Les émeutes de Tunisie avertissement aux régimes arabes
Les dirigeants du monde arabe qui voient les foules tunisiennes obtenir des concessions de taille d'un homme fort en place depuis longtemps se demandent s'ils ne vont pas devoir à leur tour changer leur manière autocratique de diriger leur pays. Il est peu probable que les violences en Tunisie s'étendent prochainement à d'autres capitales, de Rabat à Ryad, et fassent tomber des régimes autocratiques, cela principalement parce que les mouvements d'opposition sont fragilisés et démoralisés. Nul ne pense que la Tunisie sera le premier d'une série de dominos à tomber, phénomène qui emporta les régimes des pays du Pacte de Varsovie l'un après l'autre en 1989. Certains, dans le même temps, se demandent combien de temps les impopulaires dirigeants du monde arabe, des monarques absolus aux révolutionnaires âgés s'accrochant au pouvoir, pourront encore compter sur les vieilles méthodes de répression pour se maintenir en place. Les émeutes sans précédent qui ébranlent la Tunisie depuis décembre sont suivies de près via internet et les chaînes de télévision satellitaires dans l'ensemble du monde arabe, où le chômage endémique, l'inflation galopante et le creusement des inégalités sont autant de facteurs potentiels de déstabilisation. "Cela pourrait arriver n'importe où", estimait Imane, un propriétaire de restaurant égyptien, qui a refusé de décliner son identité complète. "Avec les images par satellite et par internet que nous pouvons voir aujourd'hui, des gens qui normalement resteraient soumis peuvent voir des foules obtenir ce qu'elles réclament". (Reuters)
Air France annule tous ses vols vers la Tunisie
Air France a annoncé vendredi l'annulation de tous ses vols vers la Tunisie, où l'armée a pris position autour de l'aéroport de Tunis. La compagnie nationale française a fait faire demi-tour à l'un de ses vols à destination de la capitale tunisienne. On a suspendu momentanément nos vols vers Tunis en raison de l'état d'urgence et la fermeture de l'espace aérien, a déclaré une porte-parole . Un vol vers Tunis a fait demi-tour, a-t-elle ajouté. Un mois après le début des troubles en Tunisie, le président Zine el Abidine Ben Ali a décrété vendredi l'état d'urgence, dissous le gouvernement et annoncé des législatives d'ici l'été. (Reuters)
L'UE adopte de nouvelles sanctions contre Gbagbo et 84 proches
L'Union européenne a officiellement approuvé vendredi les sanctions contre Laurent Gbagbo et 84 de ses partisans qui refusent de céder le pouvoir en Côte d'Ivoire, a-t-on appris de source diplomatique. Les Vingt-Sept s'étaient entendus fin décembre pour infliger un deuxième train de sanctions à Gbagbo et à ses proches, de manière à le contraindre à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme le vainqueur légitime de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier. Les sanctions comprennent l'interdiction de visas vers l'Europe et le gel de leurs avoirs européens, ainsi que le gel des avoirs de onze entités économiques liées au gouvernement de Gbagbo, ont dit des diplomates à Bruxelles. Les sanctions prendront effet samedi, après leur publication au journal officiel de l'Union européenne. Les premières sanctions concernaient 19 proches de Gbagbo seulement. Les sanctions de l'Union européenne et des Etats-Unis n'ont pas suffi jusqu'ici à contraindre Gbagbo à quitter le pouvoir. (Reuters)
Au moins 247 morts en Côte d'Ivoire depuis la présidentielle
Les violences qui ont suivi le second tour de l'élection présidentielle ivoirienne ont fait au moins 247 morts et 49 disparus, annonce vendredi la Commission des droits de l'homme de l'Onu. Son précédent bilan, établi il y a une semaine, faisait état de 210 tués, a précisé Rupert Colville, porte-parole de la Commission, lors d'un point de presse à Genève. Sur les 49 disparus, 20 ont été recensés au cours de la semaine écoulée, a-t-il précisé. (Reuters)
Le Nord-Soudan juge le référendum honnête dans l'ensemble
Un haut responsable du Nord-Soudan a estimé vendredi que le déroulement du référendum dans la partie sud était dans l'ensemble honnête et que le parti au pouvoir dans le Nord accepterait une éventuelle sécession. Ces propos émanant d'Ibrahim Ghandour, membre dirigeant du Congrès national, sont de nature à dissiper les craintes de voir le Nord perturber le vote pour tenter de conserver le contrôle des réserves pétrolières du Sud. Ils éloignent dans le même temps la perspective d'une reprise du conflit entre le nord et le sud après le référendum. "Nous sommes satisfaits du processus en cours et, comme l'a déclaré le président (Omar Hassan) al Bachir, nous respecterons le résultat du référendum. Il s'agira, très probablement, d'une sécession", a dit Ibrahim Ghandour dans une interview à Reuters. Le référendum, échelonné sur une semaine, prend fin dimanche. Il est hautement probable que les électeurs vont massivement se prononcer en faveur de l'accession de leur région à l'indépendance. Ce vote est le couronnement d'un processus entamé avec l'accord de paix de 2005, conclu au terme de la plus longue guerre civile du continent africain, qui a fait dans les deux millions de morts et a déstabilisé durablement la région. Selon Ghandour, secrétaire du Congrès national chargé des relations politiques, le référendum est "dans l'ensemble honnête", bien qu'en certains endroits, des partisans de l'unité soudanaise aient été victimes d'actes d'intimidation. