Le 13 juin, les indices boursiers au Japon et en Australie ont connu leur plus forte perte de points depuis le 11 septembre. L'indice russe a lui perdu 9 %. Des baisses notoires ont été enregistrées en Inde et en Turquie", énumère l'hebdomadaire américain Business Week. Les actions américaines ont aussi piqué du nez. De quoi alerter les marchés internationaux et faire craindre la fin du cycle de croissance dont profitait l'économie mondiale.
"Il n'y a pas eu de titres en une des journaux annonçant le déraillement de l'économie mondiale", modère Business Week, pour qui l'incertitude actuelle s'explique par le fait que "les investisseurs ont soudainement décidé que les marchés étaient menacés par l'inflation et le trop grand zèle montré par la Réserve fédérale américaine et d'autres banques centrales à combattre l'inflation".
Cette impression est confirmée par le quotidien indien Business Standard. La Bourse de Bombay n'en finit pas de reculer et "la confiance en a pris un coup. Tout le monde s'attend à ce que les taux d'intérêt augmentent, notamment à cause des signaux envoyés des Etats-Unis. L'effet prévisible de cette hausse est de freiner le crédit, avec comme corollaire un ralentissement de la consommation et de la croissance", explique Business Standard.
Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a multiplié les déclarations sans nuance au cours des dernières semaines sur le besoin de freiner l'inflation, surprenant les investisseurs habitués aux commentaires sibyllins de son prédécesseur Alan Greenspan.
"La question est maintenant de savoir si cela signifie la fin des beaux jours, ou si l'Inde continuera de briller sur la scène économique mondiale", s'interroge Business Standard. Le produit intérieur brut (PIB) indien a suivi une courbe à la hausse de plus de 8 % au cours des trois dernières années, permettant à l'Inde d'être la star du dernier Forum économique mondiale de Davos. Business Standard veut garder son sang-froid. "La surchauffe guettait les marchés immobiliers, des actions et des matières premières, un peu de frilosité sera la bienvenue. Cela ramènera un peu de bon sens."
Lire l'article dans Le courrier international
"Il n'y a pas eu de titres en une des journaux annonçant le déraillement de l'économie mondiale", modère Business Week, pour qui l'incertitude actuelle s'explique par le fait que "les investisseurs ont soudainement décidé que les marchés étaient menacés par l'inflation et le trop grand zèle montré par la Réserve fédérale américaine et d'autres banques centrales à combattre l'inflation".
Cette impression est confirmée par le quotidien indien Business Standard. La Bourse de Bombay n'en finit pas de reculer et "la confiance en a pris un coup. Tout le monde s'attend à ce que les taux d'intérêt augmentent, notamment à cause des signaux envoyés des Etats-Unis. L'effet prévisible de cette hausse est de freiner le crédit, avec comme corollaire un ralentissement de la consommation et de la croissance", explique Business Standard.
Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a multiplié les déclarations sans nuance au cours des dernières semaines sur le besoin de freiner l'inflation, surprenant les investisseurs habitués aux commentaires sibyllins de son prédécesseur Alan Greenspan.
"La question est maintenant de savoir si cela signifie la fin des beaux jours, ou si l'Inde continuera de briller sur la scène économique mondiale", s'interroge Business Standard. Le produit intérieur brut (PIB) indien a suivi une courbe à la hausse de plus de 8 % au cours des trois dernières années, permettant à l'Inde d'être la star du dernier Forum économique mondiale de Davos. Business Standard veut garder son sang-froid. "La surchauffe guettait les marchés immobiliers, des actions et des matières premières, un peu de frilosité sera la bienvenue. Cela ramènera un peu de bon sens."
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