Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de l'enquête sur l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, a ordonné mercredi la remise en liberté de quatre généraux des services de sécurité libanais emprisonnés dans leur pays.
Le tribunal, précisant que cette injonction devait prendre effet immédiatement, l'a annoncée après que son procureur, Daniel Bellemare, eut demandé la libération des généraux.
Les autorités libanaises ont immédiatement élargi les quatre hommes, parmi lesquels figure le général Djamil al Sayyed, qui a été accueilli en héros après avoir quitté la prison de Roumieh, au nord-est de Beyrouth.
Les généraux étaient détenus sans jugement depuis le 30 août 2005.
Dans la capitale libanaise, des partisans des quatre officiers ont manifesté leur joie en tirant des coups de feu en l'air après l'annonce de la décision du procureur Bellemare.
Les quatre généraux étaient responsables des services de sécurité pro-syriens en 2005 lorsqu'Hariri et 22 autres personnes ont trouvé la mort dans un attentat suicide imputé à la Syrie par certains hommes politiques libanais.
La Syrie a rejeté ces allégations, mais l'indignation qui s'est exprimée à travers le monde a contraint Damas à mettre fin à vingt-neuf ans de présence militaire au Liban.
La remise en liberté des quatre généraux sera interprétée comme un revers pour l'alliance politique antisyrienne du Liban à quelques semaines des élections législatives du 7 juin, à la faveur desquelles le Hezbollah et d'autres alliés de Damas espèrent priver leurs adversaires de leur faible majorité.
Il semble toutefois peu probable qu'elle affecte les résultats électoraux de façon notable.
Sous l'effet de la détente qui s'observe depuis quelques mois entre la Syrie et l'Arabie saoudite - alliée du bloc libanais anti-Damas -, on s'attend à ce qu'un gouvernement à base élargie se mette en place après le scrutin.
Le procureur Bellemare a fait savoir que le dossier constitué ne s'était pas révélé suffisant, à l'examen, pour que l'on dresse des actes d'accusation, en raison d'incohérences entre les dépositions des témoins et d'un manque de preuves à l'appui.
En annonçant la décision, le président du tribunal a dit que le procureur avait par conséquent fait savoir qu'il n'était pas en mesure d'inculper les quatre généraux dans le cadre légal.
"Certains témoins ont modifié leurs dépositions et (...) un témoin clé a expressément rétracté sa déposition initiale qui incriminait les personnes détenues", a dit le président du tribunal.
On ignore si le procureur compte essayer de faire juger les généraux à une date ultérieure.
Saad Hariri, fils de l'ex-Premier ministre, a fait bon accueil à la décision du tribunal, estimant qu'elle montrait que celui-ci n'était pas mû par des considérations politiques.
"Je n'éprouve pas la moindre déception, ni la moindre crainte pour l'avenir du tribunal international. Ce qui s'est passé indique nettement que le tribunal international a entamé un travail et qu'il révélera la vérité", a-t-il dit lors d'une intervention télévisée.
Le TSL, créé par l'Onu pour juger les personnes soupçonnées de l'attentat du 14 février 2005 a entamé ses travaux en mars. Le tribunal n'a jusqu'ici incarcéré aucun suspect dans ses locaux de La Haye.
Source: Yahoo News
Le tribunal, précisant que cette injonction devait prendre effet immédiatement, l'a annoncée après que son procureur, Daniel Bellemare, eut demandé la libération des généraux.
Les autorités libanaises ont immédiatement élargi les quatre hommes, parmi lesquels figure le général Djamil al Sayyed, qui a été accueilli en héros après avoir quitté la prison de Roumieh, au nord-est de Beyrouth.
Les généraux étaient détenus sans jugement depuis le 30 août 2005.
Dans la capitale libanaise, des partisans des quatre officiers ont manifesté leur joie en tirant des coups de feu en l'air après l'annonce de la décision du procureur Bellemare.
Les quatre généraux étaient responsables des services de sécurité pro-syriens en 2005 lorsqu'Hariri et 22 autres personnes ont trouvé la mort dans un attentat suicide imputé à la Syrie par certains hommes politiques libanais.
La Syrie a rejeté ces allégations, mais l'indignation qui s'est exprimée à travers le monde a contraint Damas à mettre fin à vingt-neuf ans de présence militaire au Liban.
La remise en liberté des quatre généraux sera interprétée comme un revers pour l'alliance politique antisyrienne du Liban à quelques semaines des élections législatives du 7 juin, à la faveur desquelles le Hezbollah et d'autres alliés de Damas espèrent priver leurs adversaires de leur faible majorité.
Il semble toutefois peu probable qu'elle affecte les résultats électoraux de façon notable.
Sous l'effet de la détente qui s'observe depuis quelques mois entre la Syrie et l'Arabie saoudite - alliée du bloc libanais anti-Damas -, on s'attend à ce qu'un gouvernement à base élargie se mette en place après le scrutin.
Le procureur Bellemare a fait savoir que le dossier constitué ne s'était pas révélé suffisant, à l'examen, pour que l'on dresse des actes d'accusation, en raison d'incohérences entre les dépositions des témoins et d'un manque de preuves à l'appui.
En annonçant la décision, le président du tribunal a dit que le procureur avait par conséquent fait savoir qu'il n'était pas en mesure d'inculper les quatre généraux dans le cadre légal.
"Certains témoins ont modifié leurs dépositions et (...) un témoin clé a expressément rétracté sa déposition initiale qui incriminait les personnes détenues", a dit le président du tribunal.
On ignore si le procureur compte essayer de faire juger les généraux à une date ultérieure.
Saad Hariri, fils de l'ex-Premier ministre, a fait bon accueil à la décision du tribunal, estimant qu'elle montrait que celui-ci n'était pas mû par des considérations politiques.
"Je n'éprouve pas la moindre déception, ni la moindre crainte pour l'avenir du tribunal international. Ce qui s'est passé indique nettement que le tribunal international a entamé un travail et qu'il révélera la vérité", a-t-il dit lors d'une intervention télévisée.
Le TSL, créé par l'Onu pour juger les personnes soupçonnées de l'attentat du 14 février 2005 a entamé ses travaux en mars. Le tribunal n'a jusqu'ici incarcéré aucun suspect dans ses locaux de La Haye.
Source: Yahoo News
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