François Graner a écrit plusieurs ouvrages consacrés sur le rôle de la France au Rwanda durant les événements liés au génocide en 1994. Il avait demandé au ministère de la Culture, la consultation des documents du président François Mitterrand, mais sans succès.
Aujourd’hui, il qualifie de "très très bonne nouvelle", cette décision de la justice Française qui est opposée à celle du ministère de la Culture de pouvoir lui donner le feu vert. "C’est une victoire pour le droit, mais aussi pour l’histoire", s’est félicité l’avocat du chercheur Me Patrice Spinosi qui trouve qu’ils vont pouvoir avoir accès aux archives présidentielles de Mitterrand pour faire la lumière sur le rôle de la France de 1994 à 1995
La haute juridiction administrative en France trouve que François Graner a "un intérêt légitime à consulter ces archives pour nourrir ces recherches historiques et éclairer aussi le débat sur une question d’intérêt public". Cette haute juridiction souligne aussi que"la protection des secrets de l’État doit être mise en balance avec l’intérêt d’informer le public sur ces événements historiques". François Graner, dit vouloir quand même faire un travail de fond, sérieux, serein pour comprendre ce que chacun savait à ce moment de l’histoire.
Se trouvent dans les archives concernées, des notes rédigés par les conseillers du président et des comptes-rendus de réunion gouvernemental. Ces documents sont protégés par un protocole qui prévoit leur ouverture générale au public en 2055.
L’institution rappelle que ces documents ont été déjà vus et rendus publique et que la consultation est autorisée si elle ne porte pas atteinte excessive au secret des délibérations du pouvoir exécutif, à la conduite de la politique étrangère et aux intérêts fondamentaux de l’ÉLe rôle joué par l’armée Française qui a lancé en juin 1994 l’opération militaro-humanitaire turquoise sous mandat de l’ONU pour mettre fin aux massacres partout ou cela sera possible, bien sûr en utilisant la force fait toujours objet de polémiques et d’être source de tensions entre Paris et Kigali. Aussi l’assistance militaire apportée par la France au régime du président Hutu Rwandais Juvenal Habyarimana de 1990 et 1994 et les circonstances de l’attentat qui verra son décès le 06 avril 1994, la source même du génocide, font partie des sujets les plus discutés.
Ces archives vont peu être apportées la lumière sur le rôle de la France durant le génocide qui selon l’ONU a fait au moins 800 000 morts en 1994.
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française