Après avoir présenté en vain diverses motions de procédure, l'opposition défend un à un ses amendements face au rapporteur et auteur de ce texte, Richard Mallié (UMP), et au nouveau ministre du Travail Xavier Darcos.
"Plus on avance dans ce texte, plus on voit que c'est un texte extrêmement brouillon, porteur de contentieux, d'inégalités sociales, de recul social", a dit jeudi à la presse Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS.
Pour le "patron" des députés PS, ce texte, s'il est voté, "va détruire une protection, une digue bâtie en 1906, fruit d'un long mouvement social porté par la CGT, les représentants de la gauche mais aussi l'Eglise catholique".
Sa mise en oeuvre va selon lui créer "cinq catégories différentes" de salariés et aura pour conséquence "d'aller vers une généralisation du travail du dimanche".
Le président du groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) a demandé, comme le prévoit le nouveau règlement de l'Assemblée, de bénéficier pour ce débat d'un "temps législatif spécial" qui permet à l'opposition de disposer de davantage de temps.
Sur les 350 amendements déposés sur ce texte, une cinquantaine seulement avaient été examinés jeudi après-midi alors que la proposition de loi comporte deux articles.
Cette proposition de loi a connu un parcours chaotique. Son examen avait été suspendu le 18 décembre dernier et son inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée prévue pour début janvier avait été reportée sine die.
Une quatrième mouture a été déposée le 18 mai.
Nicolas Sarkozy a, à diverses occasions, exprimé son impatience de voir ce texte aboutir rapidement, rappelant qu'il faisait partie de ses engagements de campagne en 2007.
L'examen par les députés est prévu pour durer jusqu'au samedi 11 juillet et même le lundi 13 si nécessaire. Mais il n'est pas exclu que l'Assemblée achève son examen vendredi soir.
L'Assemblée doit se prononcer par un vote solennel le 15 juillet sur l'ensemble de la proposition de loi, le Sénat devant l'examiner à son tour à partir du 21 juillet.
Source: Reuters via Yahoo News
"Plus on avance dans ce texte, plus on voit que c'est un texte extrêmement brouillon, porteur de contentieux, d'inégalités sociales, de recul social", a dit jeudi à la presse Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS.
Pour le "patron" des députés PS, ce texte, s'il est voté, "va détruire une protection, une digue bâtie en 1906, fruit d'un long mouvement social porté par la CGT, les représentants de la gauche mais aussi l'Eglise catholique".
Sa mise en oeuvre va selon lui créer "cinq catégories différentes" de salariés et aura pour conséquence "d'aller vers une généralisation du travail du dimanche".
Le président du groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) a demandé, comme le prévoit le nouveau règlement de l'Assemblée, de bénéficier pour ce débat d'un "temps législatif spécial" qui permet à l'opposition de disposer de davantage de temps.
Sur les 350 amendements déposés sur ce texte, une cinquantaine seulement avaient été examinés jeudi après-midi alors que la proposition de loi comporte deux articles.
Cette proposition de loi a connu un parcours chaotique. Son examen avait été suspendu le 18 décembre dernier et son inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée prévue pour début janvier avait été reportée sine die.
Une quatrième mouture a été déposée le 18 mai.
Nicolas Sarkozy a, à diverses occasions, exprimé son impatience de voir ce texte aboutir rapidement, rappelant qu'il faisait partie de ses engagements de campagne en 2007.
L'examen par les députés est prévu pour durer jusqu'au samedi 11 juillet et même le lundi 13 si nécessaire. Mais il n'est pas exclu que l'Assemblée achève son examen vendredi soir.
L'Assemblée doit se prononcer par un vote solennel le 15 juillet sur l'ensemble de la proposition de loi, le Sénat devant l'examiner à son tour à partir du 21 juillet.
Source: Reuters via Yahoo News
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