Vers 9h30, le bon de jouissance de Roche chute encore de 7,13% à 151 francs, après être tombé à 146,90 francs, plombant l'indice des valeurs vedettes qui recule de 0,51%.
"Nous nous rapprochons rapidement du plus bas de 146 francs atteint en novembre", relève Claude Zehner, analyste à la Banque cantonale de Zurich.
Les prévisions pour l'année en cours ont été revues à la baisse. Le groupe prévoit désormais une croissance des ventes dans le milieu de la plage à un chiffre pour les deux divisions et le groupe, alors qu'il parlait précédemment de haut de la fourchette.
Le laboratoire table sur un bénéfice par titre équivalent au niveau de 2008, en dépit de dépenses de recherche et développement plus importantes, et d'une nouvelle baisse du produit financier net.
Toutefois, ces pronostics dépendent de la tentative d'acquisition de Genentech, le groupe voulant mettre à jour ses perspectives le cas échéant.
En cas de succès de son offre hostile visant les 44% qu'il ne contrôle pas encore, Roche s'attend à un impact positif sur le bénéfice par action pour ses activités de base dès la première année suivant l'opération.
Le résultat net s'est replié de 5% à 10.844 millions de francs suisses, a indiqué le groupe pharmaceutique bâlois dans un communiqué de résultats, alors que les marchés espéraient 11.354 millions.
Le laboratoire invoque la "cherté du franc suisse et la diminution du produit financier", lequel a chuté à 200 millions contre 800 millions lors de l'exercice précédent suite à un produit des intérêts moins élevé découlant de liquidités moins importantes et d'une baisse des taux d'intérêt.
Le résultat opérationnel (Ebit), en repli de 4% à 13.924 millions, n'a pas non plus répondu au consensus qui le voyait à 14.481 millions. La marge d'exploitation a en conséquence fléchi de 0,9 point à 30,5%.
Le chiffre d'affaires s'est effrité de 1% en francs suisses à 45.617 millions alors qu'il était attendu à 45.604 millions.
Les ventes de la division Pharma se sont allégées de 2% à 35.961 millions, en baisse de 2% sur un an, soit moins que les 36.167 millions anticipés par les analystes. Toutefois, la marge d'exploitation a progressé de 0,7 point à 36,2%.
Quant à la division Diagnostics, son chiffre d'affaires a progressé de 3% à 9.656 millions, mais les marchés attendaient 9.811 millions. La marge opérationnelle a chuté de 5,3 points à 12,3% après de "récentes acquisitions, et des amortissements sur actifs immatériels acquis et les investissements visant à développer les nouvelles unités".
Le conseil d'administration proposera le versement d'un dividende de 5 francs pour l'exercice écoulé par action et bon de jouissance contre 4,60 francs précédemment.
"Les chiffres sont nettement inférieurs aux attentes", déplore un courtier qui prévoit déjà une "chute du titre".
"Toutefois, il reste un investissement de base pour tout investisseur à long terme en raison de son pipeline de premier plan et de sa forte position sur le marché de l'oncologie", tempère, Thomas Maul, analyste chez DZ Bank.
Les analystes de la banque Wegelin partagent cet avis, même si les mauvaises nouvelles ne sont pas évacuées, comme la baisse des marges ou le résultat financier qui va encore se dégrader.
Source: Yahoo News
"Nous nous rapprochons rapidement du plus bas de 146 francs atteint en novembre", relève Claude Zehner, analyste à la Banque cantonale de Zurich.
Les prévisions pour l'année en cours ont été revues à la baisse. Le groupe prévoit désormais une croissance des ventes dans le milieu de la plage à un chiffre pour les deux divisions et le groupe, alors qu'il parlait précédemment de haut de la fourchette.
Le laboratoire table sur un bénéfice par titre équivalent au niveau de 2008, en dépit de dépenses de recherche et développement plus importantes, et d'une nouvelle baisse du produit financier net.
Toutefois, ces pronostics dépendent de la tentative d'acquisition de Genentech, le groupe voulant mettre à jour ses perspectives le cas échéant.
En cas de succès de son offre hostile visant les 44% qu'il ne contrôle pas encore, Roche s'attend à un impact positif sur le bénéfice par action pour ses activités de base dès la première année suivant l'opération.
Le résultat net s'est replié de 5% à 10.844 millions de francs suisses, a indiqué le groupe pharmaceutique bâlois dans un communiqué de résultats, alors que les marchés espéraient 11.354 millions.
Le laboratoire invoque la "cherté du franc suisse et la diminution du produit financier", lequel a chuté à 200 millions contre 800 millions lors de l'exercice précédent suite à un produit des intérêts moins élevé découlant de liquidités moins importantes et d'une baisse des taux d'intérêt.
Le résultat opérationnel (Ebit), en repli de 4% à 13.924 millions, n'a pas non plus répondu au consensus qui le voyait à 14.481 millions. La marge d'exploitation a en conséquence fléchi de 0,9 point à 30,5%.
Le chiffre d'affaires s'est effrité de 1% en francs suisses à 45.617 millions alors qu'il était attendu à 45.604 millions.
Les ventes de la division Pharma se sont allégées de 2% à 35.961 millions, en baisse de 2% sur un an, soit moins que les 36.167 millions anticipés par les analystes. Toutefois, la marge d'exploitation a progressé de 0,7 point à 36,2%.
Quant à la division Diagnostics, son chiffre d'affaires a progressé de 3% à 9.656 millions, mais les marchés attendaient 9.811 millions. La marge opérationnelle a chuté de 5,3 points à 12,3% après de "récentes acquisitions, et des amortissements sur actifs immatériels acquis et les investissements visant à développer les nouvelles unités".
Le conseil d'administration proposera le versement d'un dividende de 5 francs pour l'exercice écoulé par action et bon de jouissance contre 4,60 francs précédemment.
"Les chiffres sont nettement inférieurs aux attentes", déplore un courtier qui prévoit déjà une "chute du titre".
"Toutefois, il reste un investissement de base pour tout investisseur à long terme en raison de son pipeline de premier plan et de sa forte position sur le marché de l'oncologie", tempère, Thomas Maul, analyste chez DZ Bank.
Les analystes de la banque Wegelin partagent cet avis, même si les mauvaises nouvelles ne sont pas évacuées, comme la baisse des marges ou le résultat financier qui va encore se dégrader.
Source: Yahoo News