"J'ai vu le dernier convoi de soldats éthiopiens passant dans la rue. La majeure partie d'entre eux marchaient aux côtés de leurs véhicules", a rapporté un témoin, Ahmed Farax Nur, qui vit dans les faubourgs de la capitale et a été réveillé dans la nuit par le grondement des blindés.
Les dernières troupes éthiopiennes ont quitté dans la nuit les bases où elles étaient encore cantonnées dans la ville, a dit de son côté à Abdifatah Ibrahim Shaaweye, gouverneur adjoint de la région de Banadir, qui comprend Mogadiscio.
Certains observateurs craignent que le retrait des 3.000 militaires éthiopiens ne se traduise par un regain de combats à travers la Somalie, où règne le chaos depuis la chute du dictateur Mohamed Siad Barre en 1991.
D'autres, en revanche, pensent que cela pourrait être une bonne chose pour ce pays de la Corne de l'Afrique, en incitant d'autres islamistes modérés à rejoindre un nouveau gouvernement, élargi. Peu de signes, toutefois, vont dans ce sens pour l'heure.
Les rebelles islamistes sont en lutte depuis le tout début 2007 contre le gouvernement de transition, soutenu par Addis-Abeba et l'Occident, et des combats opposent en outre des factions rivales de cette guérilla.
Jeudi, au moins huit combattants ont péri dans des affrontements entre une milice et des hommes de l'organisation extrémiste al Chabaab, dans la région du Bas-Shabelle. Cinq autres sont morts dans une explosion visant un véhicule qui transportait des miliciens dans une ville du Sud, Bardheere.
Mercredi, ce sont vingt et une personnes qui ont péri à Mogadiscio dans le pilonnage par des insurgés du palais présidentiel, situé sur une hauteur, et dans une embuscade tendue à des soldats éthiopiens sur le départ, dans les rues étroites en contrebas du palais. On dénombre aussi une cinquantaine de blessés dans ces tirs.
Al Shabaab, que les Etats-Unis ont officiellement répertorié comme une organisation terroriste ayant des liens étroits avec Al Qaïda, s'est juré d'attaquer les soldats de maintien de la paix de l'Union africaine (UA) et les installations gouvernementales stratégiques, comme le principal aéroport de la capitale, après le départ des Ethiopiens.
L'UA dispose de 3.500 soldats ougandais et burundais déployés dans la ville et souhaite renforcer sa mission de maintien de la paix.
Depuis le commencement de 2007, après l'envoi par l'Ethiopie qui a rétabli au pouvoir à Mogadiscio une administration pro-occidentale, plus de 16.000 civils sont morts dans les combats.
Cheikh Hassan Yackoub, porte-parole d'Al Chabaab à Kismayo, port stratégique du sud dont le groupe s'est emparé en août, a mis en doute ces derniers jours l'intention de l'Ethiopie de se retirer complètement de Somalie.
"S'ils se retirent, ce sera à cause des attentats des islamistes, et non à la suite de requêtes ou de négociations. Nous continuerons de les combattre jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul Ethiopien sur le sol somalien", a-t-il dit.
S'exprimant au Caire à l'issue de discussions avec des responsables de la Ligue arabe, le dirigeant islamiste modéré Cheikh Charif Ahmed a déclaré que le mouvement d'opposition basé en Erythrée, partisan d'une ligne dure, se joindrait prochainement aux discussions.
Source: Yahoo News
Les dernières troupes éthiopiennes ont quitté dans la nuit les bases où elles étaient encore cantonnées dans la ville, a dit de son côté à Abdifatah Ibrahim Shaaweye, gouverneur adjoint de la région de Banadir, qui comprend Mogadiscio.
Certains observateurs craignent que le retrait des 3.000 militaires éthiopiens ne se traduise par un regain de combats à travers la Somalie, où règne le chaos depuis la chute du dictateur Mohamed Siad Barre en 1991.
D'autres, en revanche, pensent que cela pourrait être une bonne chose pour ce pays de la Corne de l'Afrique, en incitant d'autres islamistes modérés à rejoindre un nouveau gouvernement, élargi. Peu de signes, toutefois, vont dans ce sens pour l'heure.
Les rebelles islamistes sont en lutte depuis le tout début 2007 contre le gouvernement de transition, soutenu par Addis-Abeba et l'Occident, et des combats opposent en outre des factions rivales de cette guérilla.
Jeudi, au moins huit combattants ont péri dans des affrontements entre une milice et des hommes de l'organisation extrémiste al Chabaab, dans la région du Bas-Shabelle. Cinq autres sont morts dans une explosion visant un véhicule qui transportait des miliciens dans une ville du Sud, Bardheere.
Mercredi, ce sont vingt et une personnes qui ont péri à Mogadiscio dans le pilonnage par des insurgés du palais présidentiel, situé sur une hauteur, et dans une embuscade tendue à des soldats éthiopiens sur le départ, dans les rues étroites en contrebas du palais. On dénombre aussi une cinquantaine de blessés dans ces tirs.
Al Shabaab, que les Etats-Unis ont officiellement répertorié comme une organisation terroriste ayant des liens étroits avec Al Qaïda, s'est juré d'attaquer les soldats de maintien de la paix de l'Union africaine (UA) et les installations gouvernementales stratégiques, comme le principal aéroport de la capitale, après le départ des Ethiopiens.
L'UA dispose de 3.500 soldats ougandais et burundais déployés dans la ville et souhaite renforcer sa mission de maintien de la paix.
Depuis le commencement de 2007, après l'envoi par l'Ethiopie qui a rétabli au pouvoir à Mogadiscio une administration pro-occidentale, plus de 16.000 civils sont morts dans les combats.
Cheikh Hassan Yackoub, porte-parole d'Al Chabaab à Kismayo, port stratégique du sud dont le groupe s'est emparé en août, a mis en doute ces derniers jours l'intention de l'Ethiopie de se retirer complètement de Somalie.
"S'ils se retirent, ce sera à cause des attentats des islamistes, et non à la suite de requêtes ou de négociations. Nous continuerons de les combattre jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul Ethiopien sur le sol somalien", a-t-il dit.
S'exprimant au Caire à l'issue de discussions avec des responsables de la Ligue arabe, le dirigeant islamiste modéré Cheikh Charif Ahmed a déclaré que le mouvement d'opposition basé en Erythrée, partisan d'une ligne dure, se joindrait prochainement aux discussions.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin