Goldman Sachs n'a modifié ses statuts qu'en septembre 2008, pour pouvoir se réfugier sous l'aile protectrice de la Réserve fédérale américaine. A l'époque, la maison de courtage ne voyait pas comment assumer ses 1 100 millions de dollars (782 milliards d'euros) d'actifs sans l'aide des autorités publiques.
Le bilan a vu son total se contracter de 18 % et il affiche de belles performances. La rentabilité financière du deuxième trimestre est impressionnante en soi, mais elle ne donne pas encore une bonne idée du potentiel. Si la rémunération moyenne des salariés était ramenée de la somme proprement stupéfiante de 770 000 dollars par an à celle de 200 000 dollars par an, ladite rentabilité financière aurait été de l'ordre de 40 %.
Les mesures prises par les autorités publiques ont contribué à rendre les opérations sur valeurs mobilières très lucratives. Or cette activité représentait 65 % du chiffre d'affaires de Goldman Sachs. Le gouvernement est aussi intervenu pour soutenir American International Group (AIG), avec qui Goldman Sachs avait noué de nombreux engagements. La banque ne serait pas aussi rentable si les taux d'intérêt n'étaient pas proches de zéro et si les banques centrales ne se chargeaient pas des actifs corrompus.
L'ensemble des banques très actives sur les valeurs mobilières devraient annoncer d'excellents résultats. Pour ces acteurs du système financier grands amateurs du risque, les responsables politiques ont résolu la crise avec brio.
Pour tous les autres, c'est moins évident. Le chômage progresse, tandis que la production de biens et services continue de baisser. Certains économistes murmurent que l'on pourrait observer le début d'une vive reprise avant la fin de l'année. Mais pour l'instant, rien en vue.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Le bilan a vu son total se contracter de 18 % et il affiche de belles performances. La rentabilité financière du deuxième trimestre est impressionnante en soi, mais elle ne donne pas encore une bonne idée du potentiel. Si la rémunération moyenne des salariés était ramenée de la somme proprement stupéfiante de 770 000 dollars par an à celle de 200 000 dollars par an, ladite rentabilité financière aurait été de l'ordre de 40 %.
Les mesures prises par les autorités publiques ont contribué à rendre les opérations sur valeurs mobilières très lucratives. Or cette activité représentait 65 % du chiffre d'affaires de Goldman Sachs. Le gouvernement est aussi intervenu pour soutenir American International Group (AIG), avec qui Goldman Sachs avait noué de nombreux engagements. La banque ne serait pas aussi rentable si les taux d'intérêt n'étaient pas proches de zéro et si les banques centrales ne se chargeaient pas des actifs corrompus.
L'ensemble des banques très actives sur les valeurs mobilières devraient annoncer d'excellents résultats. Pour ces acteurs du système financier grands amateurs du risque, les responsables politiques ont résolu la crise avec brio.
Pour tous les autres, c'est moins évident. Le chômage progresse, tandis que la production de biens et services continue de baisser. Certains économistes murmurent que l'on pourrait observer le début d'une vive reprise avant la fin de l'année. Mais pour l'instant, rien en vue.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
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