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Les dirigeants du monde arabe qui voient les foules tunisiennes obtenir des concessions de taille d'un homme fort en place depuis longtemps se demandent s'ils ne vont pas devoir à leur tour changer leur manière autocratique de diriger leur pays. Il est peu probable que les violences en Tunisie s'étendent prochainement à d'autres capitales, de Rabat à Ryad, et fassent tomber des régimes autocratiques, cela principalement parce que les mouvements d'opposition sont fragilisés et démoralisés. Nul ne pense que la Tunisie sera le premier d'une série de dominos à tomber, phénomène qui emporta les régimes des pays du Pacte de Varsovie l'un après l'autre en 1989. Certains, dans le même temps, se demandent combien de temps les impopulaires dirigeants du monde arabe, des monarques absolus aux révolutionnaires âgés s'accrochant au pouvoir, pourront encore compter sur les vieilles méthodes de répression pour se maintenir en place. Les émeutes sans précédent qui ébranlent la Tunisie depuis décembre sont suivies de près via internet et les chaînes de télévision satellitaires dans l'ensemble du monde arabe, où le chômage endémique, l'inflation galopante et le creusement des inégalités sont autant de facteurs potentiels de déstabilisation. "Cela pourrait arriver n'importe où", estimait Imane, un propriétaire de restaurant égyptien, qui a refusé de décliner son identité complète. "Avec les images par satellite et par internet que nous pouvons voir aujourd'hui, des gens qui normalement resteraient soumis peuvent voir des foules obtenir ce qu'elles réclament". (Reuters)
Air France annule tous ses vols vers la Tunisie
Air France a annoncé vendredi l'annulation de tous ses vols vers la Tunisie, où l'armée a pris position autour de l'aéroport de Tunis. La compagnie nationale française a fait faire demi-tour à l'un de ses vols à destination de la capitale tunisienne. On a suspendu momentanément nos vols vers Tunis en raison de l'état d'urgence et la fermeture de l'espace aérien, a déclaré une porte-parole . Un vol vers Tunis a fait demi-tour, a-t-elle ajouté. Un mois après le début des troubles en Tunisie, le président Zine el Abidine Ben Ali a décrété vendredi l'état d'urgence, dissous le gouvernement et annoncé des législatives d'ici l'été. (Reuters)
L'UE adopte de nouvelles sanctions contre Gbagbo et 84 proches
L'Union européenne a officiellement approuvé vendredi les sanctions contre Laurent Gbagbo et 84 de ses partisans qui refusent de céder le pouvoir en Côte d'Ivoire, a-t-on appris de source diplomatique. Les Vingt-Sept s'étaient entendus fin décembre pour infliger un deuxième train de sanctions à Gbagbo et à ses proches, de manière à le contraindre à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme le vainqueur légitime de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier. Les sanctions comprennent l'interdiction de visas vers l'Europe et le gel de leurs avoirs européens, ainsi que le gel des avoirs de onze entités économiques liées au gouvernement de Gbagbo, ont dit des diplomates à Bruxelles. Les sanctions prendront effet samedi, après leur publication au journal officiel de l'Union européenne. Les premières sanctions concernaient 19 proches de Gbagbo seulement. Les sanctions de l'Union européenne et des Etats-Unis n'ont pas suffi jusqu'ici à contraindre Gbagbo à quitter le pouvoir. (Reuters)
Au moins 247 morts en Côte d'Ivoire depuis la présidentielle
Les violences qui ont suivi le second tour de l'élection présidentielle ivoirienne ont fait au moins 247 morts et 49 disparus, annonce vendredi la Commission des droits de l'homme de l'Onu. Son précédent bilan, établi il y a une semaine, faisait état de 210 tués, a précisé Rupert Colville, porte-parole de la Commission, lors d'un point de presse à Genève. Sur les 49 disparus, 20 ont été recensés au cours de la semaine écoulée, a-t-il précisé. (Reuters)
Le Nord-Soudan juge le référendum honnête dans l'ensemble
Un haut responsable du Nord-Soudan a estimé vendredi que le déroulement du référendum dans la partie sud était dans l'ensemble honnête et que le parti au pouvoir dans le Nord accepterait une éventuelle sécession. Ces propos émanant d'Ibrahim Ghandour, membre dirigeant du Congrès national, sont de nature à dissiper les craintes de voir le Nord perturber le vote pour tenter de conserver le contrôle des réserves pétrolières du Sud. Ils éloignent dans le même temps la perspective d'une reprise du conflit entre le nord et le sud après le référendum. "Nous sommes satisfaits du processus en cours et, comme l'a déclaré le président (Omar Hassan) al Bachir, nous respecterons le résultat du référendum. Il s'agira, très probablement, d'une sécession", a dit Ibrahim Ghandour dans une interview à Reuters. Le référendum, échelonné sur une semaine, prend fin dimanche. Il est hautement probable que les électeurs vont massivement se prononcer en faveur de l'accession de leur région à l'indépendance. Ce vote est le couronnement d'un processus entamé avec l'accord de paix de 2005, conclu au terme de la plus longue guerre civile du continent africain, qui a fait dans les deux millions de morts et a déstabilisé durablement la région. Selon Ghandour, secrétaire du Congrès national chargé des relations politiques, le référendum est "dans l'ensemble honnête", bien qu'en certains endroits, des partisans de l'unité soudanaise aient été victimes d'actes d'intimidation. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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