Moscou continue de qualifier d'acte de piraterie la disparition pendant plusieurs jours du vraquier de 4.000 tonnes qui a été récupéré par la marine russe lundi en début de journée au large des îles du Cap-Vert.
Toutefois, l'histoire ressemble de plus en plus à un roman d'espionnage et de nombreuses contradictions entretiennent le doute sur la véritable nature de la cargaison du bateau.
Officiellement, l'Arctic Sea transportait du bois et avait disparu au cours d'une traversée entre la Finlande et le port algérien de Bejaïa où il aurait dû livrer le contenu de ses soutes.
Mais le navire aurait pu être détourné en raison de la présence d'armes ou même de matériaux nucléaires embarqués en secret.
Les Russes affirment que l'Arctic Sea a été détourné le 24 juillet au large de la Suède par huit hommes armés - des Estoniens, des Lettons et des Russes - qui ont contraint l'équipage à faire route vers l'Afrique après avoir éteint les systèmes de localisation.
Les pirates ont ensuite menacé de faire sauter le navire si leur demande de rançon n'était pas acceptée, a indiqué le ministère russe de la Défense, sans fournir le montant réclamé.
Des experts maritimes ont observer que les actes de piraterie dans les eaux du nord de l'Europe sont extrêmement rares depuis l'époque des boucaniers, au XVIIe siècle.
La Russie n'a, pour l'instant, pas fourni de détails sur les motivations des pirates qui ont pris le risque d'une opération dans une des régions maritimes les plus contrôlées du monde.
Le représentant russe à l'Otan, Dmitri Rogozine, a démenti les rumeurs d'une cargaison secrète de l'Arctic Sea.
Cette idée avait été avancée par Tarmo Kouts, ancien chef des forces estoniennes de défense qui estimait que le bateau avait peut-être pour destination finale l'Iran où il devait livrer des missiles de croisière.
Une journaliste russe d'opposition, Ioulia Latinina avait suggéré pour sa part mercredi dans le Moscow Times que l'Arctic Sea "transportait une sorte d'engin nucléaire ou anti-aérien à destinations d'un gentil pays pacifique comme la Syrie".
"Au lieu de spéculer sur la nature de la cargaison transportée par l'Arctic Sea et imaginer toutes sortes d'histoires (...) d'importantes leçons devraient être tirées de cet événement", a dit Rogozine cité par l'agence Interfax.
Les huit pirates sont arrivés jeudi à bord d'un Iliouchine-76 sur la base militaire de Tchkalovski en provenance du Cap-Vert et ont été immédiatement conduits à la prison de haute-sécurité de Lefortovo.
"Les huit hommes qui ont détourné le navire ont été conduits à Moscou et remis à l'unité des enquêteurs du parquet", a déclaré le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov au président Dmitri Medvedev, cité par un porte-parole du Kremlin.
Onze des 15 membres d'équipage et des enquêteurs sont également arrivés à Moscou. Le capitaine de l'Arctic Sea et trois autres membres d'équipage sont restés à bord du navire qui va être remorqué jusqu'au port de Novorossisk sur la mer Noire aux fins de "nouvelles mesures d'enquête".
Source: Reuters via Yahoo News
Toutefois, l'histoire ressemble de plus en plus à un roman d'espionnage et de nombreuses contradictions entretiennent le doute sur la véritable nature de la cargaison du bateau.
Officiellement, l'Arctic Sea transportait du bois et avait disparu au cours d'une traversée entre la Finlande et le port algérien de Bejaïa où il aurait dû livrer le contenu de ses soutes.
Mais le navire aurait pu être détourné en raison de la présence d'armes ou même de matériaux nucléaires embarqués en secret.
Les Russes affirment que l'Arctic Sea a été détourné le 24 juillet au large de la Suède par huit hommes armés - des Estoniens, des Lettons et des Russes - qui ont contraint l'équipage à faire route vers l'Afrique après avoir éteint les systèmes de localisation.
Les pirates ont ensuite menacé de faire sauter le navire si leur demande de rançon n'était pas acceptée, a indiqué le ministère russe de la Défense, sans fournir le montant réclamé.
Des experts maritimes ont observer que les actes de piraterie dans les eaux du nord de l'Europe sont extrêmement rares depuis l'époque des boucaniers, au XVIIe siècle.
La Russie n'a, pour l'instant, pas fourni de détails sur les motivations des pirates qui ont pris le risque d'une opération dans une des régions maritimes les plus contrôlées du monde.
Le représentant russe à l'Otan, Dmitri Rogozine, a démenti les rumeurs d'une cargaison secrète de l'Arctic Sea.
Cette idée avait été avancée par Tarmo Kouts, ancien chef des forces estoniennes de défense qui estimait que le bateau avait peut-être pour destination finale l'Iran où il devait livrer des missiles de croisière.
Une journaliste russe d'opposition, Ioulia Latinina avait suggéré pour sa part mercredi dans le Moscow Times que l'Arctic Sea "transportait une sorte d'engin nucléaire ou anti-aérien à destinations d'un gentil pays pacifique comme la Syrie".
"Au lieu de spéculer sur la nature de la cargaison transportée par l'Arctic Sea et imaginer toutes sortes d'histoires (...) d'importantes leçons devraient être tirées de cet événement", a dit Rogozine cité par l'agence Interfax.
Les huit pirates sont arrivés jeudi à bord d'un Iliouchine-76 sur la base militaire de Tchkalovski en provenance du Cap-Vert et ont été immédiatement conduits à la prison de haute-sécurité de Lefortovo.
"Les huit hommes qui ont détourné le navire ont été conduits à Moscou et remis à l'unité des enquêteurs du parquet", a déclaré le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov au président Dmitri Medvedev, cité par un porte-parole du Kremlin.
Onze des 15 membres d'équipage et des enquêteurs sont également arrivés à Moscou. Le capitaine de l'Arctic Sea et trois autres membres d'équipage sont restés à bord du navire qui va être remorqué jusqu'au port de Novorossisk sur la mer Noire aux fins de "nouvelles mesures d'enquête".
Source: Reuters via Yahoo News
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