Expulsions de Roms à Marseille et Villeneuve d'Ascq
Une quarantaine de Roms ont été évacués mardi par la police d'un entrepôt désaffecté qu'ils occupaient dans le centre de Marseille, a-t-on appris de source policière. Une centaine de policiers sont intervenus à l'aube pour déloger les 41 personnes, dont une dizaine d'enfants, qui s'étaient installés dans un ancien entrepôt de produits chimiques. Les Roms ont quitté les lieux sans être inquiétés avant que deux engins de chantier entament la destruction du hangar. A Villeneuve d'Ascq, dans la banlieue de Lille, un campement illicite de Roms a été évacué mardi matin sur un terrain appartenant à la communauté urbaine de Lille. Selon la préfecture du Nord, une vingtaine de personnes - neuf adultes et douze enfants - ont été interpellées puis placées en garde à vue à l'hôtel de police pour occupation illicite d'un terrain privé. Une centaine de campements de Roms ont démantelés et certains de leurs occupants renvoyés dans leurs pays depuis que Nicolas Sarkozy a donné fin juillet des instructions en ce sens.(reuters)
Les ministres en pleine incertitude pour la rentrée
Le gouvernement français fait sa rentrée mercredi dans un climat politique difficile mais aussi lourd d'incertitudes pour ses membres, à l'approche du remaniement d'ampleur annoncé pour fin octobre, début novembre. Le sort du Premier ministre François Fillon, présent à Matignon depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, alimente les spéculations depuis le début de l'été. Mais les analystes soulignent que son départ éventuel pourrait nuire au chef de l'Etat, dont la cote de popularité est au plus bas. Dans le doute sur leur avenir, les ministres doivent aussi s'adapter au régime minceur imposé par l'Elysée à leurs cabinets et contraints de réduire drastiquement le nombre de leurs conseillers, ce qui a ajouté de l'irritation à la morosité ambiante. Le président de la République a confirmé à la mi-juillet son intention de procéder à un remaniement une fois la réforme des retraites votée au Parlement, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant précisant que le nouveau gouvernement nommé vers la fin octobre devrait être "plus resserré" que l'actuel. Nicolas Sarkozy a justifié ce changement par le début d'une "nouvelle étape" de son action politique, avec une élection présidentielle 2012 qui se profilera à un horizon de 18 mois. Les termes employés posent clairement la question du remplacement de François Fillon. "Quitte à remanier, il vaut mieux que ce soit spectaculaire pour que cela ait un sens", dit Gaël Sliman, directeur de l'institut BVA Opinion. "Tous les ministres étant alignés sur le président de la République, cela veut dire sortir le Premier ministre. Mais cela signifie alors enlever un pôle de popularité" au sein du pouvoir", ajoute-t-il. François Miquet-Marty, directeur de l'institut Viavoice, va dans le même sens en estimant qu'une remaniement épargnant François Fillon risquerait d'être assimilé dans l'opinion à un "replâtrage" au lieu du nouveau souffle attendu. Mais il fait valoir que le Premier ministre est populaire dans la majorité comme dans l'opinion et que "se séparer de quelqu'un qui donne satisfaction présenterait un risque politique réel", surtout qu'il incarne la "rigueur" - il est le seul à avoir osé le mot - en matière de réduction des déficits. Fin juillet, l'intéressé se déclarait sur Europe 1 disposé à "tourner la page de Matignon" si Nicolas Sarkozy le décidait, ajoutant avec une pointe d'ironie : "Cela fait trois ans et trois mois qu'on annonce mon départ tous les six mois, alors je commence à m'habituer." Depuis cet été, le nom qui revient le plus souvent pour lui succéder éventuellement à Matignon est celui de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. Son choix présenterait un triple avantage : celui d'une femme, qui ferait pendant à Martine Aubry au Parti socialiste, d'une représentante de la droite classique à même de rassurer son électorat et enfin d'une gaulliste historique qui pourrait faire barrage aux velléités villepinistes. Autre poids lourd du gouvernement actuel, le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo n'a jamais caché son intérêt pour Matignon. Mais son étiquette centriste est un handicap dans l'environnement actuel, où Nicolas Sarkozy entend en priorité remobiliser à droite.(reuters)
Source: Yahoo Actualités
