question, Mullah Mehsud, était soigné dans une clinique de Sar Hawza. Un soldat de l'Isaf a trouvé la mort dans le raid, précise la force internationale.
Plus de 30.000 soldats américains ont débarqué en Afghanistan cette année. Plus de 100.000 soldats occidentaux sont actuellement déployés dans le pays, dont 63.000 Américains.
Source: Reuters via Yahoo News
Les résultats partiels diffusés à ce jour créditent le président sortant Hamid Karzaï d'environ 43% des voix, contre 34% pour son principal adversaire, l'ex-ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah.
La Commission électorale indépendante (CEI) a fait savoir que l'on ne dépouillerait jeudi que les bulletins relevant des élections provinciales, qui étaient organisées en même temps que la présidentielle.
En outre, des pannes de logiciels informatiques ralentissent le dépouillement et l'on n'aura pas de vision nette de la situation avant au moins deux jours, a indiqué Zekria Barakzaï, vice-président de la CEI.
"Nous présenterons de nouveaux chiffres et de nouvelles informations samedi", a déclaré Barakzaï à Reuters. Aucun décompte n'aura lieu vendredi, jour de prières chez les musulmans.
Le scrutin présidentiel est un test de taille à la fois pour Hamid Karzaï, au pouvoir depuis huit ans, et pour le président américain Barack Obama, qui a déployé des milliers de soldats en renfort dans le cadre d'une nouvelle stratégie régionale destinée à vaincre les taliban et à stabiliser l'Afghanistan.
Pour éviter un second tour de scrutin en octobre, un candidat à la présidence doit obtenir plus de 50% des voix au premier. Les résultats partiels laissent toutefois prévoir un second tour, déclarent des observateurs électoraux.
La situation sur le plan de la sécurité s'est fortement dégradée cette année, attaques et attentats ayant atteint des niveaux sans précédent depuis l'éviction du régime des taliban de Kaboul fin 2001 par les forces américaines et alliées.
La violence a encore augmenté dans les semaines qui ont précédé les élections, que les taliban avaient juré de saboter. Mais la journée électorale a connu relativement peu d'incidents.
En revanche, 43 personnes au moins ont péri dans l'explosion d'un camion piégé mardi à Kandahar, dans le Sud, l'attentat le plus meurtrier depuis plus d'un an.
L'année 2009 est d'ores et déjà la plus sanglante de la guerre en ce qui concerne les troupes étrangères - dont 300 soldats ont été tués, contre 294 en 2008.
Cinq autres membres de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) sous commandement de l'Otan ont péri dans d'autres incidents ces trois derniers jours, ont rapporté l'Isaf et l'armée américaine.
Selon un communiqué de l'Isaf, douze insurgés ont été tués au cours d'un raid opéré avec un appui aérien mercredi sur une clinique de la province de Paktika, dans le Sud-Est, où un chef militaire taliban a été capturé.
Blessé dans un accrochage avec l'armée afghane pendant les élections du 20 août, le chef en question, Mullah Mehsud, était soigné dans une clinique de Sar Hawza. Un soldat de l'Isaf a trouvé la mort dans le raid, précise la force internationale.
Plus de 30.000 soldats américains ont débarqué en Afghanistan cette année. Plus de 100.000 soldats occidentaux sont actuellement déployés dans le pays, dont 63.000 Américains.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin