Le document rédigé par l'inspecteur général de la SEC (Securities and Exchange Commission) David Kotz, et dont une version résumée avait été dévoilée mercredi, insiste sur l'absence de communication au sein de l'institution.
Il y pointe ainsi le manque de liens entre ses dirigeants de l'institution et les employés qui conduisaient des enquêtes qui auraient pu mettre au jour l'escroquerie de 65 milliards de dollars montée par Madoff, seulement révélée en décembre dernier.
Ces employés, écrit David Kotz, n'avaient pas l'expérience requise pour suivre certaines pistes et juger de l'ampleur de leurs découvertes.
Les anciens présidents de la SEC Christopher Cox, William Donaldson et Arthur Levitt, l'ex-directrice de la division d'application des règlements Linda Thomsen ou l'ancienne directrice de la division d'inspections Lori Richards, n'étaient "en général pas au courant" de ces enquêtes, dit le rapport.
Il juge ainsi qu'aucun d'entre eux n'a mal agi mais conclut que Bernard Madoff a profité de son statut et de sa réputation dans le secteur financier et a utilisé les noms de hauts responsables de la SEC pour intimider certains employés.
Dans son rapport, David Kotz déplore l'absence d'enquête "compétente et approfondie" sur les activités de Bernard Madoff malgré le dépôt de six plaintes, dont la première remonte à 1992. Cinq procédures ont été ouvertes mais aucune recherche exhaustive, de sorte que l'escroquerie n'a pas été décelée en dépit des signaux et indices qui sont apparus, dit-il.
L'inspecteur général de la SEC critique notamment le manque de "toute expertise ou expérience" chez les responsables et employés de la division des applications chargés d'une enquête menée en 2003.
Certains d'entre eux n'avaient pas les compétences pour relever les indices qu'ils avaient sous les yeux, mais ils ont parfois ignoré des éléments qui auraient dû les alerter, juge David Kotz, qui a interrogé 122 personnes pour rédiger son rapport.
En conséquence, il recommande à l'actuelle présidente de la SEC Mary Schapiro de prendre "des initiatives adéquates" pour sanctionner les employés qui ont fait preuve d'insuffisances mais travaillent encore au sein de l'agence.
Il cite notamment trois employés du Bureau régional de la SEC pour le Nord-Est, qui ont écarté une plainte détaillée déposée en 2005 par Harry Markopolos au motif que celui-ci était un concurrent de Bernard Madoff, et non son employé ou un investisseur.
Deux d'entre eux ont quitté l'institution depuis mais une, Simona Suh, est aujourd'hui à la tête d'une branche de la SEC.
Mary Schapiro a répété vendredi dans un communiqué que l'affaire Madoff résultait d'un échec que la SEC regrettait encore et avait conduit l'institution à se réformer.
David Kotz devrait pour sa part formuler de nouvelles recommandations pour améliorer les opérations du gendarme de la Bourse américaine et son rapport va être étudié au Congrès.
Certaines parties du document n'ont pas été dévoilées. Cette semaine, Mary Schapiro avait expliqué qu'elle voulait préserver les actions juridiques en cours et protéger les personnels juniors dont les noms pouvaient apparaître mais qui n'ont pas joué un rôle central dans ce scandale.
Bernard Madoff a plaidé coupable en mars et été condamné à 150 années de réclusion pour avoir organisé cette vaste escroquerie.
Source: Reuters via Yahoo News
Il y pointe ainsi le manque de liens entre ses dirigeants de l'institution et les employés qui conduisaient des enquêtes qui auraient pu mettre au jour l'escroquerie de 65 milliards de dollars montée par Madoff, seulement révélée en décembre dernier.
Ces employés, écrit David Kotz, n'avaient pas l'expérience requise pour suivre certaines pistes et juger de l'ampleur de leurs découvertes.
Les anciens présidents de la SEC Christopher Cox, William Donaldson et Arthur Levitt, l'ex-directrice de la division d'application des règlements Linda Thomsen ou l'ancienne directrice de la division d'inspections Lori Richards, n'étaient "en général pas au courant" de ces enquêtes, dit le rapport.
Il juge ainsi qu'aucun d'entre eux n'a mal agi mais conclut que Bernard Madoff a profité de son statut et de sa réputation dans le secteur financier et a utilisé les noms de hauts responsables de la SEC pour intimider certains employés.
Dans son rapport, David Kotz déplore l'absence d'enquête "compétente et approfondie" sur les activités de Bernard Madoff malgré le dépôt de six plaintes, dont la première remonte à 1992. Cinq procédures ont été ouvertes mais aucune recherche exhaustive, de sorte que l'escroquerie n'a pas été décelée en dépit des signaux et indices qui sont apparus, dit-il.
L'inspecteur général de la SEC critique notamment le manque de "toute expertise ou expérience" chez les responsables et employés de la division des applications chargés d'une enquête menée en 2003.
Certains d'entre eux n'avaient pas les compétences pour relever les indices qu'ils avaient sous les yeux, mais ils ont parfois ignoré des éléments qui auraient dû les alerter, juge David Kotz, qui a interrogé 122 personnes pour rédiger son rapport.
En conséquence, il recommande à l'actuelle présidente de la SEC Mary Schapiro de prendre "des initiatives adéquates" pour sanctionner les employés qui ont fait preuve d'insuffisances mais travaillent encore au sein de l'agence.
Il cite notamment trois employés du Bureau régional de la SEC pour le Nord-Est, qui ont écarté une plainte détaillée déposée en 2005 par Harry Markopolos au motif que celui-ci était un concurrent de Bernard Madoff, et non son employé ou un investisseur.
Deux d'entre eux ont quitté l'institution depuis mais une, Simona Suh, est aujourd'hui à la tête d'une branche de la SEC.
Mary Schapiro a répété vendredi dans un communiqué que l'affaire Madoff résultait d'un échec que la SEC regrettait encore et avait conduit l'institution à se réformer.
David Kotz devrait pour sa part formuler de nouvelles recommandations pour améliorer les opérations du gendarme de la Bourse américaine et son rapport va être étudié au Congrès.
Certaines parties du document n'ont pas été dévoilées. Cette semaine, Mary Schapiro avait expliqué qu'elle voulait préserver les actions juridiques en cours et protéger les personnels juniors dont les noms pouvaient apparaître mais qui n'ont pas joué un rôle central dans ce scandale.
Bernard Madoff a plaidé coupable en mars et été condamné à 150 années de réclusion pour avoir organisé cette vaste escroquerie.
Source: Reuters via Yahoo News
A lire également:
-
Les Français en temps de crise
-
Londres: opération antiterroriste au Royaume-Uni et news Europe
-
Irlande: le budget d'austérité le plus sévère de l'histoire du pays et news Monde
-
GENEVE: Un cyclone fait 45 morts, des milliers de sans-abri et news Asie
-
Palestine: Fayyad annule une visite à Jérusalem-Est et infos Moyen Orient