Les déclarations sur la nécessité, pour les entreprises des pays développés, de maintenir l'effort en recherche et développement (R & D) semblent donc n'être que des voeux pieux. Historiquement, les dépenses de R & D ont toujours évolué parallèlement au produit intérieur brut (PIB), rappellent les experts de l'OCDE.
Les entreprises ont en effet tendance à consacrer un certain pourcentage de leur marge à la recherche. Quand celle-ci régresse, il en est de même des dépenses de recherche. Une enquête du cabinet de conseil en stratégie McKinsey confirme que ce phénomène se reproduit actuellement. Le tiers des 500 plus grandes entreprises dans le monde envisagent ainsi de réduire leurs dépenses de R & D en 2009.
D'autant qu'à la différence de crises précédentes les entreprises sont non seulement confrontées à la baisse de leur activité, mais aussi à une plus grande difficulté pour financer leurs investissements. Surtout ceux qui sont les plus risqués, comme la recherche à long terme. Et ce qui est vrai pour les grands groupes l'est encore plus pour les petites entreprises innovantes. L'accès au crédit leur est encore plus difficile. Et l'accès au capital aussi.
Les sociétés de capital-risque ont en effet fortement réduit leurs investissements. Aux Etats-Unis, l'investissement en capital-risque a diminué de 60 % au premier trimestre par rapport à la même période de 2008, indique l'OCDE. La chute serait de 40 % en Europe. En France, la baisse pourrait être moins brutale grâce aux mesures fiscales incitant les particuliers à investir dans les PME et les sociétés innovantes.
En outre, 'la baisse du prix du pétrole ralentit les investissements en faveur des énergies alternatives. La vogue des green tech se tasse', remarque Dominique Guellec, coauteur de l'étude de l'OCDE.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Les entreprises ont en effet tendance à consacrer un certain pourcentage de leur marge à la recherche. Quand celle-ci régresse, il en est de même des dépenses de recherche. Une enquête du cabinet de conseil en stratégie McKinsey confirme que ce phénomène se reproduit actuellement. Le tiers des 500 plus grandes entreprises dans le monde envisagent ainsi de réduire leurs dépenses de R & D en 2009.
D'autant qu'à la différence de crises précédentes les entreprises sont non seulement confrontées à la baisse de leur activité, mais aussi à une plus grande difficulté pour financer leurs investissements. Surtout ceux qui sont les plus risqués, comme la recherche à long terme. Et ce qui est vrai pour les grands groupes l'est encore plus pour les petites entreprises innovantes. L'accès au crédit leur est encore plus difficile. Et l'accès au capital aussi.
Les sociétés de capital-risque ont en effet fortement réduit leurs investissements. Aux Etats-Unis, l'investissement en capital-risque a diminué de 60 % au premier trimestre par rapport à la même période de 2008, indique l'OCDE. La chute serait de 40 % en Europe. En France, la baisse pourrait être moins brutale grâce aux mesures fiscales incitant les particuliers à investir dans les PME et les sociétés innovantes.
En outre, 'la baisse du prix du pétrole ralentit les investissements en faveur des énergies alternatives. La vogue des green tech se tasse', remarque Dominique Guellec, coauteur de l'étude de l'OCDE.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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