Une quarantaine de Roms ont été évacués mardi par la police d'un entrepôt désaffecté qu'ils occupaient dans le centre de Marseille, a-t-on appris de source policière. Une centaine de policiers sont intervenus à l'aube pour déloger les 41 personnes, dont une dizaine d'enfants, qui s'étaient installés dans un ancien entrepôt de produits chimiques. Les Roms ont quitté les lieux sans être inquiétés avant que deux engins de chantier entament la destruction du hangar. A Villeneuve d'Ascq, dans la banlieue de Lille, un campement illicite de Roms a été évacué mardi matin sur un terrain appartenant à la communauté urbaine de Lille. Selon la préfecture du Nord, une vingtaine de personnes - neuf adultes et douze enfants - ont été interpellées puis placées en garde à vue à l'hôtel de police pour occupation illicite d'un terrain privé. Une centaine de campements de Roms ont démantelés et certains de leurs occupants renvoyés dans leurs pays depuis que Nicolas Sarkozy a donné fin juillet des instructions en ce sens.(reuters)
Les ministres en pleine incertitude pour la rentrée
Le gouvernement français fait sa rentrée mercredi dans un climat politique difficile mais aussi lourd d'incertitudes pour ses membres, à l'approche du remaniement d'ampleur annoncé pour fin octobre, début novembre. Le sort du Premier ministre François Fillon, présent à Matignon depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, alimente les spéculations depuis le début de l'été. Mais les analystes soulignent que son départ éventuel pourrait nuire au chef de l'Etat, dont la cote de popularité est au plus bas. Dans le doute sur leur avenir, les ministres doivent aussi s'adapter au régime minceur imposé par l'Elysée à leurs cabinets et contraints de réduire drastiquement le nombre de leurs conseillers, ce qui a ajouté de l'irritation à la morosité ambiante. Le président de la République a confirmé à la mi-juillet son intention de procéder à un remaniement une fois la réforme des retraites votée au Parlement, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant précisant que le nouveau gouvernement nommé vers la fin octobre devrait être "plus resserré" que l'actuel. Nicolas Sarkozy a justifié ce changement par le début d'une "nouvelle étape" de son action politique, avec une élection présidentielle 2012 qui se profilera à un horizon de 18 mois. Les termes employés posent clairement la question du remplacement de François Fillon. "Quitte à remanier, il vaut mieux que ce soit spectaculaire pour que cela ait un sens", dit Gaël Sliman, directeur de l'institut BVA Opinion. "Tous les ministres étant alignés sur le président de la République, cela veut dire sortir le Premier ministre. Mais cela signifie alors enlever un pôle de popularité" au sein du pouvoir", ajoute-t-il. François Miquet-Marty, directeur de l'institut Viavoice, va dans le même sens en estimant qu'une remaniement épargnant François Fillon risquerait d'être assimilé dans l'opinion à un "replâtrage" au lieu du nouveau souffle attendu. Mais il fait valoir que le Premier ministre est populaire dans la majorité comme dans l'opinion et que "se séparer de quelqu'un qui donne satisfaction présenterait un risque politique réel", surtout qu'il incarne la "rigueur" - il est le seul à avoir osé le mot - en matière de réduction des déficits. Fin juillet, l'intéressé se déclarait sur Europe 1 disposé à "tourner la page de Matignon" si Nicolas Sarkozy le décidait, ajoutant avec une pointe d'ironie : "Cela fait trois ans et trois mois qu'on annonce mon départ tous les six mois, alors je commence à m'habituer." Depuis cet été, le nom qui revient le plus souvent pour lui succéder éventuellement à Matignon est celui de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. Son choix présenterait un triple avantage : celui d'une femme, qui ferait pendant à Martine Aubry au Parti socialiste, d'une représentante de la droite classique à même de rassurer son électorat et enfin d'une gaulliste historique qui pourrait faire barrage aux velléités villepinistes. Autre poids lourd du gouvernement actuel, le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo n'a jamais caché son intérêt pour Matignon. Mais son étiquette centriste est un handicap dans l'environnement actuel, où Nicolas Sarkozy entend en priorité remobiliser à droite.(reuters)
Source: Yahoo Actualités
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