Nicolas Sarkozy a annoncé à l'occasion des états généraux de la restauration qu'il allait proposer cette baisse au parlement dès le début de la prochaine saison touristique, une revendication des professionnels satisfaite grâce à l'accord entériné par les ministres des Finances de l'UE en mars.
"La baisse de la TVA dans la restauration va permettre à la France, le célèbre pays des 365 fromages comme le disait le général de Gaulle, de conserver et d'améliorer sa réputation culinaire", a déclaré la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, sous les acclamations des professionnels du secteur.
La mesure devrait permettre une baisse des prix de l'ordre de 11,8% "de l'entrée, aux plats, en passant par les diverses formules, et jusqu'à l'emblématique café noir", selon Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Commerce et aux PME.
Christine Pujol, présidente de l'Union des métiers de l'industrie de l'hôtellerie (UMIH), principale organisation patronale du secteur et à la pointe du combat sur la TVA, a pour sa part expliqué que la baisse des prix serait d'"environ 10%".
Les restaurateurs qui jouent le jeu baisseront les prix d'au moins sept produits sur une liste de dix, l'objectif étant que "chaque client puisse avoir un repas complet au taux de TVA réduit," selon Didier Chenet, président du Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (Synhorcat).
Le gouvernement français compte sur l'effet de la concurrence pour pousser tous les établissements à appliquer les baisses de prix qui, pour des raisons de santé publiques, ne concerneront pas les boissons alcoolisées.
Neuf organisations professionnelles ont donné des garanties dans un "contrat d'avenir" qui a été signé à Bercy.
Ce contrat prévoit des engagements en matière de baisse des prix, des objectifs de créations d'emplois, une augmentation de 20.000 places d'apprentis pour les jeunes, l'amélioration de la situation des salariés et la modernisation du secteur.
Un comité de suivi sera mis en place pour assurer leur respect et publiera tous les six mois des indicateurs de prix.
Hervé Novelli a évoqué 40.000 créations nettes d'emplois sur les deux années qui viennent, incluant 20.000 emplois pérennes - "très majoritairement des CDI" a-t-il assuré - et 20.000 apprentis et contrats de professionnalisation.
Selon une enquête réalisée par le Synhorcat, 54% des restaurateurs et 57% des cafés bars sont prêts à embaucher et 70% à baisser leurs prix avec des actions ciblées sur les menus, les formules et le café en particulier.
Les restaurants sont aussi 83% à se dire prêts à investir pour mettre aux normes leurs établissements et développer leurs offres (75% des cafés bars) et 77% à augmenter les salaires (86% des cafés bars).
La baisse de la TVA à 5,5% coûtera trois milliards d'euros à l'Etat en année pleine, "l'équivalent d'un porte-avions de nouvelle génération," a indiqué Christine Lagarde.
Le coût net sera de l'ordre de deux milliards, en tenant compte de la suppression des allègements fiscaux dont bénéficiaient les restaurateurs avant la réduction de la TVA.
Le "contrat d'avenir" devrait aussi aboutir à l'ouverture rapide de négociations sur les salaires et la protection sociale, ainsi qu'à des mesures contre le travail au noir.
Christine Lagarde a dit souhaiter un accord satisfaisant sur les rémunérations avant la fin 2009, qu'elle juge indispensable.
Cinq confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) ont boycotté l'événement faute d'avoir obtenu des garanties suffisantes sur les contreparties sociales.
Elles souhaitaient des avancées sur la grille de salaires conventionnelle, l'aide au transport, le 13e mois, la protection sociale, la sixième semaine de congés conventionnelle et la reconnaissance des jours fériés.
Onze pays européens sur 27 appliquent une TVA réduite dans le secteur de la restauration, qui emploie en France quelque 600.000 personnes dans 180.000 entreprises.
Source: Yahoo News
"La baisse de la TVA dans la restauration va permettre à la France, le célèbre pays des 365 fromages comme le disait le général de Gaulle, de conserver et d'améliorer sa réputation culinaire", a déclaré la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, sous les acclamations des professionnels du secteur.
La mesure devrait permettre une baisse des prix de l'ordre de 11,8% "de l'entrée, aux plats, en passant par les diverses formules, et jusqu'à l'emblématique café noir", selon Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Commerce et aux PME.
Christine Pujol, présidente de l'Union des métiers de l'industrie de l'hôtellerie (UMIH), principale organisation patronale du secteur et à la pointe du combat sur la TVA, a pour sa part expliqué que la baisse des prix serait d'"environ 10%".
Les restaurateurs qui jouent le jeu baisseront les prix d'au moins sept produits sur une liste de dix, l'objectif étant que "chaque client puisse avoir un repas complet au taux de TVA réduit," selon Didier Chenet, président du Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (Synhorcat).
Le gouvernement français compte sur l'effet de la concurrence pour pousser tous les établissements à appliquer les baisses de prix qui, pour des raisons de santé publiques, ne concerneront pas les boissons alcoolisées.
Neuf organisations professionnelles ont donné des garanties dans un "contrat d'avenir" qui a été signé à Bercy.
Ce contrat prévoit des engagements en matière de baisse des prix, des objectifs de créations d'emplois, une augmentation de 20.000 places d'apprentis pour les jeunes, l'amélioration de la situation des salariés et la modernisation du secteur.
Un comité de suivi sera mis en place pour assurer leur respect et publiera tous les six mois des indicateurs de prix.
Hervé Novelli a évoqué 40.000 créations nettes d'emplois sur les deux années qui viennent, incluant 20.000 emplois pérennes - "très majoritairement des CDI" a-t-il assuré - et 20.000 apprentis et contrats de professionnalisation.
Selon une enquête réalisée par le Synhorcat, 54% des restaurateurs et 57% des cafés bars sont prêts à embaucher et 70% à baisser leurs prix avec des actions ciblées sur les menus, les formules et le café en particulier.
Les restaurants sont aussi 83% à se dire prêts à investir pour mettre aux normes leurs établissements et développer leurs offres (75% des cafés bars) et 77% à augmenter les salaires (86% des cafés bars).
La baisse de la TVA à 5,5% coûtera trois milliards d'euros à l'Etat en année pleine, "l'équivalent d'un porte-avions de nouvelle génération," a indiqué Christine Lagarde.
Le coût net sera de l'ordre de deux milliards, en tenant compte de la suppression des allègements fiscaux dont bénéficiaient les restaurateurs avant la réduction de la TVA.
Le "contrat d'avenir" devrait aussi aboutir à l'ouverture rapide de négociations sur les salaires et la protection sociale, ainsi qu'à des mesures contre le travail au noir.
Christine Lagarde a dit souhaiter un accord satisfaisant sur les rémunérations avant la fin 2009, qu'elle juge indispensable.
Cinq confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) ont boycotté l'événement faute d'avoir obtenu des garanties suffisantes sur les contreparties sociales.
Elles souhaitaient des avancées sur la grille de salaires conventionnelle, l'aide au transport, le 13e mois, la protection sociale, la sixième semaine de congés conventionnelle et la reconnaissance des jours fériés.
Onze pays européens sur 27 appliquent une TVA réduite dans le secteur de la restauration, qui emploie en France quelque 600.000 personnes dans 180.000 entreprises.
Source: Yahoo News
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