Ainsi 54 % des salariés qui se disent stressés estiment que la crise accentue cet état, selon un sondage publié le 10 juin par l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail. Lire la suite l'article
Or ces conséquences font rarement l'objet d'une prévention et d'un accompagnement de la part des entreprises. Les employeurs ont en ligne de mire leurs objectifs de rentabilité, et 'estiment que le plan social règle les problèmes des licenciés, constate Jean-Claude Delgenes, directeur du cabinet d'expertise des risques professionnels Technologia.
Ils prennent un peu plus en compte la santé de ceux qui restent dans l'entreprise, parce qu'ils savent que leur responsabilité peut être engagée en cas de problème.' Quant aux syndicats, 'ils sont accaparés par la réduction du nombre de licenciements et par les indemnités de départ', observe François Desriaux, rédacteur en chef de la revue Santé et travail, qui publie fin juin un dossier sur ce thème : 'Restructurations : les conditions de travail trinquent aussi'.
Même les 'rescapés' des plans sociaux sont en souffrance, devant faire face 'à un fort sentiment de culpabilité et, souvent, à une intensification du travail, car il faut bien continuer à produire, mais avec moins de monde', ajoute M. Desriaux.
Brigitte Clair, ancienne salariée de la Camif, mise en liquidation en octobre 2008, a d'abord été une 'rescapée', au cours de trois plans sociaux. 'Puis nous avons été des victimes directes, dit-elle. Quand le couperet est tombé, on a été lâchés dans la nature.'
Depuis leur licenciement, 'de nombreux collègues ont développé des maladies graves, des déprimes...', s'inquiète Mme Clair, qui a fondé le blog Camif4ever 'pour ne pas se perdre de vue et mourir comme ça'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Or ces conséquences font rarement l'objet d'une prévention et d'un accompagnement de la part des entreprises. Les employeurs ont en ligne de mire leurs objectifs de rentabilité, et 'estiment que le plan social règle les problèmes des licenciés, constate Jean-Claude Delgenes, directeur du cabinet d'expertise des risques professionnels Technologia.
Ils prennent un peu plus en compte la santé de ceux qui restent dans l'entreprise, parce qu'ils savent que leur responsabilité peut être engagée en cas de problème.' Quant aux syndicats, 'ils sont accaparés par la réduction du nombre de licenciements et par les indemnités de départ', observe François Desriaux, rédacteur en chef de la revue Santé et travail, qui publie fin juin un dossier sur ce thème : 'Restructurations : les conditions de travail trinquent aussi'.
Même les 'rescapés' des plans sociaux sont en souffrance, devant faire face 'à un fort sentiment de culpabilité et, souvent, à une intensification du travail, car il faut bien continuer à produire, mais avec moins de monde', ajoute M. Desriaux.
Brigitte Clair, ancienne salariée de la Camif, mise en liquidation en octobre 2008, a d'abord été une 'rescapée', au cours de trois plans sociaux. 'Puis nous avons été des victimes directes, dit-elle. Quand le couperet est tombé, on a été lâchés dans la nature.'
Depuis leur licenciement, 'de nombreux collègues ont développé des maladies graves, des déprimes...', s'inquiète Mme Clair, qui a fondé le blog Camif4ever 'pour ne pas se perdre de vue et mourir comme ça'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News