"L'équipage a déjà confirmé que les ravisseurs demandaient un rançon et menaçaient de faire exploser le vaisseau si l'on n'obéissait pas à leurs ordres", a dit le porte-parole du ministère russe de la Défense.
La Russie a annoncé mardi que huit personnes originaires de Lettonie, d'Estonie et de Russie avaient été arrêtées et interrogées pour le détournement du cargo, dont elles auraient éteint tous les instruments de navigation.
Les quinze membres d'équipage russes ont été retrouvés vivants lundi sur le bateau, près des îles du Cap-Vert, et ont raconté le piratage à bord de la corvette russe anti-sous-marine Ladni.
"L'équipage affirme aussi que les individus qui ont détourné l'Arctic Sea étaient armés et se sont débarrassés de leurs armes quand le Ladni a ordonné à l'équipage d'arrêter le bateau", a ajouté le porte-parole.
Du matériel d'escalade, des fusées et un puissant canot pneumatique vraisemblablement utilisé pour le détournement ont été retrouvés à bord de l'Arctic Sea, a-t-il aussi expliqué lors d'un briefing réservé aux médias russes.
Les agences n'ont pas précisé le montant de la rançon demandée. Le ministère n'était pas joignable pour commenter ces informations.
Les autorités russes n'avaient pas donné de détails jusqu'ici sur les mobiles possibles de cet acte de piraterie. Des médias finlandais ont rapporté samedi qu'une rançon avait été réclamée à Solchart.
Les informations lâchées par bribes ne convainquent pas les sceptiques, qui doutent de la réalité de ce détournement. Certains pensent qu'il s'agit d'une couverture pour dissimuler la présence d'une cargaison d'armes ou de matériel nucléaire à bord de l'Arctic Sea.
La trace du vraquier de 4.000 tonnes, battant pavillon maltais et exploité par la compagnie finlandaise Solchart, n'a jamais été perdue mais a été tenue secrète par la commission de sécurité maritime, ont affirmé mardi les autorités maltaises. Cette commission regroupe des représentants suédois, finlandais et maltais.
Selon la version officielle, l'Arctic Sea, long de 98 mètres, transportait une cargaison de bois d'une valeur estimée à 1,3 million de dollars.
Le cargo, parti de Finlande, n'est pas arrivé dans le port algérien de Bejaia où il était attendu le 4 août et la dernière communication aurait eu lieu à la fin juillet, au large du Portugal.
La journaliste russe d'opposition Ioulia Latinina a contredit cette version dans un article publié mercredi dans le Moscow Times.
"L'Arctic Sea portait quelque chose qui n'était pas du bois et qui ne venait pas de Finlande, et qui nécessitait beaucoup de travail sur le bateau", a-t-elle écrit.
Selon elle, la coque du bateau a été démantelée durant deux semaines de travaux sur les chantiers navals de Kaliningrad juste avant le voyage, pour que quelque chose de très massif puisse être embarqué.
"Pour le dire clairement: l'Arctic Sea transportait une sorte d'engin nucléaire ou anti-aérien à destination d'un gentil pays pacifique comme la Syrie, et il a été attrapé", a écrit la journaliste.
Source: Reuters via Yahoo News
La Russie a annoncé mardi que huit personnes originaires de Lettonie, d'Estonie et de Russie avaient été arrêtées et interrogées pour le détournement du cargo, dont elles auraient éteint tous les instruments de navigation.
Les quinze membres d'équipage russes ont été retrouvés vivants lundi sur le bateau, près des îles du Cap-Vert, et ont raconté le piratage à bord de la corvette russe anti-sous-marine Ladni.
"L'équipage affirme aussi que les individus qui ont détourné l'Arctic Sea étaient armés et se sont débarrassés de leurs armes quand le Ladni a ordonné à l'équipage d'arrêter le bateau", a ajouté le porte-parole.
Du matériel d'escalade, des fusées et un puissant canot pneumatique vraisemblablement utilisé pour le détournement ont été retrouvés à bord de l'Arctic Sea, a-t-il aussi expliqué lors d'un briefing réservé aux médias russes.
Les agences n'ont pas précisé le montant de la rançon demandée. Le ministère n'était pas joignable pour commenter ces informations.
Les autorités russes n'avaient pas donné de détails jusqu'ici sur les mobiles possibles de cet acte de piraterie. Des médias finlandais ont rapporté samedi qu'une rançon avait été réclamée à Solchart.
Les informations lâchées par bribes ne convainquent pas les sceptiques, qui doutent de la réalité de ce détournement. Certains pensent qu'il s'agit d'une couverture pour dissimuler la présence d'une cargaison d'armes ou de matériel nucléaire à bord de l'Arctic Sea.
La trace du vraquier de 4.000 tonnes, battant pavillon maltais et exploité par la compagnie finlandaise Solchart, n'a jamais été perdue mais a été tenue secrète par la commission de sécurité maritime, ont affirmé mardi les autorités maltaises. Cette commission regroupe des représentants suédois, finlandais et maltais.
Selon la version officielle, l'Arctic Sea, long de 98 mètres, transportait une cargaison de bois d'une valeur estimée à 1,3 million de dollars.
Le cargo, parti de Finlande, n'est pas arrivé dans le port algérien de Bejaia où il était attendu le 4 août et la dernière communication aurait eu lieu à la fin juillet, au large du Portugal.
La journaliste russe d'opposition Ioulia Latinina a contredit cette version dans un article publié mercredi dans le Moscow Times.
"L'Arctic Sea portait quelque chose qui n'était pas du bois et qui ne venait pas de Finlande, et qui nécessitait beaucoup de travail sur le bateau", a-t-elle écrit.
Selon elle, la coque du bateau a été démantelée durant deux semaines de travaux sur les chantiers navals de Kaliningrad juste avant le voyage, pour que quelque chose de très massif puisse être embarqué.
"Pour le dire clairement: l'Arctic Sea transportait une sorte d'engin nucléaire ou anti-aérien à destination d'un gentil pays pacifique comme la Syrie, et il a été attrapé", a écrit la journaliste.
Source: Reuters via Yahoo News
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