Après le tabagisme et l’hyper-tension, l’alcool est le troisième facteur de risque le plus important de morbidité et de mortalité prématurée. Il dépasse en cela le risque lié à l’hypercholestérolémie et au surpoids, et constitue un risque trois fois plus important que celui lié au diabète et cinq fois plus important que celui lié à l’asthme. L’alcool est a la cause d’une pathologie et d’un décès prématuré sur quatorze dans l’Union européenne. En plus d’entraîner une dépendance et d’être la cause d’une soixantaine de pathologies et de traumatismes, l’alcool est également responsable de dommages sociaux, mentaux et affectifs très répandus (violences familiales et crimes compris). Globalement, il coûte à l’Union européenne quelque 124 milliards d’euros en coût réel chaque année (en 2005).
Selon l'institut de recherches scientifiques sur les boissons (Ireb), le Binge drinking correspond à la consommation de 5 verres ou plus pour les hommes et 4 verres ou plus pour les femmes en une seule occasion, c'est à dire en une seule fois. Le terme est apparu en 1969 aux Etats-Unis. En Europe, on en parle depuis 2005.
La question de l’effet de l’alcool sur le cerveau des adolescents est au cœur de nombreux travaux de recherche. En effet, environ 20% des adolescents boiraient régulièrement et, en 2011, une étude européenne (ESPAD) indiquait que près de la moitié des jeunes de 15-16 ans avaient bu jusqu’à l’ivresse dans le mois précédent. Or l’adolescence est une période de maturation du cerveau pendant laquelle de nombreuses connexions synaptiques s’établissent : cette plasticité rend le cerveau plus vulnérable aux substances toxiques.
Les résultats des recherches entreprises à l'Inserm montrent que plusieurs gènes, notamment parmi ceux associés à la réparation des dommages à l’ADN, sont sous-exprimés chez les souris adolescentes pendant les heures qui suivent la prise d’alcool. Ce phénomène empêche la correction des dégâts causés par les composés oxydatifs libérés par l’éthanol. Chez les souris adultes, cette anomalie ne survient pas et les réparations éventuellement nécessaires sont effectuées.
Les chercheurs ont en outre observé une réduction de la neurogenèse (formation de nouveaux neurones). Il était déjà admis que les personnes exposées précocement à de grandes quantités d’alcool présentaient des cerveaux plus petits.
La lutte contre l'alcoolisme est plus délicate à mener dans les pays viticoles. On se souvient que les écoles enseignaient, il y a cinquante ans, qu'un homme pouvait tolérer un litre de vin par jour et une femme un demi-litre. Les livres évoquaient probablement des personnes "du commun", obligés d'accomplir des tâches rudes. Aujourd'hui, on sait qu'une telle consommation déclenche assez rapidement une addiction. (Sources Inserm, Ireb)
Selon l'institut de recherches scientifiques sur les boissons (Ireb), le Binge drinking correspond à la consommation de 5 verres ou plus pour les hommes et 4 verres ou plus pour les femmes en une seule occasion, c'est à dire en une seule fois. Le terme est apparu en 1969 aux Etats-Unis. En Europe, on en parle depuis 2005.
La question de l’effet de l’alcool sur le cerveau des adolescents est au cœur de nombreux travaux de recherche. En effet, environ 20% des adolescents boiraient régulièrement et, en 2011, une étude européenne (ESPAD) indiquait que près de la moitié des jeunes de 15-16 ans avaient bu jusqu’à l’ivresse dans le mois précédent. Or l’adolescence est une période de maturation du cerveau pendant laquelle de nombreuses connexions synaptiques s’établissent : cette plasticité rend le cerveau plus vulnérable aux substances toxiques.
Les résultats des recherches entreprises à l'Inserm montrent que plusieurs gènes, notamment parmi ceux associés à la réparation des dommages à l’ADN, sont sous-exprimés chez les souris adolescentes pendant les heures qui suivent la prise d’alcool. Ce phénomène empêche la correction des dégâts causés par les composés oxydatifs libérés par l’éthanol. Chez les souris adultes, cette anomalie ne survient pas et les réparations éventuellement nécessaires sont effectuées.
Les chercheurs ont en outre observé une réduction de la neurogenèse (formation de nouveaux neurones). Il était déjà admis que les personnes exposées précocement à de grandes quantités d’alcool présentaient des cerveaux plus petits.
La lutte contre l'alcoolisme est plus délicate à mener dans les pays viticoles. On se souvient que les écoles enseignaient, il y a cinquante ans, qu'un homme pouvait tolérer un litre de vin par jour et une femme un demi-litre. Les livres évoquaient probablement des personnes "du commun", obligés d'accomplir des tâches rudes. Aujourd'hui, on sait qu'une telle consommation déclenche assez rapidement une addiction. (Sources Inserm, Ireb)
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