Comparativement aux pays de même niveau de vie, l’état de santé en France apparaît globalement bon au regard de grands indicateurs comme l’espérance de vie ou la mortalité cardio-vasculaire, deuxième cause de décès en France. L’espérance de vie continue d’augmenter, contribuant au vieillissement de la population et à l’augmentation du nombre de personnes atteintes de pathologies chroniques et d’incapacité fonctionnelle. Des disparités notables perdurent entre territoires ou catégories sociales.
À âge et à sexe égal, l’existence et l’importance des problèmes de santé sont d’abord liées à la position sociale et au niveau d’études. Tous les indicateurs, que ce soit l’état général de santé déclaré, la mortalité, la mortalité prématurée, l’espérance de vie, la morbidité déclarée ou mesurée ou le recours aux soins, font apparaître un gradient selon la catégorie professionnelle ou le niveau d’études: on observe une diminution graduelle du risque tout au long de la hiérarchie sociale, sans aucun effet de seuil. Ce phénomène est connu sous le terme de «gradient social de santé».
De nombreuses recherches se sont attachées à identifier les facteurs de ces inégalités. Parmi ceux qui ont été avancés, on trouve: les conditions de vie et notamment de travail; les modes de vie et comportements à risque; l’effet de la structure sociale (position relative, domination hiérarchique et perte d’autonomie), ces facteurs ayant un rôle cumulatif au cours de la vie; le rôle du système de santé et de soins. Certains facteurs nationaux dont pourraient faire partie les politiques sanitaires et sociales interviennent également. La causalité inverse existe également, selon laquelle l’état de santé explique en partie les différences de revenus.
Aucune de ces hypothèses ne suffit à elle seule à expliquer le phénomène, qui résulte à l’évidence de causalités combinées. Ce sont souvent les mêmes populations, les moins favorisées (faible revenu, peu diplômées), qui cumulent les expositions aux différents facteurs de risque pour la santé, que ce soit dans l'environnement professionnel (exposition au travail physiquement pénible, au travail de nuit, aux produits toxiques, etc.) ou dans l'environnement familial (bruit, mauvaise qualité de l'air ou de l'eau, etc.). Ce sont elles aussi qui ont le plus souvent les comportements défavorables à la santé (notamment en matière de nutrition, d'activité physique, de prévention, etc.).
Source: DREES
À âge et à sexe égal, l’existence et l’importance des problèmes de santé sont d’abord liées à la position sociale et au niveau d’études. Tous les indicateurs, que ce soit l’état général de santé déclaré, la mortalité, la mortalité prématurée, l’espérance de vie, la morbidité déclarée ou mesurée ou le recours aux soins, font apparaître un gradient selon la catégorie professionnelle ou le niveau d’études: on observe une diminution graduelle du risque tout au long de la hiérarchie sociale, sans aucun effet de seuil. Ce phénomène est connu sous le terme de «gradient social de santé».
De nombreuses recherches se sont attachées à identifier les facteurs de ces inégalités. Parmi ceux qui ont été avancés, on trouve: les conditions de vie et notamment de travail; les modes de vie et comportements à risque; l’effet de la structure sociale (position relative, domination hiérarchique et perte d’autonomie), ces facteurs ayant un rôle cumulatif au cours de la vie; le rôle du système de santé et de soins. Certains facteurs nationaux dont pourraient faire partie les politiques sanitaires et sociales interviennent également. La causalité inverse existe également, selon laquelle l’état de santé explique en partie les différences de revenus.
Aucune de ces hypothèses ne suffit à elle seule à expliquer le phénomène, qui résulte à l’évidence de causalités combinées. Ce sont souvent les mêmes populations, les moins favorisées (faible revenu, peu diplômées), qui cumulent les expositions aux différents facteurs de risque pour la santé, que ce soit dans l'environnement professionnel (exposition au travail physiquement pénible, au travail de nuit, aux produits toxiques, etc.) ou dans l'environnement familial (bruit, mauvaise qualité de l'air ou de l'eau, etc.). Ce sont elles aussi qui ont le plus souvent les comportements défavorables à la santé (notamment en matière de nutrition, d'activité physique, de prévention, etc.).
Source: DREES
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