"Le dernier groupe de pirates est descendu et le MV Faina a été relâché", a dit cet homme, s'exprimant par téléphone du port d'Haradheere sous le sceau de l'anonymat.
"Nous avons appris que les pirates quittaient le Faina par petits groupes et que celui-ci allait reprendre sa route bientôt", avait dit un peu plus tôt Andrew Mwangura, du Programme d'assistance aux marins de l'Afrique de l'Est.
Il n'avait toutefois pas confirmé que tous les pirates avaient quitté le navire.
Le président ukrainien Victor Ioutchenko s'est félicité du dénouement de cette affaire. "Les 17 marins ukrainiens vont pouvoir bientôt retrouver ceux qu'ils aiment sur le sol ukrainien", a-t-il déclaré sur son site internet.
Le MV Faina avait été capturé en septembre avec 20 membres d'équipage à son bord et une cargaison de 33 chars T-72, datant de l'époque soviétique, ainsi que d'autres armes.
La capture de ce navire avait attiré l'attention en raison de sa cargaison, mais également en raison du contentieux qui était apparu concernant la destination de ces armes.
Le Kenya avait annoncé avoir acheté ces chars pour son armée, mais des diplomates étrangers avaient affirmé que les armes étaient destinées au Sud-Soudan.
Ce détail avait potentiellement placé Nairobi dans une situation délicate puisque le Kenya avait participé à l'élaboration d'un accord de paix dans cette région en 2005.
Selon un des négociateurs, les pirates auraient reçu une rançon de 3,2 millions de dollars pour laisser repartir le bateau.
Des pirates ont relâché début janvier un superpétrolier saoudien après le parachutage d'une rançon de trois millions de dollars.
Depuis le début de l'année, les pirates somaliens ont capturé trois bateaux dans le golfe d'Aden. Ils s'étaient rendus maîtres de 42 bâtiments l'an passé, un record qui a fait du golfe d'Aden le point de transit maritime le plus dangereux au monde et conduit au déploiement d'une vingtaine de bâtiments de guerre de 14 pays pour assurer la sécurité.
Les détournements de navires et prises d'otage des équipages sont tels que nombre d'armateurs ont décidé de boycotter le golfe d'Aden, qui mène au nord au canal de Suez, et optent pour le contournement de l'Afrique via le cap de Bonne-Espérance.
Selon le Bureau maritime international (BMI), le déploiement de la flotte internationale a entraîné un recul des actes de piraterie, un avis tempéré par les autorités militaires occidentales dans la région qui jugent prématuré de tirer un bilan après deux mois d'expérience.
Source: Yahoo News
"Nous avons appris que les pirates quittaient le Faina par petits groupes et que celui-ci allait reprendre sa route bientôt", avait dit un peu plus tôt Andrew Mwangura, du Programme d'assistance aux marins de l'Afrique de l'Est.
Il n'avait toutefois pas confirmé que tous les pirates avaient quitté le navire.
Le président ukrainien Victor Ioutchenko s'est félicité du dénouement de cette affaire. "Les 17 marins ukrainiens vont pouvoir bientôt retrouver ceux qu'ils aiment sur le sol ukrainien", a-t-il déclaré sur son site internet.
Le MV Faina avait été capturé en septembre avec 20 membres d'équipage à son bord et une cargaison de 33 chars T-72, datant de l'époque soviétique, ainsi que d'autres armes.
La capture de ce navire avait attiré l'attention en raison de sa cargaison, mais également en raison du contentieux qui était apparu concernant la destination de ces armes.
Le Kenya avait annoncé avoir acheté ces chars pour son armée, mais des diplomates étrangers avaient affirmé que les armes étaient destinées au Sud-Soudan.
Ce détail avait potentiellement placé Nairobi dans une situation délicate puisque le Kenya avait participé à l'élaboration d'un accord de paix dans cette région en 2005.
Selon un des négociateurs, les pirates auraient reçu une rançon de 3,2 millions de dollars pour laisser repartir le bateau.
Des pirates ont relâché début janvier un superpétrolier saoudien après le parachutage d'une rançon de trois millions de dollars.
Depuis le début de l'année, les pirates somaliens ont capturé trois bateaux dans le golfe d'Aden. Ils s'étaient rendus maîtres de 42 bâtiments l'an passé, un record qui a fait du golfe d'Aden le point de transit maritime le plus dangereux au monde et conduit au déploiement d'une vingtaine de bâtiments de guerre de 14 pays pour assurer la sécurité.
Les détournements de navires et prises d'otage des équipages sont tels que nombre d'armateurs ont décidé de boycotter le golfe d'Aden, qui mène au nord au canal de Suez, et optent pour le contournement de l'Afrique via le cap de Bonne-Espérance.
Selon le Bureau maritime international (BMI), le déploiement de la flotte internationale a entraîné un recul des actes de piraterie, un avis tempéré par les autorités militaires occidentales dans la région qui jugent prématuré de tirer un bilan après deux mois d'expérience.
Source: Yahoo News
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