"On essaie de fermer la parenthèse" ouverte après la scission en 1972, a déclaré M. Borloo, ministre de l'Ecologie et coprésident du Parti radical, à son arrivée au Cercle républicain pour un déjeuner au sommet avec ses "frères ennemis" de gauche.
Les deux partis ont "une histoire commune, nous sortons du même moule, même si on ne se ressemble plus tout à fait parfaitement", a déclaré de son côté M. Baylet, sénateur du Tarn-et-Garonne et président du PRG.
La rencontre visait à installer "trois groupes de travail" qui plancheront sur l'Europe, le développement durable et la laïcité, trois thèmes chers aux radicaux.
Ces groupes devraient permettre de "montrer la pertinence durable du socle politique sur lequel le rapprochement peut se faire", a affirmé André Rossinot, coprésident du parti valoisien, associé à l'UMP. "Nous avons vocation à travailler ensemble sur une philosophie politique durable, la philosophie radicale", a-t-il dit.
Le rapprochement entre les deux formations avait été initié par M. Baylet après la défaite de la gauche à la présidentielle: les valoisiens ont saisi cette main tendue pour "organiser le centre".
Toutefois, après les remous suscités au sein du PRG par cette stratégie, M. Baylet reste prudent sur l'objectif final de ce dialogue et élude la question des municipales.
Pour l'échéance de mars 2008, "ni les radicaux valoisiens, ni les radicaux de gauche ne remettent en cause leurs alliances traditionnelles", avertit M. Baylet, qui avait rencontré la veille les dirigeants de la gauche dont le premier secrétaire du PS François Hollande.
Côté valoisien, on affiche une plus forte détermination à sceller la réconciliation, avec la bénédiction de l'UMP. Mais "on se donne du temps après les municipales qui sont un temps de respiration de politique locale", affirme M. Rossinot.
Toutefois, le maire de Nancy, qui vient de recevoir son investiture de l'UMP pour briguer un cinquième mandat, affirme sa volonté de faire de la Lorraine un "laboratoire du rapprochement" des deux familles "dès les municipales".
"Il existe déjà de fait dans certaines communes", renchérit Jean-Louis Borloo évoquant des listes "dans lesquelles il y aura ensemble des radicaux dits de gauche et valoisiens".
Au PRG, "on est aujourd'hui sur le constat de nos convergences", dit prudemment M. Baylet. A propos de la fusion, il répond : "on verra". Côté valoisien, le député Laurent Hénart se montre plus volontariste: "on enjambe les municipales et on peut éventuellement épouser le calendrier des universités d'été des deux formations" dès l'automne 2008.
"Les lignes bougent, la politique bouge, les radicaux ont aussi envie de bouger", selon M. Baylet. Il rappelle qu'il est "le dernier à avoir été dans le parti unifié. Ca nous laisse un brin de nostalgie".
"Il parle de nostalgie, je peux parler de rêve", répond Jean-Louis Borloo qui devrait être reconduit à la tête du Parti radical à son Congrès dans trois jours.
Les deux partis ont "une histoire commune, nous sortons du même moule, même si on ne se ressemble plus tout à fait parfaitement", a déclaré de son côté M. Baylet, sénateur du Tarn-et-Garonne et président du PRG.
La rencontre visait à installer "trois groupes de travail" qui plancheront sur l'Europe, le développement durable et la laïcité, trois thèmes chers aux radicaux.
Ces groupes devraient permettre de "montrer la pertinence durable du socle politique sur lequel le rapprochement peut se faire", a affirmé André Rossinot, coprésident du parti valoisien, associé à l'UMP. "Nous avons vocation à travailler ensemble sur une philosophie politique durable, la philosophie radicale", a-t-il dit.
Le rapprochement entre les deux formations avait été initié par M. Baylet après la défaite de la gauche à la présidentielle: les valoisiens ont saisi cette main tendue pour "organiser le centre".
Toutefois, après les remous suscités au sein du PRG par cette stratégie, M. Baylet reste prudent sur l'objectif final de ce dialogue et élude la question des municipales.
Pour l'échéance de mars 2008, "ni les radicaux valoisiens, ni les radicaux de gauche ne remettent en cause leurs alliances traditionnelles", avertit M. Baylet, qui avait rencontré la veille les dirigeants de la gauche dont le premier secrétaire du PS François Hollande.
Côté valoisien, on affiche une plus forte détermination à sceller la réconciliation, avec la bénédiction de l'UMP. Mais "on se donne du temps après les municipales qui sont un temps de respiration de politique locale", affirme M. Rossinot.
Toutefois, le maire de Nancy, qui vient de recevoir son investiture de l'UMP pour briguer un cinquième mandat, affirme sa volonté de faire de la Lorraine un "laboratoire du rapprochement" des deux familles "dès les municipales".
"Il existe déjà de fait dans certaines communes", renchérit Jean-Louis Borloo évoquant des listes "dans lesquelles il y aura ensemble des radicaux dits de gauche et valoisiens".
Au PRG, "on est aujourd'hui sur le constat de nos convergences", dit prudemment M. Baylet. A propos de la fusion, il répond : "on verra". Côté valoisien, le député Laurent Hénart se montre plus volontariste: "on enjambe les municipales et on peut éventuellement épouser le calendrier des universités d'été des deux formations" dès l'automne 2008.
"Les lignes bougent, la politique bouge, les radicaux ont aussi envie de bouger", selon M. Baylet. Il rappelle qu'il est "le dernier à avoir été dans le parti unifié. Ca nous laisse un brin de nostalgie".
"Il parle de nostalgie, je peux parler de rêve", répond Jean-Louis Borloo qui devrait être reconduit à la tête du Parti radical à son Congrès dans trois jours.
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