Ces débris seront ensuite transférés vers le Centre d'essais aéronautiques de Toulouse (CEAT) où ils seront analysés par les enquêteurs français.
Le "Ville de Bordeaux" a touché peu après 19h00 le port de Pauillac situé à une quarantaine de kilomètres au nord de Bordeaux.
Ce roulier de 154 mètres de long est habituellement utilisé par Airbus pour transporter des tronçons de son très gros porteur A380 entre les usines du groupe aéronautique avant l'assemblage dans les ateliers de Toulouse.
Malgré l'espace portuaire fermé, plusieurs dizaines de badauds venus en famille ont pu assister de loin aux manœuvres d'accostage.
Parti de Recife au Brésil, la dérive du vol Air France 447 et les deux conteneurs renfermant les pièces de l'A330 devaient ensuite être transférés sur une barge déjà positionnée le long du quai avant d'être transférées à Langon, dans le sud de la Gironde, après avoir descendu la Garonne.
Le chargement se poursuivra sa route vers Toulouse par camions jusqu'au CEAT, un organisme dépendant du ministère de la Défense. C'est dans ces hangars que le CEAT certifie les appareils, en effectuant notamment des tests d'usure.
Les pièces seront examinées sous le contrôle du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) qui dirige les investigations sur l'accident du vol Rio-Paris qui a fait 228 morts.
"Toutes les étapes sont importantes", a-t-on souligné au BEA, qui a remis son premier rapport sur le crash début juillet.
A partir de mardi, "c'est une mise en collaboration des connaissances des uns et des autres, le CEAT et le BEA, pour faire avancer l'enquête, sous la direction du BEA", a-t-on ajouté de même source.
Les recherches acoustiques des "boîtes noires" de l'A330 se sont achevées vendredi soir. Une deuxième phase de recherches devait démarrer mardi avec d'autres moyens et d'autres méthodes, les balises permettant de localiser les enregistreurs de vol ayant probablement cessé d'émettre.
Dans leur rapport présenté à la presse le 2 juillet, les enquêteurs ont écarté la thèse d'une explosion ou d'une dislocation en vol.
L'analyse des 640 débris de l'Airbus A330 laisse penser qu'il a heurté la surface de l'eau en ligne de vol, avec une forte accélération verticale.
Les trois sondes Pitot, qui servent à mesurer la vitesse, auraient givré, phénomène entraînant une cascade de dysfonctionnements. Mais pour le BEA, il s'agit d'un élément et non de la cause majeure de l'accident.
Source: Reuters via Yahoo News
Le "Ville de Bordeaux" a touché peu après 19h00 le port de Pauillac situé à une quarantaine de kilomètres au nord de Bordeaux.
Ce roulier de 154 mètres de long est habituellement utilisé par Airbus pour transporter des tronçons de son très gros porteur A380 entre les usines du groupe aéronautique avant l'assemblage dans les ateliers de Toulouse.
Malgré l'espace portuaire fermé, plusieurs dizaines de badauds venus en famille ont pu assister de loin aux manœuvres d'accostage.
Parti de Recife au Brésil, la dérive du vol Air France 447 et les deux conteneurs renfermant les pièces de l'A330 devaient ensuite être transférés sur une barge déjà positionnée le long du quai avant d'être transférées à Langon, dans le sud de la Gironde, après avoir descendu la Garonne.
Le chargement se poursuivra sa route vers Toulouse par camions jusqu'au CEAT, un organisme dépendant du ministère de la Défense. C'est dans ces hangars que le CEAT certifie les appareils, en effectuant notamment des tests d'usure.
Les pièces seront examinées sous le contrôle du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) qui dirige les investigations sur l'accident du vol Rio-Paris qui a fait 228 morts.
"Toutes les étapes sont importantes", a-t-on souligné au BEA, qui a remis son premier rapport sur le crash début juillet.
A partir de mardi, "c'est une mise en collaboration des connaissances des uns et des autres, le CEAT et le BEA, pour faire avancer l'enquête, sous la direction du BEA", a-t-on ajouté de même source.
Les recherches acoustiques des "boîtes noires" de l'A330 se sont achevées vendredi soir. Une deuxième phase de recherches devait démarrer mardi avec d'autres moyens et d'autres méthodes, les balises permettant de localiser les enregistreurs de vol ayant probablement cessé d'émettre.
Dans leur rapport présenté à la presse le 2 juillet, les enquêteurs ont écarté la thèse d'une explosion ou d'une dislocation en vol.
L'analyse des 640 débris de l'Airbus A330 laisse penser qu'il a heurté la surface de l'eau en ligne de vol, avec une forte accélération verticale.
Les trois sondes Pitot, qui servent à mesurer la vitesse, auraient givré, phénomène entraînant une cascade de dysfonctionnements. Mais pour le BEA, il s'agit d'un élément et non de la cause majeure de l'accident.
Source: Reuters via Yahoo News
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