Seize des 40 millions de Soudanais sont appelés à élire le président et le Parlement soudanais, le président et le Parlement du Sud-Soudan, qui se prononcera l'an prochain par référendum sur son éventuelle indépendance, ainsi que les gouverneurs et les assemblées des Etats fédérés. Boycottées par les principaux opposants au président Al-Bachir dans le nord, c'est le premier scrutin pluraliste depuis vingt-quatre ans, et l'un des éléments clés de l'accord de paix qui a mis fin, en 2005, à deux décennies de guerre civile au Sud-Soudan.
Si aucune violence notable n'a été signalée dimanche, première journée de vote, Al-Baker Alafif, qui dirige l'une des plus importantes équipes d'observateurs soudanais, a estimé que la commission nationale électorale n'était 'clairement pas prête' à tenir ces élections dans les délais prévus. Elle aurait dû, selon lui, entendre les appels de l'opposition et des observateurs en faveur d'un léger report du scrutin afin de régler les problèmes logistiques.
'VIOLATIONS TRÈS GRAVES'
Les problèmes dus à la complexité du vote, qui oblige les nordistes à utiliser huit bulletins de vote différents et les sudistes à en manipuler douze, étaient prévus mais, selon les observateurs, l'ampleur des erreurs est inattendue.
Source: lemonde.fr via Yahoo
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