Les trois collégiennes placées en garde à vue la semaine dernière dans un commissariat parisien ont été menottées pendant leur transfert vers un cabinet médical. C'est ce qu'affirme une source policière, confirmant ainsi la version de leurs familles. La pratique est jugée choquante par leur avocat.
Selon Me Jean-Yves Halimi, l'utilisation des menottes est une chose grave et limitée "à une dangerosité pour soi-même ou pour autrui et un risque de fuite". Elle est particulièrement encadrée lorsque des mineurs sont concernés. Me Halimi a dénoncé ce jeudi une entrave au travail de la défense, faute d'avoir pu accéder au dossier huit jours après les faits. Il attend la communication du dossier avant de décider du dépôt éventuel d'une plainte.
La police avait déclaré qu'elles n'avaient pas été menottées
Les trois collégiennes sont convoquées le 16 mars devant un délégué du procureur. Elles risquent de se voir infliger une mesure de réparation pénale en fonction du préjudice qu'estime avoir subi la victime
Selon des sources policières, l'usage veut qu'en cas d'interpellation de mineurs et d'actes réalisés dans le temps de la garde à vue, les enquêteurs renoncent à l'usage des menottes et utilisent une voiture banalisée. Ces consignes ont été respectées lors de l'interpellation des deux premières jeunes filles au collège et d'Anne à son domicile.
Une autre garde à vue suspecte
L'enquête de l'Inspection générale des services a établi que les jeunes filles avaient bien été menottées durant leur transport du commissariat de police du XXe arrondissement de Paris à un cabinet médical situé dans le XVIIIe.
Lundi, à Troyes, deux adolescents de 13 et 14 ans se sont retrouvés menottés par des policiers après avoir été contrôlés dans un autobus sans titre de transport valide. Une enquête interne a été ouverte.
source Reuters via Yahooo
Selon Me Jean-Yves Halimi, l'utilisation des menottes est une chose grave et limitée "à une dangerosité pour soi-même ou pour autrui et un risque de fuite". Elle est particulièrement encadrée lorsque des mineurs sont concernés. Me Halimi a dénoncé ce jeudi une entrave au travail de la défense, faute d'avoir pu accéder au dossier huit jours après les faits. Il attend la communication du dossier avant de décider du dépôt éventuel d'une plainte.
La police avait déclaré qu'elles n'avaient pas été menottées
Les trois collégiennes sont convoquées le 16 mars devant un délégué du procureur. Elles risquent de se voir infliger une mesure de réparation pénale en fonction du préjudice qu'estime avoir subi la victime
Selon des sources policières, l'usage veut qu'en cas d'interpellation de mineurs et d'actes réalisés dans le temps de la garde à vue, les enquêteurs renoncent à l'usage des menottes et utilisent une voiture banalisée. Ces consignes ont été respectées lors de l'interpellation des deux premières jeunes filles au collège et d'Anne à son domicile.
Une autre garde à vue suspecte
L'enquête de l'Inspection générale des services a établi que les jeunes filles avaient bien été menottées durant leur transport du commissariat de police du XXe arrondissement de Paris à un cabinet médical situé dans le XVIIIe.
Lundi, à Troyes, deux adolescents de 13 et 14 ans se sont retrouvés menottés par des policiers après avoir été contrôlés dans un autobus sans titre de transport valide. Une enquête interne a été ouverte.
source Reuters via Yahooo
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