Les huit prévenus, dont trois comparaissent détenus et cinq sous contrôle judiciaire, avaient participé, à des degrés divers, à une fraude visant à obtenir des coordonnées bancaires afin d'ouvrir des lignes de téléphonie mobile, puis de revendre les téléphones sur des marchés parallèles.
Trois des cinq prévenus sous contrôle judiciaire sont des vendeurs en téléphonie mobile, qui avaient ouvert les lignes téléphoniques. Ils n'avaient pas respecté les consignes de sécurité préconisées, afin de réaliser des ventes, sur lesquelles ils sont largement commissionnés.
Le président de la République avait porté plainte le 25 septembre 2008 après avoir constaté des prélèvements douteux sur son compte personnel, pour un montant inférieur à 200 euros.
Il s'est porté partie civile, tout comme sa première épouse Marie-Dominique Culioli, les opérateurs Orange et SFR, et Canal +. Parmi les 48 personnes physiques victimes de cette escroquerie, seules six se sont portées parties civiles.
A l'ouverture de l'audience, les avocats des prévenus ont soulevé la nullité de l'ordonnance de renvoi, qui est, selon Me Pierre Degoul, "une copie conforme et servile du réquisitoire". La présidente, Isabelle Prevost-Desprez, a annoncé que la procédure de nullité est jointe au fond.
"Un pamphlet poujadiste de mauvais aloi"
Me Degoul a également souligné "le lien d'amitié" qui existe entre le procureur de Nanterre Philippe Courroye et le président de la République, partie civile dans ce dossier.
Philippe Courroye avait saisi la brigade financière et la brigade criminelle pour résoudre cette affaire.
"Il s'agit d'un épisode sans doute inédit dans les annales judiciaires, qui montre la conception qu'a le pouvoir en place de ce que doit être la justice",... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
Trois des cinq prévenus sous contrôle judiciaire sont des vendeurs en téléphonie mobile, qui avaient ouvert les lignes téléphoniques. Ils n'avaient pas respecté les consignes de sécurité préconisées, afin de réaliser des ventes, sur lesquelles ils sont largement commissionnés.
Le président de la République avait porté plainte le 25 septembre 2008 après avoir constaté des prélèvements douteux sur son compte personnel, pour un montant inférieur à 200 euros.
Il s'est porté partie civile, tout comme sa première épouse Marie-Dominique Culioli, les opérateurs Orange et SFR, et Canal +. Parmi les 48 personnes physiques victimes de cette escroquerie, seules six se sont portées parties civiles.
A l'ouverture de l'audience, les avocats des prévenus ont soulevé la nullité de l'ordonnance de renvoi, qui est, selon Me Pierre Degoul, "une copie conforme et servile du réquisitoire". La présidente, Isabelle Prevost-Desprez, a annoncé que la procédure de nullité est jointe au fond.
"Un pamphlet poujadiste de mauvais aloi"
Me Degoul a également souligné "le lien d'amitié" qui existe entre le procureur de Nanterre Philippe Courroye et le président de la République, partie civile dans ce dossier.
Philippe Courroye avait saisi la brigade financière et la brigade criminelle pour résoudre cette affaire.
"Il s'agit d'un épisode sans doute inédit dans les annales judiciaires, qui montre la conception qu'a le pouvoir en place de ce que doit être la justice",... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
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