Les ministres russe, indien, indonésien, brésilien et vénézuélien se sont exprimés lors des assemblées générales de la Banque mondiale et du FMI, tenues cette année à Istanbul. Selon eux, la crédibilité de la banque, qui vient en aide aux pays en développement, sera à terme mise à mal si ses pays membres ne sont pas représentés de manière proportionnelle à leur poids dans l'économie mondiale.
"Nous devons être conscients du fait que la crédibilité et la légitimité de la Banque mondiale pourraient être mises à mal sans des progrès tangibles et réalisés dans des délais opportuns concernant la réforme sur la représentation et la participation dans laquelle nous sommes actuellement engagés", a déclaré Jorge Giordani, ministre vénézuélien du Développement.
La commission de développement de la Banque mondiale, qui fixe la stratégie de l'institution, a fait savoir qu'elle était prête à voter sur une réforme de ce type d'ici le printemps 2010. "Il sera important de protéger le poids du vote des plus petits pays pauvres", a indiqué la commission dans un communiqué.
Le mois dernier, les dirigeants du G-20 ont décidé que celui-ci serait désormais le principal forum de décisions économiques mondiale, en lieu et place du G-7, qui ne rassemble que les sept premiers pays industrialisés du monde. Lors du sommet de Pittsburgh, les dirigeants du G-20 ont accepté de redistribuer au moins 3% de leur pouvoir de vote à la Banque mondiale, et 5% au FMI.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Nous devons être conscients du fait que la crédibilité et la légitimité de la Banque mondiale pourraient être mises à mal sans des progrès tangibles et réalisés dans des délais opportuns concernant la réforme sur la représentation et la participation dans laquelle nous sommes actuellement engagés", a déclaré Jorge Giordani, ministre vénézuélien du Développement.
La commission de développement de la Banque mondiale, qui fixe la stratégie de l'institution, a fait savoir qu'elle était prête à voter sur une réforme de ce type d'ici le printemps 2010. "Il sera important de protéger le poids du vote des plus petits pays pauvres", a indiqué la commission dans un communiqué.
Le mois dernier, les dirigeants du G-20 ont décidé que celui-ci serait désormais le principal forum de décisions économiques mondiale, en lieu et place du G-7, qui ne rassemble que les sept premiers pays industrialisés du monde. Lors du sommet de Pittsburgh, les dirigeants du G-20 ont accepté de redistribuer au moins 3% de leur pouvoir de vote à la Banque mondiale, et 5% au FMI.
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