Réunis à Bruxelles, les ministres des Finances des Vingt-Sept ont néanmoins souligné que l'amélioration du marché du crédit restait un préalable, tout comme la reprise de l'activité économique.
"Ce qui est positif, c'est que tous les Etats membres ont indiqué qu'ils souhaitaient reprendre le chemin de la consolidation des finances publiques dès que possible", a déclaré le ministre tchèque, Miroslav Kalousek, dont le pays occupe la présidence tournante de l'Union européenne.
"Il y a des limites à la relance budgétaire (...) Nous avons insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d'avoir des finances publiques stables, d'avoir une continuité dans les réformes structurelles et de consolider les budgets nationaux dès que possible. Cela a été approuvé par l'Ecofin", a-t-il ensuite ajouté. Selon les prévisions économiques de la Commission européenne, rendues publiques hier lundi, quelque 12 pays sur 27 dépasseront cette année la limite de 3% du PIB fixée par le Pacte de stabilité et de croissance, alors que trois Etats membres supplémentaires sont attendus juste sur ce ce seuil.
En moyenne, le déficit pour l'ensemble des pays de l'UE devrait ressortir à 4,0% a également estimé l'exécutif européen, alors que certains pays comme l'Irlande (-11%) ou la Grande-Bretagne (-8,8%) pourraient atteindre des niveaux inédits depuis de nombreuses années.
Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, a de son côté indiqué que le pacte européen de stabilité continuerait de s'appliquer. "Cela devra être une application flexible car nous sommes en récession mais aussi rigoureuse car nous ne pouvons pas laisser de côté la stabilité des finances publiques, a-t-il dit.
Il a cependant admis que les objectifs budgétaires à moyen terme, définis avant la crise, devraient être révisés mais il a prévenu que ces objectifs devraient continuer à être considérés comme "la pierre angulaire de nos finances publiques". Face à la difficile conjoncture économique mondiale, il a appelé de ses voeux une réponse européenne combinant réformes structurelles et relance budgétaire. "Si nous mettons l'économie sur le bon chemin d'un retour à la croissance dès que possible, alors nous continuerons d'avoir les déficits sous contrôle", a-t-il insisté.
Plusieurs pays parmi les Vingt-Sept, tout en s'engageant à assainir leurs déficits dans les meilleurs délais, estiment eux-aussi que la relance est un préalable.
"Ce qui est très important c'est d'indiquer collectivement notre approche, c'est à dire: un, restauration du crédit, deux, impératif de la relance et, trois, une fois que ces exercices là auront été exécutés (...) il faudra évidemment revenir à des principes de gestion des finances publiques qui visent à l'équilibre", a déclaré la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, à l'issue de la réunion.
L'Allemagne, longtemps réticente à s'engager sur cette voie a annoncé un nouveau paquet de mesures pour un montant de 50 milliards d'euros, s'ajoutant à un premier plan de 31 milliards présenté à l'automne, alors que des pays comme la France et l'Espagne n'ont pas hésité à mettre plusieurs dizaines de milliards d'euros sur la table pour soutenir leur activité.
"Nous devons passer impérativement par la case restauration des marchés financiers (...) en même temps que nous avons cet impératif absolu de la relance concertée et combative", a-t-elle fait valoir.
Interrogé sur ce point, Joaquin Almunia a déclaré que "la situation (était) clairement meilleure qu'il y a deux ou trois mois" mais que l'ensemble des Vingt-Sept estimaient que le fonctionnement du marché du crédit n'était pas "adéquat".
"Il n'est pas rétabli et ne fonctionne pas dans un nombre important d'occasion et pour un nombre important de personnes et de pays. C'est un sujet de priorité à l'heure actuelle", a dit le commissaire.
Source: Yahoo News
"Ce qui est positif, c'est que tous les Etats membres ont indiqué qu'ils souhaitaient reprendre le chemin de la consolidation des finances publiques dès que possible", a déclaré le ministre tchèque, Miroslav Kalousek, dont le pays occupe la présidence tournante de l'Union européenne.
"Il y a des limites à la relance budgétaire (...) Nous avons insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d'avoir des finances publiques stables, d'avoir une continuité dans les réformes structurelles et de consolider les budgets nationaux dès que possible. Cela a été approuvé par l'Ecofin", a-t-il ensuite ajouté. Selon les prévisions économiques de la Commission européenne, rendues publiques hier lundi, quelque 12 pays sur 27 dépasseront cette année la limite de 3% du PIB fixée par le Pacte de stabilité et de croissance, alors que trois Etats membres supplémentaires sont attendus juste sur ce ce seuil.
En moyenne, le déficit pour l'ensemble des pays de l'UE devrait ressortir à 4,0% a également estimé l'exécutif européen, alors que certains pays comme l'Irlande (-11%) ou la Grande-Bretagne (-8,8%) pourraient atteindre des niveaux inédits depuis de nombreuses années.
Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, a de son côté indiqué que le pacte européen de stabilité continuerait de s'appliquer. "Cela devra être une application flexible car nous sommes en récession mais aussi rigoureuse car nous ne pouvons pas laisser de côté la stabilité des finances publiques, a-t-il dit.
Il a cependant admis que les objectifs budgétaires à moyen terme, définis avant la crise, devraient être révisés mais il a prévenu que ces objectifs devraient continuer à être considérés comme "la pierre angulaire de nos finances publiques". Face à la difficile conjoncture économique mondiale, il a appelé de ses voeux une réponse européenne combinant réformes structurelles et relance budgétaire. "Si nous mettons l'économie sur le bon chemin d'un retour à la croissance dès que possible, alors nous continuerons d'avoir les déficits sous contrôle", a-t-il insisté.
Plusieurs pays parmi les Vingt-Sept, tout en s'engageant à assainir leurs déficits dans les meilleurs délais, estiment eux-aussi que la relance est un préalable.
"Ce qui est très important c'est d'indiquer collectivement notre approche, c'est à dire: un, restauration du crédit, deux, impératif de la relance et, trois, une fois que ces exercices là auront été exécutés (...) il faudra évidemment revenir à des principes de gestion des finances publiques qui visent à l'équilibre", a déclaré la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, à l'issue de la réunion.
L'Allemagne, longtemps réticente à s'engager sur cette voie a annoncé un nouveau paquet de mesures pour un montant de 50 milliards d'euros, s'ajoutant à un premier plan de 31 milliards présenté à l'automne, alors que des pays comme la France et l'Espagne n'ont pas hésité à mettre plusieurs dizaines de milliards d'euros sur la table pour soutenir leur activité.
"Nous devons passer impérativement par la case restauration des marchés financiers (...) en même temps que nous avons cet impératif absolu de la relance concertée et combative", a-t-elle fait valoir.
Interrogé sur ce point, Joaquin Almunia a déclaré que "la situation (était) clairement meilleure qu'il y a deux ou trois mois" mais que l'ensemble des Vingt-Sept estimaient que le fonctionnement du marché du crédit n'était pas "adéquat".
"Il n'est pas rétabli et ne fonctionne pas dans un nombre important d'occasion et pour un nombre important de personnes et de pays. C'est un sujet de priorité à l'heure actuelle", a dit le commissaire.
Source: Yahoo News
A lire également:
-
Les Français en temps de crise
-
Londres: opération antiterroriste au Royaume-Uni et news Europe
-
Irlande: le budget d'austérité le plus sévère de l'histoire du pays et news Monde
-
GENEVE: Un cyclone fait 45 morts, des milliers de sans-abri et news Asie
-
Palestine: Fayyad annule une visite à Jérusalem-Est et infos Moyen Orient