Les compteurs s'affolent, comme au temps de la bulle financière d'avant la crise. Exemple : cette enveloppe record de 20 milliards de dollars provisionnée chez Goldman Sachs pour payer les bonus à venir. C'est l'équivalent de la somme allouée par le G8 à la lutte contre la faim dans le monde... Le retour de ces primes directement liées aux profits à court terme, susceptibles d'inciter à la prise de risques, suscite les plus vives inquiétudes de la classe politique.
Dans un entretien, le président américain, Barack Obama, a fustigé la cupidité de financiers irresponsables, sourds à la misère du monde : 'Le problème, selon moi, c'est qu'on n'a pas l'impression que les gens de Wall Street aient le moindre remords d'avoir pris autant de risques', dit M. Obama.
Alors que le chômage aux Etats-Unis atteint des niveaux record (9,5 % en juin, au plus haut depuis 1983), alors que les contribuables paient au prix fort la facture du sauvetage des banques - largement responsables d'une crise qui, souvent, leur a coûté leur emploi ou leur logement, voire les deux -, le président américain craint qu''aucune leçon' n'ait été tirée de la crise.
En réalité, la pression monte aux Etats-Unis et en Europe, sinon encore pour encadrer les rémunérations des banquiers, du moins pour inscrire le sujet au menu du prochain sommet du G20, fin septembre, à Pittsburg, aux Etats-Unis.
Dans un entretien, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, dénonce, de manière virulente, le 'scandale absolu que représentent les banques qui continuent à accorder des bonus garantis', sans tenir compte de la performance réelle et des risques. 'Il est scandaleux que certains pensent à revenir aux vieilles pratiques', dit-elle, comptant sur le G20 pour enrayer les dérives.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Dans un entretien, le président américain, Barack Obama, a fustigé la cupidité de financiers irresponsables, sourds à la misère du monde : 'Le problème, selon moi, c'est qu'on n'a pas l'impression que les gens de Wall Street aient le moindre remords d'avoir pris autant de risques', dit M. Obama.
Alors que le chômage aux Etats-Unis atteint des niveaux record (9,5 % en juin, au plus haut depuis 1983), alors que les contribuables paient au prix fort la facture du sauvetage des banques - largement responsables d'une crise qui, souvent, leur a coûté leur emploi ou leur logement, voire les deux -, le président américain craint qu''aucune leçon' n'ait été tirée de la crise.
En réalité, la pression monte aux Etats-Unis et en Europe, sinon encore pour encadrer les rémunérations des banquiers, du moins pour inscrire le sujet au menu du prochain sommet du G20, fin septembre, à Pittsburg, aux Etats-Unis.
Dans un entretien, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, dénonce, de manière virulente, le 'scandale absolu que représentent les banques qui continuent à accorder des bonus garantis', sans tenir compte de la performance réelle et des risques. 'Il est scandaleux que certains pensent à revenir aux vieilles pratiques', dit-elle, comptant sur le G20 pour enrayer les dérives.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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